Esbarres [ɛbaʁ] est une commune française située dans le canton de brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Esbarres | |
![]() Église paroissiale de la Nativité à Esbarres. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Beaune |
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de Saône |
Maire Mandat |
Stéphanie Mevolhon 2020-2026 |
Code postal | 21170 |
Code commune | 21249 |
Démographie | |
Population municipale |
677 hab. (2019 ![]() |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 05′ 43″ nord, 5° 12′ 56″ est |
Altitude | Min. 177 m Max. 197 m |
Superficie | 15,86 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brazey-en-Plaine |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Magny-lès-Aubigny | Brazey-en-Plaine | ![]() | |
Charrey-sur-Saône | N | Saint-Usage | ||
O Esbarres E | ||||
S | ||||
Bonnencontre | Pagny-la-Ville | Pagny-le-Château |
Esbarres est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), prairies (18,2 %), forêts (14,1 %), zones urbanisées (6,3 %), eaux continentales[Note 3] (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Arconcey, Fangy, Visain, les Barres d’Orsan et les Barres de Villars sont à l’origine d’Esbarres.
Esbarres était un lieu de passage à gué pour les voies romaines. Différents vestiges ont été découverts sur le territoire de la commune : extrémité d'un fourreau en bronze, statuette de gladiateur et plus récemment un "trésor" comprenant 236 monnaies et 3 bijoux visibles au Musée archéologique de Dijon.
La chapelle Saint-Nicolas devient, au XIIIe siècle, Notre-dame d'Arconcey puis d'Esbarres dont il ne reste que le portail. De la chapelle Sainte-Anne et de la "maladrerie" de Villars, il ne reste rien.
Un remarquable retable sculpté et doré du XVIe siècle, d'influence flamande, représente les douze apôtres groupés deux par deux de part et d'autre du Couronnement de la Vierge, retable commandé et financé par Benigne Serré (source Gallica). C'est l'un des retables encore visibles de nos jours dont les apôtres composent l'ornement, à rapprocher en Bourgogne-Franche-Comté de ceux de Lugny (Le Christ et les Apôtres daté de 1528), de Nolay (visible au musée du Louvre et provenant de la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Martin) et de Cernay-l'Église[8].
Une pietà polychrome du XVIe siècle et trois statues en pierre sont encore visibles ainsi que les pierres tombales des Jacquot et des Berbis de Rancy. À noter que le porche de l'église est classé et que l'on peut y admirer un superbe tympan. Archiprêtré du diocèse de Chalon, la paroisse fut réunie au diocèse de Dijon par le Concordat.
Le château de la Nivelle ayant appartenu à Jacquot de Trémont et celui de Fangy, sont entièrement détruits. Un château identique existe encore à Longecourt-en-Plaine. Un grand incendie détruit Fangy à la fin du XIXe siècle : au cimetière, une stèle rappelle le sacrifice des pompiers et volontaires morts pendant cet accident.
À l'initiative d'Ernest Begin (maire jusqu'en 1965), d'Henri Fort (maire de 1965 à 1989), et des maires suivants, le village s'est équipé (réseau d'eau, terrain de sport, école maternelle, camping...) et a entretenu son patrimoine (réfection de l'église, de la cure transformée en mairie, de la salle de Villars, du cimetière, de la toiture de l'ancienne mairie, mais aussi suppression du dépotoir route d'Aubigny, création d'un local pompiers et d'un local technique pour l'employé communal...).
Depuis , la nouvelle municipalité, conduite par Maurice Vachet, réalise les équipements nécessaires à la vie du village : nouveau groupe scolaire, poursuite de l'aménagement des locaux techniques pour les pompiers et l'ouvrier municipal, réfection des trottoirs, pose de points lumineux… Depuis 2011, la commune dispose d'une salle multi-activités équipée pour fêtes, expositions, réunions de 150 personnes et d'une salle consacrée aux associations locales pouvant accueillir 100 personnes (accessibilité en cours).
![]() |
Blasonnement :
« De gueules aux trois barres d'or, celle du milieu chargée de trois annelets du champ. » |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1965 | Henri Fort | SE | ||
1989 | Daniel Freitag | PS | Professeur, Conseiller Général du canton de Saint-Jean-de-Losne (1979-2004) | |
2001 | 2014 | Maurice Vachet | SE | Retraité |
2014 | 2020 | Corinne Sirugue | SE | Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs |
2020 | En cours | Stéphanie Mevolhon | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 677 habitants[Note 4], en diminution de 7,13 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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939 | 1 035 | 998 | 1 094 | 1 125 | 1 112 | 1 127 | 1 145 | 1 173 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 200 | 1 215 | 1 184 | 1 178 | 1 167 | 1 048 | 1 000 | 968 | 948 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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866 | 851 | 783 | 685 | 675 | 660 | 634 | 645 | 672 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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673 | 653 | 621 | 633 | 646 | 621 | 733 | 748 | 734 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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690 | 677 | - | - | - | - | - | - | - |
En raison de ses efforts pour la qualité de son environnement nocturne, la commune a été labellisée « Village 2 étoiles », en 2013[13]. Le label est décerné par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) et compte 5 échelons. Un panneau, disposé aux entrées du village, indique cette distinction.