Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aude, le ruisseau de Fa, le ruisseau de Couleurs, le ruisseau de Granès et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (les «hautes Corbières» et le «pays de Sault») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Espéraza est une commune rurale qui compte 1 729 habitants en 2019. Elle appartient à l'unité urbaine d'Espéraza. Ses habitants sont appelés les Espérazannais ou Espérazannaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Michel, classée en 1956 et inscrite en 1956, et le Pont, inscrit en 1948.
Géographie
Localisation
Espéraza est une commune située dans la haute vallée de l'Aude, sur l'Aude, entre Couiza et Quillan.
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Espéraza se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[2].
Voies de communication et transports
Accès SNCF: gare d'Espéraza sur la ligne Carcassonne - Rivesaltes.
ancienne gare devenue musée
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique «Côtiers méditerranéens»[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par l'Aude, le ruisseau de Fa, le ruisseau de Couleurs, le ruisseau de Granès, Rec d'Aval et le ruisseau de Pradines, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[6].
Le ruisseau de Fa, d'une longueur totale de 14,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-de-Paracol et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[7].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Granes», sur la commune de Granès, mise en service en 1991[13] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 718 mm pour la période 1981-2010[15].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 33 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[17], à 14,1°C pour 1981-2010[18], puis à 14,5°C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive oiseaux[21]::
le «pays de Sault», d'une superficie de 71 499ha, présentant une grande diversité d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espèces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espèces forestières comme le pic noir[22];
les «hautes Corbières», d'une superficie de 28 398ha, accueillant une avifaune riche et diversifiée: rapaces tels que les Busards, l'Aigle Royal, le Circaète Jean-le-Blanc, qui trouvent sur place des conditions favorables à la nidification et à leur alimentation du fait de l'importance des milieux ouverts[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24]:
les «pelouses du plateau de Rennes-le-Château» (738ha), couvrant 3 communes du département[25] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[24]:
les «Corbières occidentales» (59 005ha), couvrant 66 communes du département[26];
le «plateau de Puivert» (8 514ha), couvrant 11 communes du département[27].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Espéraza.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Espéraza est une commune rurale[Note 7],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[29].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Espéraza, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[I 2] et 4 684 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,7%), zones agricoles hétérogènes (37,3%), zones urbanisées (13%), forêts (7,1%)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Espéraza est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Fa et l'Aude. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1992, 1996, 2009, 2018, 2019 et 2020[33],[31].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Espéraza.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 138 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1138 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 94% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[35].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].
La commune est en outre située en aval des barrages de Matemale et de Puyvalador, deux ouvrages de classe A[Note 8], situés dans le département des Pyrénées-Orientales. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[38].
Toponymie
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Histoire
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En 1154, le chevalier Raimon de Niort possède Espéraza. Il semble que le lieu appartienne à la même famille au moins depuis l'an 1000 jusqu'à la fin du XIIIesiècle. Il existait un château au lieu de Caderonne au XIIesiècle, propriété d'une autre famille[39].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Espéraza est membre de la communauté de communes des Pyrénées audoises [40], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Quillan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Limoux, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[40].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Haute-Vallée de l'Aude pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[40], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2019, la commune comptait 1 729 habitants[Note 9], en diminution de 13,64% par rapport à 2013 (Aude: +2,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 137
1 390
1 211
1 301
1 403
1 472
1 393
1 455
1 470
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 382
1 613
1 662
1 820
1 720
1 747
1 792
2 199
2 373
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 527
2 926
2 607
2 266
2 877
3 118
3 015
2 915
2 898
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 939
2 766
2 529
2 512
2 250
2 129
2 166
2 174
2 063
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 960
1 729
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école élémentaire.
Espéraza dispose sur son territoire d'une école maternelle (45 élèves en 2016)[48] et d'une école primaire (108 élèves en 2016)[49].
Manifestations culturelles et festivités
Accueil chaque début septembre du festival "Polyphonie en Haute vallée de l'Aude" organisé par l'association "les amis du Gesppe".
Course du boeufLa course du boeuf. Faire courir le bœuf (faïre courrer lé biou) à travers le village, avant de l’abattre est une très vieille tradition espérazannaise. Bien entendu il s’agit le plus souvent d’une vache. Elle est précédée par un morceau de cuir roulé (pays de tanneries): lé quer, tiré par les plus courageux, attaché à une corde. La foule des «aficionados» excite l’animal par derrière. Une délibération du conseil municipal du 1.2.1909 p. 44d, nous dit que Bruneau Jules, ouvrier chapelier, réclame des dommages pour un accident à lui survenu à Espéraza le 21.5.1908 au lieu-dit Le Pont-Neuf. Il a été renversé par la foule qui faisait «courir le bœuf»; fracture de la rotule. En dépit de l’interdiction, par arrêté municipal, de la course du bœuf depuis 1892 les courses continuent. Elles ont probablement cessé avant la 2° guerre mondiale, précision à trouver.
Santé
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La commune possède une maison de retraite et un centre alzheimer.[réf.nécessaire]
Sports
Cyclisme sur route
Grand Prix cycliste d'Espéraza.
Ce critérium fut créé en 1935. Sa dernière édition date de 1967. Il fut remporté cette année-là par le belge Joseph Soeters. De grands noms du cyclisme participèrent à ce grand prix: l'italien Pierre Brambilla, vainqueur en 1943; le belge Lucien Vlaemynck, deuxième en 1945; Robert Chapatte, vainqueur en 1952; Louison Bobet, vainqueur en 1954.
14eétape du Tour de France 2007.
Rugby à XV
Le Cercle Athlétique d'Espéraza devenu le Club athlétique omnisports Esperazanais puis le Couiza Esperaza entente sportive (COES) en 2001
Vice-champion de France de 1resérie en 2010
Champion du Languedoc de 1resérie en 2010
Champion de France de 2esérie en 2009
Champion du Languedoc de 2esérie en 2009
Vice-champion de France de 2esérie en 2005
Champion de France de 3edivision en 1959
Champion de France de 3esérie en 1925
Football
Équipe de l'AS ESPERAZA (dite ASE) crée en 2019 commençant en Division 4 du district de l'Aude et finissant premier de son championnat dès la première année ce qui lui permet de débuter en D3 dès 2020.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 944 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 708 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 380 €[I 7] (19 240 € dans le département[I 8]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 922 personnes, parmi lesquelles on compte 65,6% d'actifs (51,1% ayant un emploi et 14,5% de chômeurs) et 34,4% d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 12]. Elle compte 563 emplois en 2018, contre 510 en 2013 et 569 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 490, soit un indicateur de concentration d'emploi de 114,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,7%[I 13].
Sur ces 490 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 226 travaillent dans la commune, soit 46% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 77% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6% les transports en commun, 15% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
182 établissements[Note 12] sont implantés à Espéraza au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
182
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
19
10,4%
(8,8%)
Construction
21
11,5%
(14%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
50
27,5%
(32,3%)
Information et communication
5
2,7%
(1,6%)
Activités financières et d'assurance
3
1,6%
(2,7%)
Activités immobilières
9
4,9%
(5,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
24
13,2%
(13,3%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
36
19,8%
(13,2%)
Autres activités de services
15
8,2%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (50 sur les 182 entreprises implantées à Espéraza), contre 32,3% au niveau départemental[I 17].
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[50]:
Golgemma, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits chimiques (11 496 k€)
SA Espe, supermarchés (8 177 k€)
Sefa, fabrication de machines pour les industries textiles (3 679 k€)
Martinez Freres, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (424 k€)
Phichar, activités des sièges sociaux (381 k€)
Agriculture
1988
2000
2010
Exploitations
51
15
5
Superficie agricole utilisée (ha)
358
190
121
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Région viticole»[51]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[52]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 15] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 121ha[52].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La bibliothèque.
Église Saint-Michel d'Espéraza. L'Église (à l'exception des parties classées) a été inscrite au titre des monuments historiques en 1956[54]. Le mur recouvert de peintures murales qui se trouve dans la sacristie a été classé au titre des monuments historiques en 1956[54]. Église de style roman construite au XIIIesiècle au bord de l'Aude. Entièrement détruite en 1575 lors des combats qui opposent la population aux protestants qui se sont retranchés dans le village. Elle est reconstruite dans la première moitié du XVIIesiècle. Les travaux se termineront en 1664. Au XIXesiècle le mur de protection, côté rivière, est construit et l'entrée au pied de la tour est murée du côté de la place Rouget-de-l'Isle. L'église a été complètement rénovée entre 1995 et 2007 sous la municipalité Lafitte. En 2003, une statue de saint Jean-Baptiste, sans doute du XVIIIesiècle, a été découverte sous les pavages du chœur.
Dinosauria, le musée des dinosaures d'Espéraza.
Musée de la chapellerie.
Bibliothèque municipale.
Personnalités liées à la commune
Antoine Salva (1774-1806): général d'Empire né à Espéraza;
Marie Dénarnaud (1868-1953): servante de l'abbé Saunière, née à Espéraza;
Auguste Ferrié (1868-1932): général inventeur des transmissions militaires modernes, originaire de Limoux par son père. il vint souvent passer ses vacances enfant à Espéraza chez une de ses tantes et l'une des rues du village porte son nom;
Élie Sermet (1901-1944): né à Espéraza, ouvrier chapelier, syndicaliste, résistant, déporté et décédé au camp Dachau[55];
Alexandre Iché (1909-1980): joueur de rugby, champion de France avec Narbonne en 1936 et vice-champion en 1933 avec ce même club, né à Espéraza;
Pierre-Marie Rougé (1910-1977): ecclésiastique et évêque de Nîmes, né à Espéraza;
Pierre François Fau dit Farvèze (1912-1999): peintre, styliste et décorateur, né à Espéraza;
Paul Barrière (1920-2008): ancien président de la Fédération française de rugby à XIII et fondateur de l'International Football Association Board, né à Espéraza;
Jean Clottes (1933-): préhistorien, né à Espéraza;
Jean-Pierre Boccardo (1942-2019): athlète spécialiste du 400 mètres, né à Espéraza.
Claude et Joseph GAUDISSARD: voir article sur généawiki 11129-Espéraza/Quelques personnalités
Jean Le Loeuff (1965-): paléonthologue, directeur du Musée des Dinosaures (Dinosauria)
Héraldique
Blasonnement de la commune: D'argent au chevron de gueules accompagné de trois tourteaux d'azur.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[37].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Fédié, Louis, 1815-1899., Le comté de Razés et le diocèse d'Alet, Nîmes, Lacour, , 233p. (ISBN2-84149-235-4 et 9782841492350, OCLC470067373, lire en ligne)
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