Cézac est une commune française située dans le sud-ouest du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Pour l’article homonyme, voir Cézac.
Cézac | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Cahors |
Intercommunalité | Communauté de communes du Quercy Blanc |
Maire Mandat |
Maurice Roussillon 2020-2026 |
Code postal | 46170 |
Code commune | 46069 |
Démographie | |
Gentilé | Cézacois |
Population municipale |
165 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 20′ 27″ nord, 1° 20′ 15″ est |
Altitude | 197 m Min. 174 m Max. 288 m |
Superficie | 17,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Cahors (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Marches du Sud-Quercy |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairiedecezac46.blogspot.com |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lendou, le Verdanson et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cézac est une commune rurale qui compte 165 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 593 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Cézacois ou Cézacoises.
Commune de l'aire urbaine de Cahors située dans le Quercy et plus précisément dans le Quercy Blanc sur le Lendou.
Barguelonne-en-Quercy | Villesèque | Labastide-Marnhac |
Lendou-en-Quercy | ![]() |
Pern |
Castelnau Montratier-Sainte Alauzie |
Les hameaux de Pechpeyroux, de Belcastel et de Marot font partie de la commune. Le hameau de Pechpeyroux (« puy pierreux ») s'est développé autour du château féodal du même nom, détruit au début du XVe siècle.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Montat », sur la commune du Montat, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 832 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, dans le département de Tarn-et-Garonne, mise en service en 1885 et à 36 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[11] à 14 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[13] :
Cézac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[I 1],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (64,4 %), terres arables (22,5 %), forêts (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Cézac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lendou et le Verdanson. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1996 et 1999[23],[20].
Cézac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[25]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 132 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 132 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Le toponyme Cezac de formation gallo-romain est basé sur le nom d'homme Caetius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[28].
Les vestiges de deux villas gallo-romaines à Villelongue et à Régagnac témoignent d'une occupation au moins dès cette époque.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1802 | 1809 | Pierre Roques | ||
1809 | 1818 | Antoine Mostolac | ||
1819 | 1831 | Pierre Aulie | ||
1831 | 1860 | Joseph Buzenac | ||
1860 | 1876 | Eugène Aulie | ||
1876 | 1878 | Joseph Buzenac | ||
1878 | 1881 | Antoine Laytou | ||
1881 | 1890 | Jean-alithe Aulie | ||
1890 | 1902 | Augustin Mostolac | ||
2001 | mort en septembre 2004 | Charles Alazard | Union et Défense des Intérêts communaux | |
octobre 2004 | En cours | Maurice Roussillon | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 165 habitants[Note 7], en diminution de 17,09 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
320 | 583 | 593 | 572 | 556 | 585 | 573 | 590 | 566 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
541 | 504 | 505 | 478 | 487 | 511 | 505 | 507 | 423 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
352 | 352 | 307 | 233 | 217 | 207 | 198 | 186 | 182 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
182 | 137 | 143 | 146 | 144 | 146 | 160 | 189 | 171 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
165 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 73 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 172 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 050 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,6 % | 5,1 % | 6,6 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 104 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (71,7 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 76, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,3 %[I 10].
Sur ces 76 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
7 établissements[Note 10] sont implantés à Cézac au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 57,1 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 7 entreprises implantées à Cézac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le Quercy Blanc », une petite région agricole couvrant une partie du sud-ouestdu département du Lot[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 27 | 23 | 17 | 13 |
SAU[Note 12] (ha) | 520 | 502 | 604 | 496 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 27 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 23 en 2000 puis à 17 en 2010[36] et enfin à 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[37],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 520 ha en 1988 à 496 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 38 ha[36].
![]() |
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er d'azur à une tête de cheval gai coupé d'argent, au 2e d'or à trois chaînes de deux maillons et demi de sable, tronquées en pointe, posées en pal, au 3e de gueules à une ancre d'or[41]. |
---|---|---|
Détails | adoptée par la commune. |
Sur les autres projets Wikimedia :