Fins est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Le village se situe à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Péronne, en direction de Cambrai.
Urbanisme
Typologie
Fins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (94%), zones urbanisées (6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Fins vient du latin Fines[8] (Limites), traduction gallo-romaine du toponyme gaulois *equoranda, souvent associé à la frontière entre deux peuples gaulois, et dont la dérivation directe la plus fréquente est Ingrandes.
Histoire
Fins se trouvait près de la frontière entre les Nerviens et Viromandui[9] qui devint ensuite limite des diocèses de Cambrai et Noyon, entre le Cambrésis et la Picardie, enfin entre les départements du Nord et de la Somme[10]. Une borne du XVIesiècle (encore existante sur le terroir de la commune de Gouzeaucourt, Nord) indiquait le passage du royaume de France (Picardie) dans le Saint-Empire (Cambrésis).
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En 1916, lors de la bataille de la Somme, la commune se trouve à proximité de la ligne de front, côté allemand. Les forces allemandes installent un poste de secours dans l'église de Fins, qui accueille plusieurs centaines de blessés[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 279 habitants[Note 2], en diminution de 1,41% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
428
410
426
451
506
524
588
617
631
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
627
606
622
601
626
629
599
600
583
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
502
508
429
242
349
321
334
289
305
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
333
313
296
258
243
257
268
270
286
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
277
279
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Économie
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Église Saint-Martin. Elle renferme trois œuvres majeures de Charles-henri Michel: la Madone des Anges (1859), la Vision de sainte Thérèse d'Avila (1904) et un Ecce Homo de 1904, données en 1951 à la commune par son fils[17].
Monument aux morts
Il est décoré à son sommet par un poilu, blessé et mourant[18] qui, la main gauche sur le cœur, a la tête inclinée sur son épaule gauche et basculée en arrière. Le côté pathétique de la scène est renforcé par la position de son coude droit, relevé à la verticale, et sa main droite pressant sa tempe.
Buste de Charles-Henri Michel, par Athanase Fossé érigé en 1909 sur la place du village. Fondu par les Allemands au cours de la Première Guerre mondiale, il fut remplacé par une copie. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la copie subit le même sort. Aujourd’hui, c'est une statue en béton qui remplace le buste en bronze.
Le cimetière militaire situé à la sortie du village en direction d'Épehy comporte les tombes de 1 463 soldats britanniques et allemands tombés lors des combats de 1917 et 1918.
L'ancienne gare commune à Fins et Sorel, située sur la ligne de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin en fonction de 1880 à 1955.
Article détaillé: L'ancienne ligne de chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin.
L'ancienne gare.
Personnalités liées à la commune
Charles-Henri Michel, peintre, est né et a passé quelques années de sa vie à Fins. Il est né dans une ferme du village (une plaque le signale). Il a sa statue sur la place qui porte son nom.
Léon Eeckhoutte, né à Fins, a été sénateur de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) pendant 18 ans et maire de la même ville pendant 48 ans.
Pour approfondir
Bibliographie
Ernst Jünger (trad.Henri Plard), Orages d'acier, Christian Bourgois, .
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Charles Rostaing, Les Noms de lieux, PUF, coll. Que sais-je?, Paris, 1969, page 54 et page 41
Roger Dion, Les Frontières de la France, Hachette, Paris, 1947, pages 6 à 9 (carte)
La situation est plus compliquée que ne l'indique Roger Dion, Fins se trouvant dans la Somme (Ambiani) et étant aussi très proche de la limite du Pas-de-Calais (Atrebates)
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