Faches-Thumesnil est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
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Faches-Thumesnil | |
![]() Mairie de Faches-Thumesnil. | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille |
Maire Mandat |
Patrick Proisy (d) 2020-2026 |
Code postal | 59155 |
Code commune | 59220 |
Démographie | |
Gentilé | Faches-Thumesnilois |
Population municipale |
18 191 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3 937 hab./km2 |
Population agglomération |
1 051 609 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 35′ 58″ nord, 3° 04′ 28″ est |
Altitude | Min. 30 m Max. 58 m |
Superficie | 4,62 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Faches-Thumesnil (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site |
modifier ![]() |
La commune est située dans le Mélantois en Flandre romane au sud de l'agglomération lilloise, longée par l'autoroute A1 et à deux pas de l'aéroport de Lille - Lesquin. Elle est limitrophe des communes de Lille, Ronchin, Lesquin, Vendeville, Templemars et Wattignies.
Faches-Thumesnil est à l'intersection des grands axes autoroutiers conduisant à Valenciennes, Bruxelles et Paris.
Lille | Ronchin | |
Wattignies | ![]() |
Lesquin |
Templemars | Vendeville |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].
Faches-Thumesnil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[15] et 1 051 609 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (82 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (67 %), terres arables (18 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Lors de sa réunion du 17 septembre 2020, le conseil municipal déclare l'urgence climatique pour la commune et s'engage notamment "à faire tout son possible pour réduire d'au moins 45% l'empreinte carbone de [la] ville et de ses habitants d'ici 2030 par rapport à 2010"[22]. La mesure est adoptée malgré l'abstention de l'opposition.
C’est sur le plateau du Mélantois que s'est implanté le village de Faches, et son hameau Thumesnil, très nettement séparés jadis par plus d'un kilomètre de terres ou de champs. C'est en 1104 qu’apparaît pour la première fois le nom de "Faches", plus précisément "Facis" qui signifierait "terre inculte".
Le mot Thumesnil apparaîtra en 1184 dans le registre de Seclin, mais l’étymologie de ce mot reste difficile à définir. Ce terme aurait été décomposé en 2 parties "Thu" et "Mesnil". "Mesnil" aurait pour origine le mot "mansionile", terme de la « latinité barbare » (ou bas latin), qui désignait une habitation entourée de terres. "Thu" ce préfixe d’origine germanique aurait pour signification le mot "ferme".
Plus de huit cents ans ont été nécessaires pour former le nom de cette commune. Même si la halte des Chemins de fer (établie en 1846) porte déjà le nom de Faches-Thumesnil, la séparation du village de Faches et de son hameau Thumesnil va être requise par les habitants de Faches dans une lettre adressée au Maire le 22 janvier 1899. Le problème de la délimitation des deux communes empêchera cette séparation[23].
En 1951, le conseil municipal du 28 juin approuva l’orthographe jusqu’alors incertaine de Faches-Thumesnil (sans accent circonflexe sur le "a").
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Pierre Bernard | ||
1791 | 1794 | Michel-François Heddébault | ||
1794 | 1795 | Antoine-Ferdinand Begin | ||
1795 | 1795 | Pierre-Joseph Facon | ||
1795 | 1797 | Michel Marchand | ||
1797 | 1798 | Pierre-Joseph Facon | ||
1798 | 1799 | Francis Montaigne | ||
1799 | 1799 | Guillaume Lamblin | ||
1800 | 1803 | Joseph Lamblin | ||
1803 | 1808 | Jean-François Beghin | ||
1808 | 1809 | Louis Heddébault | ||
1809 | 1816 | Alexandre Géry François Heddébault | ||
1816 | 1830 | Géry Heddébault | ||
1830 | 1846 | Alexandre Géry Heddébault | ||
1846 | 1846 | Stanislas Lamblin | ||
1846 | 1849 | Jean-François Delattre | ||
1849 | 1849 | Wilmot | ||
1849 | 1862 | Jean-Baptiste Montaigne | ||
1862 | 1870 | Séraphin Roussel | ||
1870 | 1871 | Jules Bocquet | ||
1871 | 1874 | Xavier Crombet | Menuisier ébéniste | |
1874 | 1878 | Louis-Désiré Meurisse | ||
1878 | 1881 | Henri Delesalle | ||
1881 | 1888 | Edmond Dehainault | ||
1888 | 1896 | Ferdinand Messeant | ||
1896 | 1908 | Zéphir Liagre | ||
1908 | 1919 | Charles Vanheuversvyn | ||
1919 | 1923 | Jules Bruneau | ||
1923 | 1935 | Julien Cochez | SFIO | Conseiller d'arrondissement |
1935 | 1939 | Lucien Waterlot | ||
1939 | 1941 | Louis Auquier | ||
1941 | 1941 | Alfred Bigotte | ||
1941 | 1944 | Édouard Degryse | ||
1944 | 1945 | Georges Thibaut | ||
1945 | 1947 | Cyprien Bocquet[26] | SFIO | Agrégé de mathématiques |
1947 | 1953 | Édouard Mioux | Agent SNCF | |
1953 | 1974 | Arthur François | ||
1974 | mars 1977 | Étienne Plancq | ||
mars 1977 | mars 2001 | Jean-Claude Gosselin | PS | |
mars 2001 | 30 novembre 2019 | Nicolas Lebas (d) | UDF puis MoDem puis UDI |
Ancien cadre d’entreprise Conseiller régional des Hauts-de-France (depuis 2015) Vice-président du conseil régional chargé de l'enseignement supérieur, de la recherche et des universités[27] Président de l'association des maires du Nord |
30 novembre 2019 | 23 mai 2020 | Nicolas Mazurier (d) | UDI | Chef d’entreprise dans le numérique. Il succède à Nicolas Lebas, à la suite de la démission de ce dernier. Il est élu maire le lors d’un conseil municipal extraordinaire. |
23 mai 2020 | En cours | Patrick Proisy (d)[28] | LFI | Professeur de lycée professionnel |
Les données manquantes sont à compléter. |
Cattolica (Italie)
Stolberg (Allemagne)
St Neots (Royaume-Uni)
Náoussa (Imathie) (Grèce)
Tinkaré (Mali) (Commune de Diéma)
De plus, la ville parraine la ville d'Adămuş ( Roumanie)[29].
Les noms de ces villes ont été donnés à des rues du quartier de Green Park, au sud de la ville.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 7]
En 2019, la commune comptait 18 191 habitants[Note 8], en augmentation de 3,97 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
805 | 788 | 841 | 1 442 | 1 692 | 1 883 | 2 047 | 2 188 | 2 316 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 361 | 2 505 | 2 705 | 2 851 | 2 928 | 3 095 | 3 279 | 3 413 | 3 800 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 672 | 5 497 | 6 088 | 5 768 | 6 266 | 6 766 | 7 648 | 7 875 | 8 491 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
12 095 | 16 801 | 18 645 | 16 931 | 15 774 | 15 902 | 16 356 | 17 590 | 17 591 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
18 191 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 8 542 hommes pour 9 623 femmes, soit un taux de 52,98 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,5 |
6,3 | 75-89 ans | 9,1 |
12,8 | 60-74 ans | 13,4 |
17,8 | 45-59 ans | 17,6 |
22,0 | 30-44 ans | 21,0 |
18,0 | 15-29 ans | 16,9 |
22,4 | 0-14 ans | 20,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Pierre-Vinoc Geslot est à l'origine du Sablé des Flandres, biscuit célèbre, d'une épaisseur relativement fine, de type "quart de cercle". La production de cette usine était expédiée dans toute la France depuis la gare voisine de Ronchin[35]. Plus d'une centaine de produits différents y furent fabriqués avant la seconde guerre mondiale.
En 1912, la biscuiterie Geslot-Voreux est transférée de Lille à Faches après l'incendie de l'usine lilloise. Dans les années 1970, l'entreprise Geslot dépose le bilan puis est rachetée par différentes enseignes avant de devenir, en 1979, la propriété de la Biscuiterie Nantaise.
1984, un incendie ravage l'usine qui est définitivement fermée.
C'est à Faches-Thumesnil que fut fabriquée la limonade Reina, "la reine des limonades" dont la publicité a été jouée par Fernandel. L'ancienne fabrique située rue Carnot est devenue un atelier de travail protégé avant de laisser la place à un ensemble de logements, l'ilot Reina.
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Les armes de Faches-Thumesnil se blasonnent ainsi :Écartelé : aux 1 et 4 : de sable à six besants d'or 3 et 3, au lion du même, armé et lampassé de gueules brochant sur le tout (d'après Faches), aux 2 et 3 : d'azur à l'écusson d'argent plain, surmonté de trois étoiles à six branches d'or rangée en chef.(Thumesnil)
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