Doncourt-lès-Conflans est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Doncourt.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Meurthe-et-Moselle.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
La commune accueille l’aérodrome de Doncourt-lès-Conflans. Beaucoup d'avions y sont logés dont de vieux avions: un Stampe, un Bücker, un Stearman(en) et un Klemm, rare en France. À l'origine, il s'agissait d'un terrain mixte civil et militaire. Le bâtiment de l'Aéroclub, construit en 1953 par Le Corbusier, Ogé et Jean Prouvé[2], est protégé par inscription au titre des monuments historiques par arrêté du et remplace l'ancienne auberge du club d'aviation populaire, détruite par les Alliés en 1944[2].
Urbanisme
Typologie
Doncourt-lès-Conflans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (79,1%), prairies (14,3%), zones urbanisées (6,6%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Anciennes mentions: Dodonis curtis (886), Doncort (1316), Doncourt-en-Jarnisy (1565), Domcourt (1594), Doncuria et Domnicuria (D. Cal. not. Lorr.)[10]. En lorrain: Donco[10].
Doncourt dérive certainement de Dodonis Curtis, la demeure de Dodon ou de Dod[11], appellation la plus ancienne retrouvée sur un document écrit en 886. Cette dénomination toponymique est vraisemblablement une évolution de Dodo, nom d'un homme germanique, et Cortem ou Curtis, domaine rural franc[11]. Comme très souvent au haut Moyen Âge, le village succède à un domaine ayant appartenu —selon l'usage des envahisseurs germains puis francs— à un maître dénommé Dodo.
Histoire
En 1817, Doncourt-lès-Conflans, village de l'ancienne province du Barrois avait pour annexe le moulin de Woing-ville; à cette époque il y avait 336 habitants répartis dans 55 maisons[12].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 1 158 habitants[Note 3], en diminution de 3,66% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1861
1866
1872
355
266
320
332
384
393
426
406
419
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
440
426
409
405
363
364
356
391
347
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
387
402
370
373
458
565
506
507
731
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
-
-
936
961
1 194
1 282
1 221
1 211
1 158
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Une tombe placée à l'extérieur du cimetière (à gauche de la porte d'entrée). Il s'agit de la sépulture d'un général allemand tué lors des combats de la guerre de 1870. La municipalité de l'époque a refusé son admission dans le cimetière, dans lequel reposent plusieurs soldats dont des généraux français tombés au champ d'honneur lors du même conflit.
Sur le terrain d'aviation, à gauche des hangars et l'aplomb du cimetière, une stèle marquant l'endroit où Guy Masselin dit "L'homme oiseau" se tua le 3 septembre 1963 lors d’un meeting aérien. L'aéro-club avait organisé, sur le terrain de Doncourt-lès-Conflans, un véritable festival de l’air, qui fut endeuillé par la fin dramatique de Guy Masselin, clou de ce spectacle. Après un largage à 700 mètres d’altitude, devant 6 000 spectateurs, Guy Masselin n'a pas pu ouvrir son parachute et s’est écrasé au sol. Il était âgé de 27 ans et grand admirateur de Léo Valentin dont il avait pris la succession après la mort dramatique de ce dernier[20].
Lavoir et fontaine (1841)[21], réhabilités en 2012[22].
Le bâtiment de l'Aéroclub, construit en 1953 par Le Corbusier, Ogé et Jean Prouvé, est protégé par inscription au titre des monuments historiques par arrêté du et remplace l'ancienne auberge du club d'aviation populaire, détruite par les Alliés en 1944[2].
Édifices religieux
Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur. Chœur de l'époque romane de transition, fin XIIesiècle début XIIIesiècle[réf.nécessaire]; nef et tour reconstruites en 1848, 1849.
Chapelle Saint-Nicolas-du-Haut-de la-Croix, située rue Chardebas, construite au XVIIesiècle (?)[réf.nécessaire].
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Héraldique, logotype et devise
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Voir aussi
Bibliographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle: comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
Mourichon, Jacques, Étude sur l'étymologie de nombreuses localités situées principalement dans l'ancienne Picardie, Amiens: Typographie de Delattre-Lenoel, 1880 (pp.25,32)
Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии