Eps, connue également sous le nom de Eps-Herbeval, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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La commune est drainée par la rivière d'Eps, cours d'eau naturel de 5 km, affluent du fleuve côtier la Canche par la Ternoise. Elle prend sa source dans la commune de Boyaval et se jette dans la Ternoise au niveau de la commune d'Anvin[1].
Milieux naturels et biodiversité
Le territoire de la commune est situé, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF): le site de la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. La Ternoise, avec ses 25 km de vallée étroite, a des versants occupés par des bois, des pelouses, des prairies et des lisières arbustives, et son plateau limoneux est utilisé pour la culture. Le versant droit de la Ternoise est entaillé par de nombreuses vallées sèches drainant les collines crayeuses de l’Artois[2].
Urbanisme
Un ancien panneau d'entrée de commune.
Typologie
Eps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (64,2%), prairies (24,3%), zones urbanisées (7,7%), forêts (3,8%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Voies de communication et transports
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Toponymie
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Eps était connu en 1196 comme Eiz (cartulaire de Thér., p.75). Ays en 1273 (charte de Saint-Bert. n° 1154), Es en 1295 (ch. d'Art., A. 40), Hes en 1296 (D. Bét., cart. d'Auchy, p.395), Ez au XIVesiècle. (bull. Comité des trav. liistor., 1897, p.251), Eepz en 1407 (Arch. nat., P. 2060), Eez en 1415 (cart. ms. du chap. d'Arr., f° 35 r°), Eyps en 1422 (cart. de Thér., p.363), Dexz en 143o (Arch. nat., JJ. 998, n° 3, f 20 v°), Epx en 1444 (cart. des charitables de Béth., P 1).
Herbeval était connu en 1121 sous le nom d' Herbouval (charte d'Artois, Ricouart, p.342), Erboval en 1206 (cartulaire de Thér., p.88), Heberval en 1469 (Arch. nat., J. 1003, f° 16 v°)[10].
Histoire
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Circonscriptions d'Ancien Régime
Eps, en 1789, faisait partie de la sénéchaussée de Sait-Pol et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, d'abord diocèse de Thérouanne, puis de Boulogne, doyenné de Saint-Pol, était consacrée à saint Martin et avait Hestrus pour secours[10].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[11] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[12]. À l'initiative des intercommunalités concernées[13], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de:
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[Note 3];
- la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [14],[15].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [16].
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Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) constitué des communes de Boyaval, Hestrus, Tangry, Saint-lès-Pernes et Eps-Herbeval, et qui accueille pour l'année scolaire 2018-2019 un effectif de 83 enfants[18].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Epsois[23].
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2019, la commune comptait 248 habitants[Note 4], en diminution de 3,5% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
332
402
385
428
413
413
409
427
436
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
423
427
417
405
434
443
457
451
434
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
449
427
412
347
350
332
340
336
329
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
317
302
279
249
222
182
235
257
249
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
248
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 119 hommes pour 130 femmes, soit un taux de 52,21% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
3,1
5,9
75-89 ans
9,2
19,3
60-74 ans
17,7
21,8
45-59 ans
16,2
19,3
30-44 ans
19,2
10,9
15-29 ans
19,2
21,8
0-14 ans
15,4
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[28]
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais: comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499p. (lire en ligne), p.135, 194 sur Gallica.
«Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails: C’est l’actualité du moment: dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’«après-fusion», La Voix du Nord, (lire en ligne).
«Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois», Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos2016-069, , p.37-39 (lire en ligne).
Christelle Dourlens, «Réguler la vitesse excessive: Niché au cœur de la communauté de communes d’Anvin et désormais gouverné par la nouvelle entité qu’est TernoisCom, Eps-Herbeval est un village situé au creux de la ruralité. Arthur Hermant, premier magistrat, gère sa commune en bon père de famille depuis 1989», L'Abeille de la Ternoise, nos8716-1909, , p.21«Élu au sein du conseil municipal en 1979 en tant que conseiller, Arthur Hermant a depuis le temps parcouru un long chemin. Même si la commune ne comptabilise que 257 âmes, chiffre du dernier recensement, les projets ne manquent pas. Malheureusement l’argent reste le nerf de la guerre. Sachant que les dotations n’ont pas été revues à la hausse».
Aline Chartrel, «À Eps, Arthur Hermant s’engage pour un cinquième mandat», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Aline Chartrel, «Eps – Une priorité: la défense incendie en cinq citernes: Difficile d’avoir une visibilité sur six ans quand les projets d’un village se trouvent en partie suspendus aux dotations de l’État. En tout état de cause, Eps devrait travailler sa défense incendie et son accessibilité», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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