Ebblinghem est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Nord.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Ebblinghem | |
L'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Intercommunalité | Communauté de communes de Flandre Intérieure |
Maire Mandat |
Sandrine Keignaert 2020-2026 |
Code postal | 59173 |
Code commune | 59184 |
Démographie | |
Gentilé | Ebblinghemois (es) |
Population municipale |
658 hab. (2019 ![]() |
Densité | 72 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 43′ 58″ nord, 2° 24′ 37″ est |
Altitude | Min. 29 m Max. 70 m |
Superficie | 9,2 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Hazebrouck |
Législatives | Quinzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-ebblinghem.fr/ |
modifier ![]() |
Ebblinghem se situe à 9 km d'Hazebrouck et 11 km de Saint-Omer.
Ebblinghem était située sur la voie romaine allant de Boulogne-sur-Mer à Bavay, passant par Thérouanne, Ebblinghem, Bavinchove, Cassel[1].
Ebblinghem est située sur l'ancienne route nationale 42 (aujourd'hui RD 642) vers Boulogne-sur-Mer, Saint-Omer et l'A26 à l'ouest, et vers Hazebrouck et l'A25 (vers Armentières et Lille) à l'est. Elle est actuellement l'une des seules communes à être traversée en son centre par cette route qui est une voie rapide sur les trois-quarts de sa longueur. Le trafic dense (17 000 véhicules par jour) et les vitesses élevées des automobilistes poussent les élus à réfléchir à un contournement de la ville depuis de nombreuses années.
La gare d'Ebblinghem est desservie par des TER entre Lille-Flandres et Calais-Ville.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Watten », sur la commune de Watten, mise en service en 1970[8] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 792,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 52 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Ebblinghem est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,1 %), zones urbanisées (3,5 %), forêts (3,5 %), prairies (2,9 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Humbaldingahem en 826, Abblinghem fin du XVIIIe siècle[22].
Humbaldingahem en 826 : le « domaine d'Humbald », nom de personne germanique.
Ebblinghem : toponyme germanique composé de trois termes: ebbl-ing-hem, traduisible par « demeure du peuple de Ebbl ».
En flamand occidental le village est appelé maintenant Appelghem.
Ce territoire autrefois riche en zones humides et pourvue de sols de qualité a connu une occupation préhistorique et des activités agricoles précoces. Une fouille de prospection faite au Pont d'Asquin en 1984 a montré dans le front de taille de la carrière de la tuilerie les restes de foyers préhistoriques, avec traces de combustion au niveau du sol holocène colluvionné, avec des tessons de poterie (non décorés à pâte évoquant le Néolithique final ou Ghalcolithique), des silex chauffés épars, de nombreux charbons de bois, des cendres, des os animaux brûlés[24].
Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[25].
En 1545, la seigneurie d'Ebblinghem est détenue par un membre de la maison de Saint-Omer, branche dite de Morbecque; sa fille Marie est abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg[26].
En 1677, un Maximilien François Joseph de Mailly-Mamez, baron d'Ebblinghem et grand bailli de Cassel est cité dans une affaire de possession d'un fief situé dans la châtellenie de Bourbourg disputé entre deux prétendants. Marie de Bryas (appartenant probablement à la Famille de Bryas) possédait le fief. Sa fille ou belle-fille Anne Françoise de Sainte-Aldegonde (famille de l'Artois) voulut favoriser son fils cadet François Joseph. Maximilien revendiqua également le fief et obtint gain de cause en tant que fils aîné et donc héritier féodal de Marie de Bryas .
En 1684, il cède le fief à ses frères et sœurs Florent François et Agnès Jeanne qui le revendirent en 1693 à un bourgeois de Bourbourg[27].
Pendant la Révolution française, le prêtre et le vicaire d'Ebblinghem acceptent sans discuter de prêter le serment prévu par la constitution civile du clergé. En cela, ils font quasiment figure d'exception en cette Flandre française profondément catholique et conservatrice en matière de religion. En juin 1793, la municipalité s'est opposée à l'enlèvement des cloches tel que décidé par la Convention nationale[28].
Pendant la Première Guerre mondiale, des troupes passent par Ebblinghem qui est située à l'arrière du front; ainsi par exemple, en mai 1917, la commune accueille des troupes d'infanterie venant du front de l'est[29].
![]() |
Les armes d'Ebblinghem se blasonnent ainsi :"D'argent à une fasce d'azur, accompagnée de sept mouchetures d'hermines, quatre en chef et trois en pointe" .
|
---|
Maire en ? : Grégoire Célerin Serin Vankempen, ex membre du Corps Législatif, ancien maire, membre du collège électoral du Nord en 1812, date de sa mort[30].
Maire en 1802-1803 : Jacq. Smagghe[31].
Maire en 1812 : Charles Serin François Van Kempen[30].
Maire en 1854 : Nicolas Spanneut[32].
Maire en 1883-1887-1888 : Aug. Dumont[33].
Maire de 1889 à 1895 et de 1897 à 1898 : L. de Palmaert[34].
Maire de 1898 à 1908 : René de Palmaert[35].
Maire de 1908 à 1914 : Ed. Sicauld de Mariol[36].
Maire de 1922 à 1925 : Léon Decool[37].
Maire en 1925-1926 : André Brisbart[38].
Maire de 1926 à 1939 : Léon Lelong[39].
Maire de 1951 à 1959 : F. Vanlerberghe[40].
Maire de 1959 à 1977 : Gilbert Wallart[41].
Maire de 1977 à 1978 au moins : P.J. Ruckebusch[42].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2014 | Bernard Westeel | |||
2014 | En cours (au 30 mai 2020) |
Sandrine Réélue pour le mandat 2020-2026[43] |
||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2019, la commune comptait 658 habitants[Note 8], en diminution de 0,3 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
913 | 690 | 761 | 761 | 710 | 708 | 717 | 718 | 720 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
737 | 751 | 781 | 726 | 693 | 703 | 705 | 696 | 647 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
646 | 611 | 617 | 572 | 525 | 479 | 468 | 485 | 486 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
452 | 420 | 413 | 446 | 501 | 554 | 539 | 550 | 634 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
663 | 658 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 344 hommes pour 322 femmes, soit un taux de 51,65 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,3 |
3,2 | 75-89 ans | 3,8 |
16,2 | 60-74 ans | 15,7 |
17,9 | 45-59 ans | 19,2 |
22,4 | 30-44 ans | 24,8 |
16,5 | 15-29 ans | 13,8 |
23,8 | 0-14 ans | 22,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
L'église Saint Samson a été restaurée en 2015[50].
Sur les autres projets Wikimedia :