Drosnay est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Marne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Drosnay | |
L'église Notre-Dame de Drosnay. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Vitry-le-François |
Intercommunalité | Communauté de communes Perthois-Bocage et Der |
Maire Mandat |
Emmanuel Le Roy 2020-2026 |
Code postal | 51290 |
Code commune | 51219 |
Démographie | |
Gentilé | Dronayat |
Population municipale |
223 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 34′ 30″ nord, 4° 36′ 50″ est |
Superficie | 18,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vitry-le-François (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sermaize-les-Bains |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Dronayats et les Dronayates.
Drosnay se situe à proximité du lac du Der-Chantecoq, dans le Sud-Est de la Marne. Le village s'étend dans un axe sud-ouest/nord-est. L'ouest de la commune est dominé par le Boujon, qui culmine à 145 mètres d'altitude. Cette partie du territoire est occupée par le bois de Dampierre, qui accueille l'étang des Laires. À l'est du village, on trouve les bois de la Guépiere et des Menonvilles. Au nord-ouest, c'est le bois des Saussettes et le bois Famine ainsi que les étangs de Maupertuis et des Forêts, au finage avec Brandonvillers. Entre le bois de Dampierre et le bois Famine, au-dessus de l'étang de Maupertuis, se dressent les Grandes Côtes à 142 m[1].
Brandonvillers | Gigny-Bussy | Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson |
![]() |
||
Margerie-Hancourt | Vers Arrembécourt | Outines |
Drosnay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,8 %), forêts (31,8 %), prairies (21,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), zones urbanisées (2,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
La seignerie de Drosnay relevait de Rosnay. Des titres de 1157 font mention du village. Une bulle d'Innocent III, datée de 1200, confirme les religieux de Trois-Fontaines dans divers droits qu'ils exerçaient sur ce village. Un titre de 1392 cite le seigneur d'Arzillières comme ayant pour serfs des habitants de Drosnay[9].
En 1802, Pierre Rousselau, bucheron demeurant Drosnay, y assassine son collègue François Foignant, dans le bois limitrophe[10].
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Bocage champenois, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la communauté de communes Perthois-Bocage et Der.
En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du 15 décembre 2011[11], trois petites communautés de communes préexistantes :
- la communauté de communes du Bocage Champenois ;
- la communauté de communes Marne et Orconte ;
- la communauté de communes du Perthois ;
ont fusionné pour créer la nouvelle communauté de communes Perthois-Bocage et Der, à laquelle se sont également jointes une commune détachée de la communauté de communes de Val de Bruxenelle (Favresse) et la commune isolée de Gigny-Bussy[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
An VIII | 1807 | Montandre des Salzarts | ||
1807 | 1813 | Guillaume De Montandre | ||
1813 | 1828 | Achille De Montandre Fils | ||
1828 | 1835 | Jean-Baptiste Gillet | ||
1835 | 1840 | Charles Bertaux | ||
1840 | 1844 | Augustin Balosse | ||
1844 | 1848 | Charles Berlaux | ||
1848 | 1849 | Savinien Ray | ||
1849 | 1865 | Pierre Lepage-Lefèvre | ||
1865 | 1867 | Charles Berlaux | ||
1867 | 1873 | Désiré Gérard | ||
1873 | 1874 | Cléophas Coiffier | ||
1874 | 1876 | Désiré Gérard | ||
1876 | 1878 | Cléophas Coiffier | ||
1878 | 1889 | François Pothier | ||
1889 | 1897 | Charles Laurent | ||
1897 | 1906 | Joseph Pithois | ||
1906 | 1907 | Narcisse Loisy | ||
1907 | 1919 | Antoine Larcher | ||
1919 | 1934 | Jules Martin | ||
1934 | 1965 | Aimé Blavat | ||
1965 | 1970 | Lucien Saulnier | ||
1970 | 1977 | Jean Pepin | ||
1977 | 1983 | Juliette Guillemin épouse Weil | DVG | |
1983 | 1995 | André Domptail | ||
1995 | 2001 | Joël Giebarck | ||
mars 2001 | En cours (au 4 juillet 2014) |
Marcel Renaudin | SE | Retraité Réélu pour le mandat 2014-2020[14],[15] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 223 habitants[Note 3], en augmentation de 18,62 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
407 | 467 | 449 | 429 | 455 | 537 | 530 | 520 | 502 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
483 | 507 | 528 | 482 | 516 | 453 | 441 | 365 | 361 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
313 | 295 | 309 | 272 | 290 | 244 | 214 | 250 | 225 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
199 | 188 | 181 | 154 | 171 | 175 | 167 | 187 | 212 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
223 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Notre-Dame de Drosnay est à pans de bois et date du XVIIe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1982[20].
![]() |
Blason | Tiercé en pairle renversé: au 1er d'argent au chêne au naturel, au 2e d'azur à la rose des jardins tigée et feuillée d'or, au 3e de gueules à la gerbe de blé d'or; le tout sommé d'un chef de gueules fretté d'or. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :