Dancourt-Popincourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
« Popincourt » redirige ici. Pour les personnalités, voir Jean de Popincourt. Pour le lieu de fiction, voir Papincourt.
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Dancourt-Popincourt | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Montdidier |
Intercommunalité | CC du Grand Roye |
Maire Mandat |
Martine Vansteenkiste 2020-2026 |
Code postal | 80700 |
Code commune | 80233 |
Démographie | |
Population municipale |
156 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 40′ 01″ nord, 2° 43′ 59″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 101 m |
Superficie | 5,9 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Roye (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Roye |
Législatives | 5e circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Armancourt | L'Échelle-Saint-Aurin | Saint-Mard | ![]() |
N | Laucourt | |||
O Dancourt-Popincourt E | ||||
S | ||||
Grivillers | Bus-la-Mésière | Tilloloy |
Située à peine à 3 km au sud-ouest de Roye, la commune est desservie par la route départementale 68.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel)[1].
Dancourt-Popincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,3 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (0,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Attestant d'une occupation très ancienne des lieux, le site d'un habitat datant de l'âge du fer (- 300 av. J.-C.) est mis au jour en 2015, lors du creusement d'une tranchée pour le passage du gaz[9].
Avant la Révolution française, lPopincourt était le siège d'une seigneurie[10].
Les combats anéantiront le village de Dancourt : seule une petite écurie restera debout. La reconstruction ne débutera que pendant les années 1920[11].
Dans son livre La Main coupée, Blaise Cendrars cite plusieurs fois les environs de Dancourt où plusieurs des légionnaires de son escouade trouvent la mort[11].
Par arrêté du , le ministre de la Guerre André Lefèvre confère à Dancourt, ainsi qu’à huit autres communes voisines la Croix de guerre avec palme accompagnée de la citation suivante : « Situées pendant quatre années sur la ligne de bataille, ont fait l’objet de violents bombardements qui les ont complètement détruites. Envahies en 1918, ont supporté vaillamment les exigences de l’ennemi, attendant sans défaillance l’heure de la victoire[11]. »
En 1971, Dancourt et Popincourt fusionnent pour devenir Dancourt-Popincourt[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | novembre 2017[13] | Marie-José Dreue | Démissionnaire | |
novembre 2017 | En cours (au 31 mai 2020) |
Martine Vansteenkiste | Réélue pour le mandat 2020-2026[14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 156 habitants[Note 3], en augmentation de 10,64 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
153 | 144 | 164 | 167 | 138 | 130 | 137 | 138 | 129 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
127 | 124 | 116 | 109 | 120 | 125 | 117 | 112 | 101 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
102 | 117 | 118 | 152 | 117 | 95 | 94 | 81 | 96 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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119 | 119 | 151 | 127 | 136 | 128 | 144 | 142 | 152 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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156 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les communes de Beuvraignes,Tilloloy, Bus-la-Mésière, Laucourt, Dancourt-Popincourt, Marquivillers et Armancourt gèrent l'enseignement primaire en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[19], au moyen d'un syndicat scolaire (SISCO). Six classes sont implantées à Beuvraignes et trois à Tilloloy, pour l'année scolaire 2017-2018.
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