Estrée-Blanche est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Estrée-Blanche
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Pas-de-Calais
Arrondissement
Béthune
Intercommunalité
Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
Article connexe: Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais.
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
Deux rivières coulent à Estrée-Blanche: le Surgeon et la Laquette (affluent de la Lys), la première se jetant dans la seconde[1].
Climat
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Milieux naturels et biodiversité
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Urbanisme
Typologie
Estrée-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Enquin-lez-Guinegatte, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 2 894 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (71,6%), prairies (21,1%), zones urbanisées (6,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Voies de communication et transports
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Estrées (1157); Strées (1203); Streis (1223); Estreis (1230); L’Estrée (1295); Estrées (1400); Estrehem (vers 1512); Estrée la Blanche (1528); Estrées-lez-Fléchinel et Estrée blanche (XVIIIe siècle)[12].
Estrée est un mot de l'ancien français, altération du latin strata[13], qui désignait une voie recouverte de pierres plates, racine adoptée par l'anglais (street), l'allemand (Straße) et le néerlandais (straat) ainsi que par la plupart des langues romanes (cf. le français estrade, battre l'estrade). Ce mot, estrée, a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il a été conservé dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[14]. Il passait effectivement à Estrée-Blanche la vingt-troisième branche de la voie militaire romaine rattachée à la cinquième chaussée[15].
La commune est toujours desservie par une ancienne voie romaine, dite chaussée Brunehaut, reliant Arras à Thérouanne, repérée aujourd'hui dans ces environs route départementale 341.
Avant la Révolution française, Estrée-Blanche est le siège de seigneuries dont celle de Criminil ou Créminil dont il reste le château.
Les seigneurs d'Estrée-Blanche avaient pour armes «d'argent à trois merlettes de sable»[16], armes proches de celle de la célèbre famille d'Estrées mais les membres de cette dernière semblent provenir d'un autre Estrées, nom très répandu.
Durant la guerre de Succession d'Espagne lors du siège de Lille (1708), le 2 septembre, le prince Eugène de Savoie-Carignan porte deux colonnes de son armée vers Estrée-Blanche. Une autre colonne sous la conduite du duc de Malborough se dirige vers Divion[17].
Estrée-Blanche est située à l'extrémité du bassin minier Nord - Pas-de-Calais. Une fosse a été ouverte sur la commune vers 1856[18].
Un décret impérial du 31 août 1858 accorde aux sieurs Félix Lequien, Tétin-Desgaspary, Alexandre-François Pinard, Adrien Mathieu et Benoit Furne la concession sur les communes d'Enquin et Estrée-Blanche. Dans ce décret l'article 2 précise le nom de la concession concession de Fléchinelle[19]. Il ne reste de cette époque que l'habitat typique.
Le 5 juillet 1917, un aérodrome est implanté à Estrée-Blanche accueillant le no56 Squadron d'aviation anglais[20].
Politique et administration
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Découpage territorial
Commune et intercommunalités
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Circonscriptions administratives
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Circonscriptions électorales
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Élections municipales et communautaires
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais.
Ancien employéRéélu pour le mandat 2014-2020[22],[23] Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25]
Équipements et services publics
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Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Estrée-Blanchois[26].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2019, la commune comptait 917 habitants[Note 3], en diminution de 3,47% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
300
330
359
374
394
413
424
416
453
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
430
426
440
494
544
584
570
564
625
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
824
998
1 158
1 487
1 507
1 264
1 207
1 352
1 180
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 164
1 093
1 068
1 005
988
928
918
911
932
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
951
917
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8%, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 456 hommes pour 478 femmes, soit un taux de 51,18% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
0,6
4,9
75-89 ans
9,4
14,3
60-74 ans
15,1
19,0
45-59 ans
17,7
20,1
30-44 ans
19,0
20,5
15-29 ans
17,9
21,0
0-14 ans
20,3
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monument historique
Le château de Créminil fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [33],[Note 4].
C'est la famille Le May qui fit construire ce château en 1443. Il fut restauré après les dégâts causés par les troupes du XVIesiècle. Les habitants de ce château sont la famille Le May, en 1540 Hugues de Buleux, en 1670 Antoine de Vignacourt et la famille Le Merchier de 1687 à la Révolution.
Le côté ouest du château.
Vue sur la cour intérieure.
Les tourelles et le pont levis.
L'entrée du château.
Autres monuments
L'église Saint-Vaast, comme un certain nombre d'églises d'Artois, possède une flèche à crochets.
Le centre de soins de la société de secours minière.
L'église Saint-Vaast.
Le monument aux morts.
Les corons.
Le centre de soins.
Personnalités liées à la commune
Seigneurs de Créminil
Aux XVIIeetXVIIIesiècles, la famille Le Merchier possède la seigneurie de Créminil ou Criminil, dont elle possède le château[35].
Antoine François Le Merchier, fils d'Antoine II seigneur de Linzeux et d'Humerœuil, chevalier, est seigneur de Créminil au XVIIIesiècle. Il épouse Caroline Vanderbeken par contrat de mariage du . Il remplit la fonction de conseiller au Conseil provincial d'Artois puis de président du même conseil. Il est également commissaire du roi aux États d'Artois depuis le retour de la province à la couronne de France
François Joseph Le Merchier, seigneur de Créminil, fils d'Antoine François, prend pour femme Marie Louise Cochet.
Jean Louis Le Merchier, fils de François Joseph, écuyer, nait le . Il bénéficie le , en même temps que son frère Louis François Joseph, seigneur de Tourillon, d'une sentence de noblesse. La même sentence le condamne à trente livres d'amende pour s'être attribué la qualité de Messire[35]. Il est seigneur de Criminil, Tourillon, Quinquempois, Wep, lieutenant d'infanterie au régiment de Monaco, actuellement Flandres, et habite Saint-Omer. Il fait l'objet en septembre 1783 de lettres données à Versailles lui accordant la chevalerie héréditaire, l'autorisation de mettre une couronne de comte sur ses armes et de prendre deux lévriers pour supports[36]. En septembre 1786, des lettres données à Versailles lui accordent le titre de comte sans qu'il soit obligé de l'affecter à une terre en particulier. Un de ses frères mort en 1742 a servi dans l'une des quatre compagnies des gardes du corps du roi[37].
François Valentin Le Merchier, fils aîné de Jean-Louis, a été pourvu, après preuves de noblesse faites, d'une charge de Madame, épouse du Monsieur, frère du roi[36]En 1786, il est capitaine au régiment Royal-Roussillon (cavalerie). Son frère cadet est en 1786 lieutenant au régiment de Champagne et a fait avec distinction les six dernières campagnes de la guerre d'Amérique. Le frère puîné est lieutenant au régiment Royal (infanterie)[37].
Seigneurs d'Estrée-Blanche
Jean dit Malet de la Viesville seigneur d'Estrée-Blanche, chambellan de Philippe-le-Bon[38].
Pierre Isidore de Lannoy est seigneur d'Estrée-Blanche au XVIIIesiècle. Il est conseiller honoraire au conseil d'Artois en 1744 puis secrétaire du roi en la chancellerie d'Artois le . Il meurt en exercice le . Il avait épousé Antoinette Françoise Julie Le Saffre. Leurs enfants, Bonne Charlotte Françoise Joseph de Lannoy, Isidore Alexandre Joseph Xavier de Lannoy, Noël Marie Joseph de Lannoy et Pierre Antoine de Lannoy, tous frères et sœurs, sont déclarés nobles par une sentence de noblesse rendue le [35].
Autres personnalités
Estrées devenue Estrée-Blanche lien possible avec la famille d'Estrées dont les ducs d'Estrées[39].
Article connexe: Armorial des communes du Pas-de-Calais.
La commune ne dispose pas de blason.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les façades, toitures et douves du château, ainsi que le parc boisé qui l'entoure avec l'allée de tilleuls qui mène au château (cad. allée de tilleuls, au débouché du CD 186: C 26, 30; parc boisé délimité par la rivière la Laquette: C 454, 455; douves: C 28, 33; terrain entourant le château: C 29, 34; bâtiments du château et cour intérieure: C 35) sont classés monument historique par arrêté du 19 avril 2005. Le parc du château de Créminil est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 27 septembre 1946
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Auguste Longnon -Les noms de lieu en France: leur origine, leur signification, leurs transformations -Ayer Publishing - 1973 -
Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, pg 32.
Pierre-Nicola Grenier, Charles Dufour, Jacques Garnier - Introduction à l'histoire générale de la Picardie - volume 3 page 490 - Duval et Herment - 1856 -- numérisé par Google Books.
M. Cousin, «Trois voies romaines du Boulonnais», dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 404, lire en ligne.
Madgett -Histoire de Jean Churchill, duc de Marlborough - 1808 - Volume 3 page 224 - archive cantonale et universitaire de Lausanne -numérisé par Google Books
Recueil consulaire contenant les rapports commerciaux des agents belges à l'étranger- 1858 - page 491 - archive de l'université Harvard -numérisé par Google Books
Annales des mines: ou recueil de mémoires sur l'exploitation des mines - cinquième série tome XIII page 206 - 1858 -Éditeurs Dalmont-Dunot 49 quai des augustins à Paris - archive de l'université du Michigan - numérisé par Google Books
James J. Hudson -in Clouds of glory :americain airmen who flew with british during the great War - page 109 -1990 -archive de université du Kansas - numérisé par Google Books
«Estrée-Blanche: Gérard Traisnel de retour à la mairie pour… déposer son bulletin dans l’urne», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Estrée-Blanche: Bernard Delétré, réélu maire sans aucune opposition: Il n'y a plus d’opposition à Estrée-Blanche, la liste de Bernard Delétré ayant été entièrement élue. Ce vendredi soir, les membres du nouveau conseil municipal l’ont donc reconduit à l’unanimité à la tête de la commune», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 85, lire en ligne.
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 116-117, lire en ligne.
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 118, lire en ligne.
Corneille Strobant -Histoire de la commune de Virginal - volume 3 page 513 - Édité chez Dehou - 1853 - Numérisé par Google Books
Luc-Normand Tellier - Face aux Colbert: les Le Tellier, Vauban, Turgot... et l'avènement du libéralisme - Édité par PUQ - 1987 -page 711 -(ISBN2760504611 et 9782760504615).
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