Dambenois est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Dambenois | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Montbéliard |
Intercommunalité | Pays de Montbéliard Agglomération |
Maire Mandat |
Philippe Pourchet 2020-2026 |
Code postal | 25600 |
Code commune | 25188 |
Démographie | |
Gentilé | Dambenoisiens, Dambenoisienness [1] |
Population municipale |
750 hab. (2019 ![]() |
Densité | 229 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 32′ 42″ nord, 6° 52′ 07″ est |
Altitude | Min. 324 m Max. 427 m |
Superficie | 3,28 km2 |
Unité urbaine | Châtenois-les-Forges (banlieue) |
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bethoncourt |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Les habitants de la commune sont les Dambenoisiens et Dambenoisiennes[2]. On les surnomme en patois Lai manôs (les Moineaux).
Dambenay en 1150 ; Dambenoi en 1367 ; Dompnobenigno à la fin du XIVe siècle ; Dampbenoit au XVe siècle ; Dambenoy en 1494 ; Dampbenoy en 1530 - En patois : Dampbenai[3].
Ferroviaire : Les gares les plus proches sont celles de Montbéliard et de Belfort-Montbéliard TGV.
Routier : Il se fait par la sortie 10 de l'A36.
![]() |
Trévenans (Territoire de Belfort) |
Bourogne (Territoire de Belfort) |
![]() | |
Nommay | N | Allenjoie | ||
O Dambenois E | ||||
S | ||||
Brognard |
Dambenois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châtenois-les-Forges, une agglomération inter-départementale regroupant 3 communes[7] et 4 752 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29 %), terres arables (20,2 %), forêts (19,7 %), zones urbanisées (15,4 %), eaux continentales[Note 3] (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
La toute première citation du nom Dambenois remonte à 1162 avec l'utilisation du mot Dambenay.
Au départ Les communes de Brognard, Nommay et Dambenois n'auraient formées qu'une seule est même commune. En effet, les bois entourant ces villages étaient communs, ce qui induisait l’appartenance à un même village.
Dambenois fit partie du comté de Montbéliard jusqu'en 1793, date à laquelle, la Franche comté dont faisait partie le comté de Montbéliard fut rattaché à la France par Louis XIV. Dambenois et Brognard (entre autres) furent accordés en tant que franchises à la Comtesse Henriette d'orbe de Montfaucon (ou Henriette de Montbéliard) à ses sujets. Les autres habitants furent rattachés au fief de Nommay jusqu'en 1771.
Lors de la réforme Luthérienne de 1541, la paroisse de Dambenois, qui était catholique, fut supprimée puis réunie à celle d'Allenjoie. Ainsi, l'église se trouvant dans le village devint un temple et la cure fue vendue avec les terres qui y étaient rattachées.
Le 20 décembre 1645, le fief de Dambenois fut concédé au baron Christophe de Forstner, (1598-1667) de la maison Forstner par le Prince de Montbéliard, Léopold-Frédéric de Wurtemberg, pour bons et loyaux services rendus. Le baron et les membres de sa famille sont inhumés dans un caveau situé sous l'autel actuel du temple.
Cette branche aînée de la Maison des Forstner s'éteignit à Montbéliard au cours du XIXe siècle sans héritier. Cependant, une branche cadette demeure encore aujourd'hui en Allemagne, celle des Forstner von Dambenoy.
Dambenois fut principalement un village agricole et une laiterie appelée" la Diachotte" (laiterie Faivre) fonctionnera jusqu'en 1964. Le dernier agriculteur fut Marcel Graber qui décida en 2009 d'arrêter son exploitation agricole.
De nos jours, Dambenois fait partie de Pays de Montbéliard Agglomération. Les communes de Allenjoie, Brognard et Dambenois sont intégrés dans un regroupement pédagogique intercommunal avec pour projet la construction d'une école commune.
Une cérémonie commémorant et remerciant les libérateurs du corps franc d'Indre-et-Loire venus libérer Dambenois le 23 novembre 1944 a lieu chaque année. De nombreuses tranchées sont encore visibles dans les forêts environnantes.
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Blason | Écartelé: au 1er de gueules, à deux barres d'argent, au 2e d'or au bûcheron, issant du coupé par les genoux, habillé d'une chemise d'argent au baudrier de gueules, d'un haut-de-chausses de sable, coiffé d'un chapeau du même, tenant une hache levée de sable, et posé devant un tronc d'arbre de gueules, d’où pousse une branche feuillée de sinople, à senestre, au 3e de sable au bûcheron issant par les genoux de la pointe, habillé d'une chemise d'argent au baudrier de gueules, d'un haut-de-chausses d'or, coiffé d'un chapeau du même, tenant une hache levée d'or et posé devant un tronc d'arbre de gueules, d’où pousse une branche feuillée de sinople, à dextre, au 4e de sable, à deux barres d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Daniel Girard | ||
mars 2008 | avril 2017 | Luc Sommer[16] | DVG | Fonctionnaire |
avril 2017 | mai 2020 | Bernard Nussbaumer | Titulaire PMA | |
mai 2020 | En cours | Philippe Pourchet [17] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 750 habitants[Note 4], en diminution de 0,92 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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144 | 144 | 139 | 185 | 191 | 212 | 217 | 227 | 235 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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220 | 216 | 202 | 163 | 168 | 166 | 151 | 123 | 115 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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101 | 110 | 134 | 112 | 124 | 138 | 145 | 154 | 156 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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187 | 202 | 242 | 325 | 607 | 629 | 700 | 704 | 768 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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736 | 750 | - | - | - | - | - | - | - |
Avec la Réforme, l'église devint un temple. Un nouveau temple fut reconstruit autour de 1750 avec un clocher-porche ancien daté de 1685. Il contient des objets liturgiques et des pierres tombales de la famille des Forstner, "les seigneurs de Dambenois". Le tombeau du baron Christophe de Forstner est toujours en place dans le temple.