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Esquiule [ɛskjul] est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Esquiule

L’église de l’Immaculée-Conception.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Maryse Artigau
2020-2026
Code postal 64400
Code commune 64217
Démographie
Gentilé Esquiulais
Population
municipale
538 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 41″ nord, 0° 42′ 25″ ouest
Altitude Min. 190 m
Max. 661 m
Superficie 28,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Esquiule
Géolocalisation sur la carte : France
Esquiule
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Esquiule
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Esquiule

    La commune est géographiquement située en Béarn, malgré son attachement à la Soule tant au niveau historique, culturel que linguistique. En effet 62,85 % de sa population parlait le basque en 2010[1].

    Le gentilé est Esquiulais[2] (ou Eskiulatar[3] en basque).


    Géographie



    Localisation


    La commune d'Esquiule se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[4].

    Elle se situe à 43,5 km par la route[Note 1] de Pau[5], préfecture du département, et à 10,6 km d'Oloron-Sainte-Marie[6], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Féas (4,5 km), Moumour (4,8 km), Orin (5,1 km), Barcus (5,2 km), Géronce (5,3 km), Orin (5,6 km), Saint-Goin (5,9 km), Verdets (6,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Esquiule fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[8].

    Communes limitrophes d’Esquiule[9]
    Géronce Orin
    (par un quadripoint),
    Moumour
    Barcus Oloron-Sainte-Marie
    Aramits Ance Féas

    Hydrographie


    Réseaux hydrographique et routier d'Esquiule.
    Réseaux hydrographique et routier d'Esquiule.

    La commune est drainée par le Joos, le Vert, le Littos, le Josset, Bouhatéko erreka, un bras du Joos, un bras du Ruisseau le Joos, un bras du Vert, le ruisseau couéüs, le ruisseau de Cambillou, le ruisseau Gorria, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 43 km de longueur totale[10],[Carte 1].

    Le Joos, d'une longueur totale de 35,6 km, prend sa source dans la commune de Montory et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Préchacq-Josbaig, après avoir traversé 11 communes[11].

    Le Vert, d'une longueur totale de 34,9 km, prend sa source dans la commune d'Arette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Moumour, après avoir traversé 6 communes[12].

    Le Littos, d'une longueur totale de 13,1 km, prend sa source dans la commune d'Aramits et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Vert à Esquiule, après avoir traversé 4 communes[13].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 377 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[19] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[20],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 341,2 mm pour la période 1981-2010[21]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 32 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[23], à 13,4 °C pour 1981-2010[24], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[25].


    Milieux naturels et biodiversité



    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[27], d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[28],[Carte 2].


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 7] sont recensées sur la commune[29],[Carte 3] :


    Urbanisme



    Typologie


    Esquiule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[32],[33],[34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35],[36].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,1 %), prairies (34,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), terres arables (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones urbanisées (0,1 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].


    Lieux-dits et hameaux


    Huit quartiers composent la commune d'Esquiule[38] :


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune d'Esquiule est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vert, le Littos et le Joz erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 2008, 2009 et 2014[41],[39].

    Esquiule est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[42]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[43],[44].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[45]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Esquiule.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Esquiule.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 95 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[48].


    Toponymie



    Attestations anciennes


    Le toponyme Esquiule apparaît[49] sous les formes Esquiula, Squiule et Esquiulle (respectivement 1542 pour les deux premiers, et 1548, réformation de Béarn[50]).


    Étymologie


    Selon Jean-Baptiste Orpustan, Esquiule provient du basque ezkiola, « la cabanne des tilleuls » avec assimilation vocalique romane -iola > -iule. Le nom basque moderne a été calqué sur le nom roman[51].


    Graphie en langues locales


    Son nom basque actuel est Eskiula[3] et Esquiula ou Esquiule en béarnais.

    Panneau de signalisation bilingue (français et basque).
    Panneau de signalisation bilingue (français et basque).

    Histoire


    La Coutume de Soule, écrite le par Jacques de Béla[52] est un document qui décrit la société et les institutions de la Soule au Moyen Âge et même au-delà. La Soule est divisée en trois messageries et Esquiule fait partie de la messagerie de Haute-Soule qui comprend dix-neuf paroisses. Cette messagerie est divisée en deux dégairies ou vics : le val dextre et le val senestre[53].

    Paul Raymond[49] note que la seigneurie d'Esquiule dépendait de la baronnie de Mesplès[54]. Esquiule est souvent énumérée dans les listes de communes souletines. Pourtant ce village, de création relativement récente (au milieu du XVe siècle), a bien été fondé sur des terres béarnaises  même si sa population a été constituée de colons venus des terres basques situées plus à l'ouest. De langue basque, la paroisse n'en est pas moins demeurée sous juridiction béarnaise (dépendant tant de la subdélégation que de la sénéchaussée d'Oloron[55]), et a été rattachée au canton d'Aramits à la départementalisation en 1790. On peut d'ailleurs préciser que le , la population a réclamé par référendum son rattachement au canton basque de Barcus, ce qui ne lui a pas été concédé[56]. On a donc affaire ici à une commune de culture basque en terres béarnaises. En matière pastorale, Esquiule n'est d'ailleurs pas membre de la commission syndicale du Pays de Soule, propriétaire des terres de pacage indivises, mais a conclu deux accords (le premier en 1456 et le second en 1652) pour l'utilisation de certains terrains d'altitude de la province historique[57].


    Culture basque


    Au XXIe siècle encore, la commune fait partie d'un canton ainsi que d'une intercommunalité béarnaise. Il s'agit donc d'une commune de culture et de langue basque en terre béarnaise. Selon l'Académie de la langue basque, Esquiule fait partie de la Soule[58]. L'attachement à la culture basque et souletine est toujours ancré de nos jours. Esquiule a notamment organisé la pastorale souletine de 1912 sur le thème de Napoléon, de 1955 sur le thème de Matalas et de 2000 sur le thème de Maddalena De Jauréguiberry. Elle possède une association de danses souletines. Esquiule est également membre du syndicat intercommunal de soutien de la culture basque.


    Politique et administration


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Joseph Murcuillat    
    1791 1792 Pierre Andère-Hagolabustan    
    1792 1805 Pierre Lepphaille    
    1805 1812 Jean Pierre Castillon    
    1812 1813 Joseph Poutchoue    
    1813 1815 Martin Castège    
    1815 1831 Jean Pierre Castillon    
    1831 1837 Jean Pierre Quintaburu    
    1837 1848 Alexis Castéjurry    
    1848 1871 Simon Etchanchu Espelet    
    1871 1876 Pierre Narbéburu    
    1876 1881 Pierre Legris    
    1881 1892 Jean Etchégorry    
    1892 1896 Pierre Narbéburu    
    1896 1901 Simon Augé Eyheralt    
    1901 1904 Pierre Berho    
    1904 1925 Thomas Solougaray    
    1925 1945 Pierre Etchart Bichar    
    1945 1949 Armand Berdot    
    1949 1959 Albert Lepphaille    
    1959 1969 André Orgambide    
    1969 1983 Jean-Pierre Rousseu    
    1983 1995 Jean Berdot    
    1995 2008 Laurent Chabalgoity    
    2008 2016 Jean Bedecarrax    
    2016 en cours Maryse Artigau    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité


    La commune fait partie de quatre structures intercommunales[59] :


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].

    En 2019, la commune comptait 538 habitants[Note 11], en diminution de 0,19 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5131 2741 3821 3621 3821 4101 3901 3201 251
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2811 2361 2211 1691 1171 0891 0571 0121 030
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    966975918814836804808741639
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    617538497474523500541548534
    2014 2019 - - - - - - -
    539538-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune fait partie de l'aire urbaine d'Oloron-Sainte-Marie.


    Enseignement


    La commune dispose d'une école élémentaire publique[64].


    Économie


    L'activité est principalement agricole (élevage, pâturages, polyculture, vigne). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.


    Culture locale et patrimoine



    Patrimoine linguistique


    Carte des sept provinces basques (1), 1863
    Carte des sept provinces basques (1), 1863
    Carte des sept provinces basques (2), 1863
    Carte des sept provinces basques (2), 1863

    Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Esquiule dans l'aire bascophone.

    Le Recueil des idiomes de la région gasconne réalisé en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour Esquiule une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en basque.

    La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans". La commune d'Esquiule est située dans l'aire bascophone.

    D'après la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque], Esquiule est située dans l'aire bascophone, et plus précisément de dialecte souletin. Son auteur Pedro de Yrizar estime dans les années 1970-1972 le nombre de locuteurs basques à 100%, soit l'un des taux les plus hauts de Soule. Dans le choix des communes dites les plus adaptées pour réaliser une étude linguistique sur le dialecte souletin, l'auteur, assisté du linguiste et philologue René Lafon, précise pour Esquiule : " localité en dehors des limites de la Soule ; frontière basco-romane ".


    Patrimoine civil



    Patrimoine religieux


    L'église de l'Immaculée-Conception[65] date du XIXe siècle.


    Équipements


    La commune dispose d'une école primaire.


    Personnalités liées à la commune



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. « Carte hydrographique d'Esquiule » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Esquiule », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Esquiule », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


    1. Euskal Herriari Begira, Udalbiltza. Voir l'article sur le pourcentage des bascophones par commune au Pays basque français en 2010.
    2. Gentilé sur habitants.fr
    3. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    4. « Métadonnées de la commune d'Esquiule », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Esquiule et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Esquiule et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches d'Esquiule », sur www.villorama.com (consulté le ).
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    9. Carte IGN sous Géoportail
    10. « Fiche communale d'Esquiule », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    11. Sandre, « le Joos ».
    12. Sandre, « le Vert ».
    13. Sandre, « le Littos ».
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    18. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    19. « Station Météo-France Oloron-Ste-Mari - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Esquiule et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    51. La mise par écrit de La Coutume de Soule fut demandée par lettres patentes du roi François Ier, du . Le , elle était rédigée. La première publication a été imprimée en 1553.
    52. La coutume de Soule
    53. La baronnie de Mesplès fut établie en 1633. Elle comprenait Esquiule, Berbielle et Illiasse. Elle dépendait de la vicomté de Béarn. Mesplès est le nom de la famille pour laquelle la baronnie fut érigée.
    54. Voir l'article « Oloron » du dictionnaire topographique de Paul Raymond.
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    63. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Esquiule%20%2864%29}}.
    64. Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église de l'Immaculée-Conception

    Voir aussi



    Articles connexes



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    [de] Esquiule

    Esquiule ist eine französische Gemeinde mit 538 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Pyrénées-Atlantiques in der Region Nouvelle-Aquitaine (vor 2016: Aquitanien). Sie gehört zum Arrondissement Oloron-Sainte-Marie und zum Kanton Oloron-Sainte-Marie-1 (bis 2015: Kanton Oloron-Sainte-Marie-Ouest).

    [en] Esquiule

    Esquiule (French pronunciation: ​[ɛskjul]; Basque: Eskiula)[3] is a commune in the Pyrénées-Atlantiques department in south-western France.[4]
    - [fr] Esquiule

    [ru] Эскиюль

    Эскию́ль (фр. Esquiule) — коммуна во Франции, находится в регионе Аквитания. Департамент — Атлантические Пиренеи. Входит в состав кантона Олорон-Сент-Мари-1. Округ коммуны — Олорон-Сент-Мари.



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