Embry est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Embry | |
![]() La mairie, l'école, la salle des fêtes et l'agence postale Le bâtiment date de 1890. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Montreuil |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois |
Maire Mandat |
Bruno Boulogne 2020-2026 |
Code postal | 62990 |
Code commune | 62293 |
Démographie | |
Gentilé | Embryens |
Population municipale |
234 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 29′ 37″ nord, 1° 58′ 05″ est |
Altitude | Min. 55 m Max. 177 m |
Superficie | 11,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Fruges |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | embry.fr |
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La commune fait partie de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois qui regroupe 49 communes et compte 15 747 habitants en 2018.
La commune a donné son nom au ruisseau de l'Embrienne (affluent de la Créquoise qui se jette elle-même dans la Canche) et à la « Vallée de l'Embrienne ».
Le village d'Embry est situé le long de la rivière Embrienne, petit affluent de la Créquoise. La culture de jonc sur les rives permettait de couvrir les toits des maisons. on y trouvaient les fleurs endémiques de la région, comme certaines orchidées sauvages ou lys d'Artois qui ne se voyaient que dans ce canton. De nombreuses sources existent dans le village.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :
Saint-Michel-sous-Bois | Rimboval | |
Humbert | ![]() |
Créquy |
Saint-Denœux | Boubers-lès-Hesmond, Hesmond |
Royon, Lebiez |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par l'Embrienne, cours d'eau naturel 6,19 km, qui prend sa source dans la commune de Rimboval et se jette dans la Créquoise au niveau de la commune d'Hesmond[1].
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… [3].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2] : les vallées de la Créquoise et de la Planquette[4].
Embry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), prairies (21,3 %), forêts (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (2,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Embriaco et Embriacum (826), Embreka (838) Embrica (868), Amaniacum (IXe siècle), Embri (1156-1311), Embry (v. 1512)[12].
Vient du nom d'homme gaulois Ambarrius suivit du suffixe -acos, -acum « domaine (de) »[13].
À Embry se dressa longtemps un château-fort à la sortie du village en direction du sud-ouest. Les détenteurs étaient les membres de la famille de Renty dont Oudart 1er, chevalier de Renty. Baudouin de Renty, père de Oudart, a résidé dans ce château estimé froid, austère, humide et sombre, durant les ravages causés par les guerres avant et au début de la guerre de Cent Ans. Son fils Oudart en fut le 1er châtelain. Il y vécut avec son épouse Catherine d'Azincourt dont postérité.
Foulques de Renty, seigneur d'Embry, a combattu et trouvé la mort à la bataille d'Azincourt en 1415[15].
Le château se composait d'une tour donjon renforcée par des arcs-boutants à la base et des créneaux en chef. À côté, une muraille fermait une basse cour abritant les écuries et les communs. Le tout était cerné d'eau courante dans un large fossé. Cette eau venait d'une source qui y jaillissait. À la lisière du bois de Créquy, ce château a d'abord été une motte féodale avec un donjon en bois. Puis au XIIe siècle fut construit un nouveau donjon pratiquement carré. Au XIIIe siècle, furent ajoutés des angles de pierre en pointes de diamant. Le donjon fut renforcé et les fenêtres du haut agrandies.
De l'ancien château, détruit le 3 mai 1595[16], il n'en reste qu'un monticule dans les bois où des traces de pierres et le fossé témoignent de sa présence par le passé. Aujourd’hui, un manoir du XIXe siècle construit en brique et tout proche de l'église, est considéré par les locaux comme le château d'Embry.
L'église d'Embry est en grande partie d'époque médiévale. Elle a été ensuite rénovée à la Renaissance par Eustache II de Renty, descendant de Oudart et qui vivait à Embry. Il avait offert une cloche au clocher de son village pour se concilier les habitants et percevoir plus facilement une part de la dîme.
En 1787, Ferdinand Philippe Bernard de Bryas, chevalier, est marquis de Bryas, Royon et Embry et domicilié au château de Royon. Il est également détenteur d'un fief dit Oudenhove dans la châtellenie de Bourbourg[17].
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1987 | Léon Baillet | Décédé en fonction | ||
1987[18] | 2014[19] | Francis Verhamme | DVD | Employé à La Poste |
2014 | 2020 | Philippe Deram | Agriculteur[20],[21] | |
3 juillet 2020 | En cours (au 15 février 2022) |
Bruno Boulogne | Employé de la fonction publique[22],[23] |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 234 habitants[Note 4], en diminution de 7,87 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
681 | 666 | 725 | 744 | 761 | 785 | 738 | 719 | 654 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
644 | 630 | 667 | 669 | 659 | 555 | 568 | 601 | 608 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
591 | 531 | 481 | 423 | 379 | 355 | 394 | 368 | 360 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
349 | 316 | 288 | 251 | 226 | 203 | 224 | 230 | 254 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
236 | 234 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 122 hommes pour 114 femmes, soit un taux de 51,69 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,9 |
12,3 | 75-89 ans | 14,9 |
24,6 | 60-74 ans | 18,4 |
17,2 | 45-59 ans | 16,7 |
9,0 | 30-44 ans | 17,5 |
20,5 | 15-29 ans | 17,5 |
16,4 | 0-14 ans | 14,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Une plaque est fixée à gauche de l'entrée. Il y est indiqué le texte suivant :
« Cette chapelle a été construite en l'an 1874 par la famille Duflos Lefebvre d'Embry en reconnaissance à N.D.de Lourdes pour une guérison inespérée »
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Blason | D’argent au chevron de gueules accompagné de trois doloires du même. |
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Détails | Armes de la famille de Renty, dont Oudart fut seigneur du village en 1487, auxquelles a été ajouté le chevron des armes des Vidart de Saint-Clair, Antoine de Vidart de Saint-Clair ayant été seigneur d'Embry en 1766. Adopté par la municipalité. |