Drocourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Pour l’article homonyme, voir Drocourt (Yvelines).
Drocourt | |
L'église Sainte-Barbe. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Lens |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hénin-Carvin |
Maire Mandat |
Bernard Czerwinski 2020-2026 |
Code postal | 62320 |
Code commune | 62277 |
Démographie | |
Gentilé | Drocourtois |
Population municipale |
2 926 hab. (2019 ![]() |
Densité | 861 hab./km2 |
Population agglomération |
552 694 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 23′ 31″ nord, 2° 55′ 39″ est |
Altitude | Min. 39 m Max. 68 m |
Superficie | 3,4 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Hénin-Beaumont-2 |
Législatives | Onzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-drocourt.fr mairie-drocourt.fr] |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 965 habitants en 2019.
Drocourt est située en bordure de l'ancien bassin minier.
La commune de Drocourt comprend deux parties, le secteur sud est le chef-lieu de la commune appelé Drocourt village, le secteur nord est constitué principalement par une ancienne cité minière appelée La Parisienne.
Ces deux entités étaient séparées par une voie ferrée (ancienne ligne Avion-Corbehem) remplacée par une route départementale qui se branche sur l'autoroute A1.
Hénin-Beaumont | ||
Rouvroy | ![]() |
|
Bois-Bernard | Izel-lès-Équerchin |
Drocourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[4] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
La cité minière de La Parisienne a été créée au XIXe siècle à proximité de la fosse du même nom située sur le territoire de Hénin-Liétard (Hénin-Beaumont). Elle comportait des corons dont la plupart ont été conservés et rénovés, des écoles, une église.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,6 %), zones urbanisées (24,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Droecort, Drauecort (1171) ; Drohaucort (1198) ; Draucourt, Draucurt (XIIe siècle) ; Drahaucourt (1206) ; Drehaucort (1213) ; Dreaucurt (1213) ; Draaucurt (1213) ; Drehaucourt (1290) ; Drehaucoucourt (1294) ; Drehaucourt (1323) ; Derehaucourt (1337) ; Derraucourt (1430) ; Drecourt (1469) ; Derraucourt (1565) ; Drochourt (1565) ; Deraucourt (1640)[11].
La société civile a commencé dès 1879 avec l'ouverture d'un puits, no 1 ou La Parisienne, au sud de la commune d'Hénin-Beaumont, près du sondage de Drocourt qui a fait de belles découvertes. À peine entré dans le niveau, la venue d'eau s'élève à 80 000 hectolitres par 24 heures. Les terrains sont désagrégés et exigent, pour être maintenus en place, un boisage provisoire très soigné. Le cuvelage est constitué de dix-huit pans de bois. Il a fallu mettre en marche une machine d'épuisement à traction directe de 150 chevaux et deux pompes de 55 centimètres de diamètre.
Mais les terrains se raffermissent dans la profondeur et des picotages successifs retiennent bientôt les eaux. Le cuvelage commencé le 25 octobre 1880 a été terminé le 20 mars 1881 à 79,48 mètres de profondeur. Le puits de Drocourt est creusé au diamètre de 4,50 mètres dans le cuvelage. L'extraction des déblais s'effectue au moyen d'une machine à deux cylindres conjugués et horizontaux de la force de cent chevaux. Le 1er mai 1881, le puits a atteint la profondeur de 112 mètres.
Une fois ces niveaux franchis, le creusement progresse beaucoup plus vite. En 1883, le terrain houiller est rencontré à 291,80 mètres. L'extraction commence avec une production de 1 524 tonnes de charbon gras. Des étages de recette sont ouverts à 250, 592, 550 et 609 mètres. Le puits est remblayé en 1952.
La fosse est devenue le siège du service géologie des houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais et possède notamment un simulateur d'aérage. Toute activité industrielle s'éteindra avec la fermeture de la cokerie de Drocourt.
De simple village rural de 182 habitants en 1881, Drocourt connaît un essor démographique fulgurant en dix ans, puisque l'afflux de mineurs et d'ouvriers avec leurs familles fait passer la population de Drocourt à près de deux mille habitants en 1891. Désormais, Drocourt est partagé en Drocourt-Village autour de l'ancien village et de son église Saint-Léger, au bord de la route d'Hénin-Liétard et Drocourt-Mines avec ses corons, vers la route d'Arras. Ville minière formée de corons, Drocourt atteint près de trois mille habitants en 1911 et encore plus de deux mille six-cents habitants en 1931. Le pic de population est en 1982 avec plus de trois mille quatre-cents habitants.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1965 | juin 1995 | André Pouly | PCF | Employé aux HBNPC |
juin 1995 | En cours (au 13 février 2022) |
Bernard Czerwinski | PCF | Instituteur Réélu pour le mandat 2014-2020[12],[13],[14],[15] Réélu pour le mandat 2020-2026[16],[17] |
La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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Tokarnia[18],[19] | ![]() | Pologne | depuis |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Les habitants de la commune sont appelés les Drocourtois[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2019, la commune comptait 2 926 habitants[Note 3], en diminution de 1,58 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
179 | 151 | 153 | 206 | 223 | 179 | 159 | 157 | 171 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
167 | 167 | 172 | 185 | 177 | 182 | 447 | 1 943 | 2 206 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 435 | 2 478 | 2 909 | 1 517 | 2 583 | 2 646 | 2 275 | 2 517 | 2 567 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 475 | 2 361 | 3 035 | 3 458 | 3 341 | 3 104 | 2 945 | 2 988 | 2 936 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 926 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 442 hommes pour 1 482 femmes, soit un taux de 50,68 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 1,1 |
3,8 | 75-89 ans | 6,7 |
15,5 | 60-74 ans | 18,4 |
17,6 | 45-59 ans | 15,8 |
21,6 | 30-44 ans | 21,4 |
17,6 | 15-29 ans | 16,9 |
23,7 | 0-14 ans | 19,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
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La ville possédait sur une partie de son territoire la plus grande cokerie d'Europe[27], la cokerie de Drocourt. Construite par la Compagnie des mines de Drocourt, puis les HBNPC, ce sera une des dernières unités de traitement du charbon (avec la centrale d'Hornaing) exploitée par les Charbonnages de France. Elle ferma le 25 mars 2002 et a été totalement détruite entre 2002 et 2003. Depuis 2012, il n'en reste aucune trace.
![]() |
Blason | De gueules à l'épi de blé d'or posé en barre et accompagné en chef d'une colombe volante d'argent tenant dans son bec un rameau d'olivier du même, et en pointe de quatre chevalets de puits de mine d'argent rangés en fasce[28]. |
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Détails | Le blason de Drocourt rappelle l'existence de la Compagnie des mines Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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