Daix [dɛ] est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
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La commune de Daix est située au nord-ouest de Dijon, capitale de la Bourgogne. Elle fait partie de Dijon Métropole, entre les 3 plus grandes régions économiques françaises : le bassin Parisien, la région Rhône-Alpes et la région de l'est avec la Lorraine et l'Alsace. Elle jouit d'une situation géographique particulièrement attractive et tend constamment à préserver un environnement et une qualité de vie exceptionnels.
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Darois, Hauteville-lès-Dijon | Ahuy | ![]() | |
Prenois | N | Fontaine-lès-Dijon | ||
O Daix E | ||||
S | ||||
Plombières-lès-Dijon | Talant |
Daix est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dijon, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[4] et 245 875 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,7 %), forêts (34,7 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), prairies (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Distrus en l'an 630, Distum en 783, Daix enfin à partir de 1337. Les archives ne stabilisent réellement l'orthographe du nom qu'à partir du XVIIIe siècle. Toujours est-il que le terme signifie " territoire " : Daix est le territoire qui dépend pendant longtemps de la châtellenie de Talant, dont le seigneur est lui-même vassal de celui de Dijon.
En 1215, à la ferme de Bonvaux, retirée au fond de la combe de Plombières, des moines de la congrégation du Val des Ecoliers établissent un petit prieuré après avoir défriché ces terres cédées par Garnier de Fontaine. Le site accueille nombre de pèlerins autour de ses deux sources consacrées.
En 1300, le duc Robert II achète la totalité du fief de Daix à Odo de Fontsérina. Le village dépend alors directement du duc de Bourgogne: en 1383, on compte à Daix 19 feux, c'est-à-dire environ 95 habitants. Au XVe siècle, l'ancien village descendit du "Plain St Laurent" pour s'établir au pied de la colline, mais peu d’éléments aujourd'hui le démontrent.
En 1477 à la mort de Charles le Téméraire, Daix change plusieurs fois de mains.
En 1644, "le village n'est composé que de vignerons. N'ont ni prairie, ni rivière. Les terres sont propres à froment. Leur récolte consiste en cerisiers qui furent gelés l'année dernière. Et ayant visité les maisons dudit lieu, avons recogneu y en avoir 20, tant bonnes que méchantes", notent les commissaires des États de Bourgogne.
Les deux tableaux dans la salle du conseil de la mairie illustrent la vie de la commune de Daix sous Louis XV, celle d'un petit bourg tranquille aux portes de la capitale que dominent de leurs flèches églises et cathédrales. le village compte alors une petite trentaine d'habitants rassemblés autour d'une demeure seigneuriale, édifiée au début du siècle par Bénigne Jacquot, premier Président à la Cour des comptes de Dijon. Alentour, point de froment ni de seigle, mais des champs d'avoine, d'orge, mais surtout... de vignes, dont l'entretien et la production attirent nombre de journaliers au moment des vendanges.
L’église est construite en 1848. En 1954, Daix se développe avec la construction du lotissement "Les Petits Prés". Plusieurs autres lotissements apparaissent au cours des années 1970, 80 et 90. En 1999, Daix atteint un pic de 1 479 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 1 537 habitants[Note 3], en augmentation de 7,71 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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236 | 240 | 243 | 242 | 248 | 240 | 252 | 255 | 251 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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251 | 264 | 227 | 215 | 240 | 261 | 271 | 292 | 250 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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265 | 241 | 243 | 209 | 208 | 215 | 253 | 207 | 254 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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436 | 497 | 533 | 784 | 862 | 1 479 | 1 454 | 1 431 | 1 371 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 442 | 1 537 | - | - | - | - | - | - | - |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1845 | 18 mai 1863 | M. Etienne Antoine Disson | Colonel retraité | |
mars 1959 | mars 1965 | Guy Debost | - | - |
mars 1965 | mars 1971 | Michel Barrois | - | - |
mars 1971 | mars 1977 | Jacques Virly | - | - |
mars 1977 | mars 2001 | Pierre Bidault | - | - |
mars 2001 | novembre 2005 | Guy Dincher | - | - |
novembre 2005 | mars 2008 | Paul Lechapt | - | - |
mars 2008 | en cours | Dominique Begin-Claudet | - | - |
Les données manquantes sont à compléter. |
Wackernheim (Allemagne)
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Blasonnement :
De gueules au gril d'argent au chef bandé d'or et d'azur de six pièces et à une bordure de gueules. |
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