Cély, également nommée localement Cély-en-Bière, est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Cély-en-Bière redirige ici.
Cély | |
![]() L'hôtel de ville. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Fontainebleau |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau |
Maire Mandat |
Francis Guerrier 2020-2026 |
Code postal | 77930 |
Code commune | 77065 |
Démographie | |
Gentilé | Célysiens |
Population municipale |
1 238 hab. (2019 ![]() |
Densité | 200 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 36″ nord, 2° 31′ 57″ est |
Altitude | Min. 48 m Max. 110 m |
Superficie | 6,19 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fontainebleau |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cely.fr |
modifier ![]() |
En 2019, elle compte 1 238 habitants.
La commune de Cély se situe au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1] et au nord-est de la région naturelle du Gâtinais[Note 1],[2].
Elle se situe à 14,50 km par la route[Note 2] de Melun[3], préfecture du département et à 17,24 km de Fontainebleau[4], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].
Les communes les plus proches[Note 3] sont[5] : Fleury-en-Bière (1,8 km), Saint-Germain-sur-École (2,4 km), Perthes (2,7 km), Soisy-sur-École (3,3 km), Saint-Martin-en-Bière (3,6 km), Dannemois (4,1 km), Saint-Sauveur-sur-École (4,3 km), Courances (4,7 km).
Soisy-sur-École (Essonne) |
Saint-Germain-sur-École | Perthes |
Dannemois (Essonne) |
![]() |
|
Courances (Essonne) |
Fleury-en-Bière |
Le territoire de la commune de Cély se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais et dans la partie ouest de la plaine de la Bière, plaine qui constitue la partie nord-est de la région du Gâtinais et qui est délimitée au nord et à l'ouest par la rivière École ; à l'est, par la Seine et au sud par la forêt de Fontainebleau.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | |||||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| |||||||||||
Pléistocène | ||||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | ||||||||||||
Miocène | non présent. | |||||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent. |
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencés : le ru de Rebais, 9,27 km[8], affluent de l’École.
Sa longueur totale sur la commune est de 3,14 km[9].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[12].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,3 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[14], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] à 11,6 °C pour 1991-2020[16].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[19],[20].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha est également présente sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[21],[22],[23],[24].
Cély est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,46 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,13 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,56 %), forêts (21,40 %), zones urbanisées (18,72 %), zones agricoles hétérogènes (9,90 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,43 %)[30].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
---|---|---|---|---|---|
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
194,27 ha | 31,47 % | 173,73 ha | 28,14 % | −20,54 ha ![]() |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
290,96 ha | 47,13 % | 311,50 ha | 50,46 % | 20,54 ha ![]() |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
132,09 ha | 21,40 % | 132,09 ha | 21,40 % | 0,00 ha ![]() |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa région, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa région[33].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[34].
La commune compte 76 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[35] (source : le fichier Fantoir).
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 535 dont 95,9 % de maisons et 3,8 % d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 3,8 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 88,7 % contre 7,2 % de locataires[36] dont, 2,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 4 % logés gratuitement.
Le territoire de la commune est traversé, du nord au sud, par l'autoroute A6. L'échangeur no 13, situé au centre de la commune, est accessible par la route départementale D 372.
La route nationale 37, qui reliait l'autoroute A6 à la route nationale 7 en direction de Fontainebleau, et qui est désormais réduite à une courte section de 2 km entre le diffuseur de l'A6 et la D 372, traverse la partie nord-est du territoire de Cély.
Plusieurs routes départementales relient Cély aux communes voisines :
La commune est desservie par trois lignes du réseau de bus Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry[37] :
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Celliacum en 1258[38] et 1284[39] ; Ceeli en 1294[40] ; La ville de Celli en 1367[41] ; Celli en 1384[42] ; Ceilli en 1385[43] ; La ville de Selly en 1389[44] ; Seli en 1437[45] ; Celly en Biere au xve siècle[46] ; Selly et Seilly en 1545[47] ; Chelly en Biere en 1607[48],[49].
La construction du château de Cely remonte aux années 1430 sur l’initiative de Jacques Cœur, un marchand français connu pour être l'un des premiers français à établir des relations commerciales avec les pays du Levant[50].
En 1899, le Tramway Sud de Seine-et-Marne (TSM) est inauguré et relie Melun à Barbizon[51]. À partir de 1910, la ligne Chailly - Milly lui est adjoint et permet alors aux Célysiens de bénéficier des services du « Tacot ». Cinq locomotives tirant 2 à 5 voitures « vert wagon » assurent chaque jour 3 voyages dans les deux sens. Il en coûte alors un franc pour aller jusqu’à Melun en 2e classe. L’histoire du « Tacot », dont la ligne fut fermée en 1938, est émaillée de nombreuses anecdotes, de plusieurs incidents et même de quelques accidents. Certains habitants de Cély se souviennent encore du passage du TSM, la gare et le chemin rural du chemin de fer sont encore là pour nous rappeler ce passé pas si lointain[51].
Au XIXe siècle, la commune, qui recensait environ 500 habitants a comme principale activité la culture des arbres fruitiers, notamment des cerisiers[50].
Depuis 1972, la commune et rattaché à la création du canton de Perthes[50].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1995 | Yves Détroyat | ||
1995 | 2008 | André Dominé | Droite | Pilote de ligne |
mars 2008 | 2014 | Jean-Jacques Zanella | ||
mars 2014 | 2020 | Maryse Galmard-Peters[52] | Enseignante | |
mars 2020 | En cours | Francis Guerrier[53] |
Une brigade territoriale autonome de Gendarmerie est implantée à Cély[54].
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2012[55].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [56],[57].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Cély est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [58],[59],[60].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[58],[62].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [58],[63].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bière[64].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[66].
En 2019, la commune comptait 1 238 habitants[Note 10], en augmentation de 4,92 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
487 | 483 | 523 | 575 | 605 | 541 | 544 | 542 | 572 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
559 | 547 | 553 | 550 | 513 | 548 | 525 | 510 | 538 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
506 | 469 | 436 | 426 | 453 | 426 | 435 | 432 | 437 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
441 | 445 | 556 | 822 | 960 | 1 010 | 1 071 | 1 089 | 1 180 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 156 | 1 238 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 476, représentant 1 202 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 30 450 euros[69].
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 215, occupant 585 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,6 % contre un taux de chômage de 4,7 %. Les 22,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,8 % de retraités ou préretraités et 5,7 % pour les autres inactifs[70].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 99 dont 15 dans la construction, 22 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 4 dans l’Information et communication, 5 dans les activités financières et d'assurance, 4 dans les activités immobilières, 27 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 10 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 12 étaient relatifs aux autres activités de services[71].
En 2020, 16 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 8 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[72].
Cély est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est la culture de fleurs et horticulture diverse[73].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[74]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 59 ha en 1988 à 81 ha en 2010[73]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Cély, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[73],[Note 12] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 3 | 2 | 2 |
Travail (UTA) | 8 | 7 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 178 | 163 | 161 |
Cultures[75] | |||
Terres labourables (ha) | s | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 0 | s | s |
Élevage[73] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 13]) | 1 | 0 | 0 |