Farges-en-Septaine est une commune française située dans l'est du département du Cher, en région Centre-Val de Loire. Commune rurale, elle est située à une vingtaine de kilomètres à l'est de Bourges et compte environ 1000 habitants. Elle abrite, avec la commune voisine d'Avord, la seconde plus grande base de l'armée de l'air française.
Farges-en-Septaine | |
![]() L'église et la mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Bourges |
Intercommunalité | Communauté de communes La Septaine |
Maire Mandat |
Alain Jaubert 2020-2026 |
Code postal | 18800 |
Code commune | 18092 |
Démographie | |
Population municipale |
999 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 04′ 27″ nord, 2° 39′ 02″ est |
Altitude | Min. 144 m Max. 181 m |
Superficie | 24,48 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avord |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | farges-en-septaine.fr |
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La commune fait partie du canton de Baugy ; en 2015, à la suite du redécoupage des cantons du département, elle fera partie du canton d'Avord[1],[2].
![]() |
Nohant-en-Goût | Brécy | Villabon | ![]() |
N | Baugy | |||
O Farges-en-Septaine E | ||||
S | ||||
Savigny-en-Septaine | Avord |
Farges-en-Septaine est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avord, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 3 622 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (22,1 %), forêts (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), prairies (2,6 %), zones urbanisées (2,4 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Farges-en-Septaine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[14]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 56,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 419 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 177 sont en en aléa moyen ou fort, soit 42 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[12].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située à proximité d’installations militaires de défense, la base aérienne 702 Avord, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[16].
Farges : Du mot latin Făbrĭca, avec métathèse, « atelier d'artisan », à l'origine de notre « fabrique », a principalement désigné une forge.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020 | Alain Gougnot[17] | Retraité de l'enseignement | |
mai 2020 | En cours | Alain Jaubert[17],[18] | Professeur, profession scientifique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 999 habitants[Note 3], en diminution de 4,77 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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490 | 405 | 401 | 512 | 668 | 800 | 790 | 786 | 812 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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840 | 842 | 858 | 2 085 | 3 408 | 1 209 | 1 255 | 1 780 | 1 295 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 410 | 1 402 | 1 205 | 898 | 1 501 | 2 494 | 2 185 | 983 | 653 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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670 | 635 | 543 | 566 | 691 | 737 | 894 | 916 | 1 035 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 009 | 999 | - | - | - | - | - | - | - |
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