Fabas est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
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Fabas | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges |
Maire Mandat |
Alain André Estrade 2020-2026 |
Code postal | 31230 |
Code commune | 31178 |
Démographie | |
Gentilé | Fabassiens |
Population municipale |
200 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 18′ 54″ nord, 0° 53′ 44″ est |
Altitude | Min. 256 m Max. 357 m |
Superficie | 18,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Cazères |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touch, le ruisseau du Touch de Manan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Fabas est une commune rurale qui compte 200 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 901 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Fabassiens ou Fabassiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre de Saint-Pé-d'Arès, classée en 1991.
La commune de Fabas se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 55 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 27 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 20 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de L'Isle-en-Dodon[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Peyrissas (3,3 km), Coueilles (4,0 km), Lussan-Adeilhac (4,1 km), Riolas (4,3 km), Labastide-Paumès (4,3 km), Saint-Frajou (4,3 km), Castelgaillard (4,5 km), Eoux (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Fabas fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Saint-Frajou | Coueilles | Castelgaillard, Labastide-Paumès |
Salerm | ![]() |
Polastron |
Saint-André | Eoux, Peyrissas | Lussan-Adeilhac |
La superficie de la commune est de 1 868 hectares ; son altitude varie de 256 à 357 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Touch, le ruisseau du Touch de Manan, le ruisseau d'Auban, le ruisseau d'Auguères, le ruisseau de Carpou, le ruisseau de l'Andorte, le ruisseau de Saint-Pé, le ruisseau du Grand Bois, le ruisseau du Traqué, le ruisseau Tirelech et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le Touch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé 29 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982[16] et qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 933,1 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 39 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23] : la « forêt et lac de Fabas » (831 ha), couvrant 5 communes du département[24] et les « prairies humides du Touch à Fabas » (86 ha), couvrant 2 communes du département[25].
Fabas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[I 2],[27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), prairies (29,9 %), forêts (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), eaux continentales[Note 7] (1,9 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par la route départementale D 23 venant du Pouy-de-Touges puis la D 488.
Le territoire de la commune de Fabas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Touch. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1998, 1999 et 2009[31],[29].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Fabas est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de Fabas. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[32],[33]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 128 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 128 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Pour 1939-1945 voir :
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[36],[37].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Fabas faisait partie de l'ex-canton de L'Isle-en-Dodon) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Portes du Comminges.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1968 | ? | Jules-Jean Lassère | Droite | Membre de la Chambre d'agriculture de Haute-Garonne |
mars 2001 | 2008 | Jean-Claude Larrieu | ||
mars 2008 | En cours | Alain Estrade | Retraité Fonction publique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2019, la commune comptait 200 habitants[Note 8], en diminution de 3,85 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[42] | 1975[42] | 1982[42] | 1990[42] | 1999[42] | 2006[43] | 2009[44] | 2013[45] |
Rang de la commune dans le département | 288 | 283 | 343 | 331 | 349 | 366 | 376 | 386 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Fabas fait partie de l'académie de Toulouse.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 85 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 189 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 280 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 9,1 % | 5,2 % | 5,8 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 120 personnes, parmi lesquelles on compte 65 % d'actifs (59,2 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 35 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 73, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,2 %[I 11].
Sur ces 73 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun et 13,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
18 établissements[Note 11] sont implantés à Fabas au [I 14]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 16,7 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 18 entreprises implantées à Fabas), contre 7,9 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 35 | 23 | 21 | 21 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 459 | 1 390 | 1 354 | 1 384 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 35 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 23 en 2000 puis à 21 en 2010[48] et enfin à 21 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 40 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[49],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 459 ha en 1988 à 1 384 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 42 à 66 ha[48].
Église du hameau avec son cimetière d'origine romane, modifiée au cours des siècles, notamment par agrandissement des fenêtres du chœur. Elle est construite en pierre de taille enduite, le clocher-mur à l'ouest. L'édifice comprend le chœur, la nef unique et une chapelle latérale au nord. Le sol est constitué de dalles de pierre de grandeur inégale. Le plafond de la chapelle à petits caissons en bois peint (1696) est très rare dans la région. Le retable et les décors intérieurs sont du XVIIIe siècle.
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