Ferrières-Poussarou (en occitanFerrièiras de Possaron) est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault en région Occitanie. La commune se situe dans le canton de Saint-Pons-de-Thomières.
Ferrières-Poussarou
Monument du Maquis la Tourette à Ferrières-Poussarou
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Hérault
Arrondissement
Béziers
Intercommunalité
Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire Mandat
Pascale Peytavi 2020-2026
Code postal
34360
Code commune
34100
Démographie
Gentilé
Ferriérois
Population municipale
55 hab. (2019 )
Densité
2,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 29′ 09″ nord, 2° 53′ 33″ est
Altitude
529 m Min. 203 m Max. 728 m
Superficie
26,01 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives
Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Ferrières-Poussarou
Géolocalisation sur la carte: France
Ferrières-Poussarou
Géolocalisation sur la carte: Hérault
Ferrières-Poussarou
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Ferrières-Poussarou
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rieuberlou, le ruisseau d'Ilouvre, le ruisseau de Canimals, le ruisseau de Ferrières, le ruisseau de l'Esparaso et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ferrières-Poussarou est une commune rurale qui compte 55 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 392 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Ferriérois ou Ferriéroises.
Géographie
Carte.Gorges de Poussarou: carte postale (fin du XIXe siècle - début du XXe)
La commune fait partie du canton d'Olargues.
Elle est constituée de six hameaux:
Ferrières
la Treille
la Fraise (où se trouvent la mairie et l'église)
Pousselières
Camprafaud
et autrefois de celui du Poussarou (il est abandonné).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 4,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Berlou», sur la commune de Berlou, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,2°C et la hauteur de précipitations de 908,5 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 53 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[10], à 14,1°C pour 1981-2010[11], puis à 14,5°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[15]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[16],[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[18]:
la «montagne noire centrale» (34 724ha), couvrant 27 communes du département[19].
Urbanisme
Typologie
Ferrières-Poussarou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 1],[21].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (84,8%), zones agricoles hétérogènes (8,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,1%), cultures permanentes (0,4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ferrières-Poussarou est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Ferrières-Poussarou est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ferrières-Poussarou.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 84 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 64 sont en en aléa moyen ou fort, soit 76%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996 et 1997.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Ferrières-Poussarou est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[29].
Toponymie
Attestée sous les formes Fereiras en 940, Ferreriis en 1102[30].
Du pluriel de l'occitan ferrièra, « forge catalane, mine de fer »[30].
Le 30 novembre 1918[31], Ferrières prend le nom de Ferrières-Poussarou.
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
2014
Francis Tarbouriech
mars 2014
En cours
Pascale Peytavi
SE
Agricultrice
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 55 habitants[Note 7], en diminution de 32,1% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
290
267
340
318
345
392
378
343
340
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
357
312
312
315
284
278
254
210
216
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
194
191
155
168
136
145
145
91
94
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
48
40
38
35
40
49
59
60
80
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
61
55
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 36 personnes, parmi lesquelles on compte 65,8% d'actifs (52,6% ayant un emploi et 13,2% de chômeurs) et 34,2% d'inactifs[Note 8],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 6 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 6 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 20, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,6%[I 8].
Sur ces 20 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 24% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 90,5% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 9,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 10].
Activités hors agriculture
8 établissements[Note 9] sont implantés à Ferrières-Poussarou au [I 11].
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 8 entreprises implantées à Ferrières-Poussarou), contre 6,7% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans le «Soubergues», une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 145ha[38],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saints-Pierre-et-Paul de la Fraise. L'église Saint-Pierre est située au hameau de la Fraise qui abrite aussi le cimetière et la mairie.
Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours dite chapelle de la Dourque de Ferrières-Poussarou.
Les Albières, sorte de "maison idéale", créée dans les années 1930, elle était composée d'une ferme, de jardins et d'une chapelle. Située en haut d'une colline, elle est désormais abandonnée et a fait l'objet de pillages différents.
Personnalités liées à la commune
Jean Bène, résistant et homme politique qui créa le maquis "La Tourette" sur la commune de Ferrières-Poussarou.
Plaque commémorative Jean Bène à Ferrières-Poussarou Hérault
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Fédération archéologique de l'Hérault, Le néolithique ancien méditerranéen: actes du colloque international de préhistoire, Montpellier, 1981, Sète, Fédération archéologique de l'Hérault, , 351p.
Gabriel Rodriguez, La grotte de Camprafaud: contribution à l'étude du néolithique en Languedoc central, Montpellier, Fédération archéologique de l'Hérault, , 425p.
Léon Tourre, «La région de Ferrières Poussarou (entre Béziers et Saint-Pons)», Bulletin de la Société d'Étude des Sciences Naturelles de Béziers,
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Ferrières-Poussarou (1819-1950) [0,75 ml]. Cote: 100 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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