Dieffenbach-lès-Woerth est un petit village commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Commune membre de la communauté de communes Sauer-Pechelbronn.
Urbanisme
Typologie
Dieffenbach-lès-Woerth est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Haguenau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (37,7%), forêts (25,1%), prairies (21,8%), zones urbanisées (7,7%), cultures permanentes (7,7%)[17],[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[20].
Toponymie
Diefengruaba est vraisemblablement évoqué pour la première fois en 884 par Charles le Gros[21].
Histoire
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes du Bas-Rhin.
Les armes de Dieffenbach-lès-Woerth se blasonnent ainsi: «Parti: au premier d'azur à l'étoile de six rais d'argent en chef, au second d'or plein.»[22].
Il s'agit des armes des Puller de Hohenbourg, seigneurs du village au XIVesiècle.
Moyen Âge et Renaissance
Le village fut propriété des Puller de Hohenbourg au XIVesiècle. En 1332, le village était en possession des Langraves de Werd, qui le vendirent au Lichtenberg. Après l'extinction de cette maison, le village passe aux mains des Hanau-Lichtenberg en 1570.
L'église et la paroisse
Les archives de la paroisse débutent en 1764 (premiers registres)[23].
Avant elle est d'abord liée aux seigneurs successifs qui ont possédé le village.
Puis vers 1560, Dieffenbach et Preuschdorf dont l'histoire paroissiale est depuis cette époque toujours étroitement liée, font partie de Goersdorf jusqu'en 1632.
Date à laquelle tous les villages de la région sont dévastés par les Impériaux (guerre de Trente Ans) puis par la peste.
Dieffenbach est déserte jusque vers 1680/1684.
D'environ 1700 à 1764, Dieffenbach est une des annexes de Preuschdorf qui est elle-même une filiale de Goersdorf.
Dieffenbach fait une demande pour devenir paroisse avec construction de presbytère, etc. (voir Doc. Images).
Preuschdorf devient une annexe de Dieffenbach en 1775.
On ne sait rien de la première église.
En 1832, un projet d'une nouvelle église fut confié à Louis Martin Zégowitz[24], architecte de l'arrondissement de Wissembourg qui l'oriente un peu différemment (est-ouest) mais sur l'emplacement de l'ancienne.
La construction est achevée en 1833. Son patron est saint Joseph fêté le 19 mars. Elle est de style néo-roman.
Elle est composée d'une nef de 17 m de long sur 10 m de large plafonnée à 9 m de haut, percée de quatre fenêtres en plein cintre de chaque côté, dont une murée actuellement.
Le chœur est en trois parties, également percé d'une fenêtre de chaque côté, fait 6 m sur 6 m sur 9 m de haut.
De chaque côté existe une annexe dont celle de gauche sert de sacristie.
Les vitraux dont ceux du chœur sont des donations qui proviennent de OTT frères à Strasbourg.
Les peintures sont de Feurer et Bartling de Haguenau[25], datées de 1920 et 1921.
Retable côté gauche: saint Grégoire, saint Jérôme et apparition du Sacré-Cœur à Marguerite Marie Alocoque.
Retable de droite: saint Ambroise, saint Augustin et Longin plantant sa lance dans le flanc de Jésus.
Sainte Élisabeth de Hongrie et sainte Odile, protectrice des yeux, sont aussi représentées.
Au plafond, on peut voir la transfiguration dessinée par Michel Feurer en 1920[26].
La remise du rosaire à saint Dominique et Catherine de Sienne est de 1921 ainsi que le jardin des Oliviers.
Il y a un maître-autel, deux autels secondaires et une chaire à prêcher en chêne qui forment un bel ensemble fait par Bendickg ou Bendckg[27].
Un confessionnal, un baptistère taillé en grès rose avec un couvercle en bois.
Une chaire sur colonnes de bois datée de 1834 qui reçoit un orgue neuf en 1847 fabriqué par Stiehr Joseph[28], facteur d'orgues à Seltz [29].
En 1813, Rinkenbach Joseph, facteur d'orgues d'Ammerschwihr, le remplace par un à 18 registres. Il est réparé en 1883 et 1893 par Mockers Louis de Seltz.
La façade qui est réquisitionnée en 1917 est remplacée par du zinc.
Les stations du chemin de croix sont peintes sur du fer blanc.
En 1893, on construit un clocher-porche, ce qui change la façade. La flèche à 8 pans culmine à 32 m, elle abrite au départ une cloche en do# au moins jusqu'en 1925, deux autres seront rajoutées vers 1930, 1 en fa# et l'autre en la#.
On construit aussi un presbytère en 1835 qui est la propriété de la commune. La cure a également un jardin qui fait près de 12 ares.
En 1924, année de visite canonique, on note la présence d'une armoire forte, qui renferme un calice et une patène de 1838 poinçonnées par Martin et Dejean, orfèvres à Paris ainsi qu'un ciboire fait par Weihinger Johann fils de Zweibrücken (Deux-Ponts) Sarre, Allemagne.
À l'époque, la commune accorde une subvention annuelle à la paroisse de 375 Fr. Le curé touchait 500 Fr et 12 stères de bois, en dehors de son traitement de l'évêché, 80 Fr à la fête patronale et 80 Frsà l'Adoration perpétuelle du Conseil de fabrique, ainsi que 250 Fr pour l'Administration de l'annexe de Preuschdorf.
Des archives sont tenues depuis: baptêmes 1763, mariages 1764, décès 1795, 1res communions 1846, confirmations 1847, annonces 1890, délibération du conseil de fabrique 1827, budget compte et trésorerie 1827.
Les Sœurs de Malades de Woerth[30] fournissent les hosties et Lorentz de Bergheim (68) le vin de messe [31].
Le surnom des habitants
Les habitants de Dieffenbach-lès-Woerth sont surnommés les Leimwade, mollets d'argile ou personnes aimant marcher dans la terre glaise jusqu'aux mollets ou Schellewecker. Mais dans les villages environnants, on les appelle les Leimtreppler, qui se traduit par piétineurs d'argile.
Culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses.
Culture de la vigne.
Tourisme
Hébergements à Gunstett, Merkwiller-Pechelbronn, Morsbronn-les-Bains.
Commerces
Commerces de proximité à Woerth, Lembach, Goersdorf.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 348 habitants[Note 3], en diminution de 1,14% par rapport à 2013 (Bas-Rhin: +2,76%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
158
276
270
317
339
344
317
324
299
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1871
1875
1880
1885
1890
1895
262
300
329
328
320
307
299
267
297
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1900
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
291
318
351
374
336
330
344
327
315
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
331
359
368
354
359
361
348
344
352
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
348
348
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Monument aux morts[55]: conflits commémorés: Guerres 1914-1918 - 1939-1945.
Tour de forage (tour n° 7 Dieffenbach-les-Wœrth: monument commémoratif 2005)[56].
La stèle du 1er log également réalisée par Jean-Claude Lanoix, sculpteur, Meilleur Ouvrier de France. Trépan de forage renversé qui porte les panneaux d’informations.
Colonel Charles Logel, né le 24 avril 1914 à Dieffenbach, décédé le 21 mars 1996 à Dijon.
Évadé de France par l'Espagne en 1942, fait prisonnier par les franquistes au camp de Miranda de Ebro (Espagne). Sous un faux nom et une fausse identité, celle de René Lavaud, prétendu citoyen canadien, il parvient à rejoindre les forces françaises au Maroc via Gibraltar au printemps 1943. Nommé lieutenant par décret du général de Gaulle, participe avec la 4e DMM (division marocaine de montagne) à la libération de la Corse, débarque en Italie avec le Corps expéditionnaire français CEF. Est blessé à la bataille du mont Cassin. Rétabli, il rejoint la 1rearmée française sous les ordres du général de Lattre de Tassigny et participe à la campagne de France, à la libération de l'Alsace et en particulier à celle de Dieffenbach-lès-Woerth. Devant se replier lors de la contre attaque allemande des Ardennes, laisse sa famille en grand péril à Dieffenbach. Il entre avec la 1rearmée en Allemagne et participe à la libération et à l'occupation de l'Autriche. Participera ensuite aux événements de Madagascar, à la guerre d'Indochine, et à la guerre d'Algérie. Commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945, médaille de la Résistance, croix de la Valeur militaire et Bronze Star medal de l'US Army.
Louis Walter né le 29 décembre 1866 à Dieffenbach et décédé le 18 novembre 1941 à Saverne.
Fondateur de la Roseraie de Saverne et créateur en 1898 de la Société alsacienne et lorraine des Amis des Roses.
Georges Weiss, né à Dieffenbach le 10 décembre 1872. Avocat à Haguenau et maire de Haguenau de 1919 à 1935; conseiller général UPR de Woerth de 1931 à 1940.
Joseph Haag né le au poste de police (la Wacht) de Soultz-sous-Forêts. Il est décédé le au long séjour de l'hôpital de Wissembourg.
Appelé « de Defebacher », Sepp ou « Zigiener Sepp », il est un personnage très connu dans la région qui a vécu une quarantaine d'années à Dieffenbach. On se rappellera ce personnage assis sur le trottoir en face de l'école en train de tisser ses paniers en osier avec les enfants le regardant faire en sortant de l'école.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
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