Faramans est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Faramans | |
![]() La Grande Rue en 1910. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Vienne |
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère |
Maire Mandat |
Gilles Bourdat 2020-2026 |
Code postal | 38260 |
Code commune | 38161 |
Démographie | |
Gentilé | Faramantois |
Population municipale |
1 062 hab. (2019 ![]() |
Densité | 98 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 23′ 39″ nord, 5° 09′ 51″ est |
Altitude | Min. 342 m Max. 444 m |
Superficie | 10,79 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Faramans (ville-centre) |
Aire d'attraction | La Côte-Saint-André (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Bièvre |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.faramans.fr |
modifier ![]() |
Entre Lyon, Grenoble et Valence, le territoire de Faramans se situe plus précisément dans la Plaine de Bièvre, dans le secteur du Bas Dauphiné.
Les habitants de la commune sont dénommés les Faramantois[1].
Faramans est un village de l'Isère peuplé d'un peu plus de 1 000 habitants qui se situe à moins de 8 km de La Côte-Saint-André, berceau d'Hector Berlioz. Les métropoles de Lyon et de Grenoble sont toutes deux à environ une soixantaine de kilomètres.
Faramans est positionnée à l’extrême est de la plaine de Bièvre, zone rurale, que le bourg domine légèrement.
La commune est limitrophe de quatre autres communes du département de l'Isère.
Bossieu | ||
Pommier-de-Beaurepaire | ![]() |
Penol |
Pajay |
Faramans est située dans la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère et le cours du Rhône et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques [2].
La région de Faramans présente un climat de type semi-continental[3] qui se caractérise par des précipitations assez régulières toute l'année.
Les étés sont généralement chauds et quelquefois secs mais avec des périodes orageuses en fin de période. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
La commune ne présente pas de cours d'eau notable hormis le ruisseau d'Eydoche.
Faramans est situé au carrefour des routes reliant de La Côte-Saint-André et Beaurepaire.
Les gares ferroviaires les plus proches sont situées à Bourgoin-Jallieu (35 km), au Grand-Lemps 30 km et à Rives (32 km ).
Un service de bus départemental est accessible depuis La Côte-Saint-André (à 7,5 km). Chaque jeudi, un transport est assuré pour les habitants vers La Côte-Saint-André. Les élèves de collège et de lycée sont acheminés chaque jour vers leurs établissements scolaires.
Faramans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Faramans, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[7] et 2 232 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), forêts (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), zones urbanisées (11,9 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La totalité du territoire de la commune de La Côte-Saint-André est située en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Le conseil municipal compte quatorze membres (sept femmes et sept hommes) dont un maire et quatre adjoints au maire[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1978 | 2001 | Michel Gillibert | ... | ... |
mars 2001 | 2008 | Robert Baule | ... | ... |
2008 | 2014 | Gilbert Richard | ... | ... |
2014 | En cours | Gilles Bourdat | SE | Agent technique |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 1 062 habitants[Note 3], en augmentation de 8,37 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 154 | 1 010 | 1 104 | 1 402 | 1 593 | 1 530 | 1 067 | 1 190 | 1 293 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 083 | 1 040 | 1 009 | 975 | 979 | 897 | 925 | 884 | 855 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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790 | 772 | 715 | 657 | 649 | 654 | 639 | 592 | 567 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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541 | 528 | 515 | 614 | 679 | 734 | 836 | 963 | 1 035 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 062 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
La base nature et loisirs en Bièvre d'une superficie totale de 22 ha, permet la pratique du golf, de la pêche, des promenades, de la pétanque et compte également des jeux pour enfants, des aires de pique nique, un sentier ludique des terrains de tennis et un city stade[20].
Il existe également un club de football ainsi qu'un centre aéré.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique de Faramans et l'église paroissiale (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte Marie de Bièvre-Liers qui est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne. La maison paroissiale se situe près de l'église de La Côte-Saint-André [21].
Faramans est un village très actif et dynamique, avec pas moins de 27 associations qui s'ingénient à donner vie à la bourgade. Il n'est pas une semaine sans qu'une ou deux manifestation(s)ne s'y déroule(nt).
Les municipalités successives, surtout depuis les années 1980, alors que Faramans s'étiolait, ont su s'emparer des opportunités qui leur étaient offertes. C'est l'initiative de l'équipe municipale de l'époque qui a donné le coup de pouce nécessaire au regain du village. En ouvrant une section de classe maternelle, elle espérait attirer ainsi de jeunes couples. Pari réussi puisque le nombre d'habitants est passé de 515 à 687. Mais, il fallait proposer aussi une infrastructure commerciale qui incite à « rester au pays ». Seul le « bar-tabac-presse-restaurant » avait résisté à l'exode. Le défi était lourd, mais pas insurmontable. L'opiniâtreté des élus, la volonté de jeunes artisans l'ont rendu réalisable.
En 1982, c'est la boulangerie qui reprend du service, puis le salon de coiffure, la boucherie et le médecin s'installent. Une pharmacienne, un kinésithérapeute, des infirmiers, un dentiste viennent compléter progressivement l'équipement paramédical du village.
En 1994, grâce à l'opération « 1 000 villages », une supérette s'implante. Entre-temps, l'équipe municipale a eu deux idées judicieuses : la création d'un camping, l'organisation annuelle de la « foire aux châtaignes ».
Cinq commerces, un pôle médical et para-médical complet, un terrain de camping, un centre équestre, un golf, un centre aéré, un marché hebdomadaire offrent aux Faramantois un panel quasi complet d'activités qui leur permettent de vivre au pays. En septembre 2011, est inauguré le bâtiment flambant neuf et fleuron de l'éco-construction qui accueillera deux classes de maternelle et la classe de CP, tandis que les autres classes élémentaires poursuivront leur chemin dans les anciens bâtiments : au total, une centaine d'enfants sont scolarisés.
Les communes limitrophes ne disposant pas d’infrastructures commerciales, médicales, para-médicales, Faramans devient le centre vivant d'une communauté de villages ruraux, lesquels sont soutenus, dans leur ensemble, par la communauté de communes du Pays Bièvre-Liers, qui gère certains territoires du hameau : l'étang du Marais, la Base nature et loisirs, le golf de Bièvre, le centre aéré.
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Faramans (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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