Curçay-sur-Dive est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Curçay-sur-Dive
Le donjon et le clocher de l'église Sainte-Catherine
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Vienne
Arrondissement
Châtellerault
Intercommunalité
Communauté de communes du Pays loudunais
Maire Mandat
Bruno Lefebvre 2020-2026
Code postal
86120
Code commune
86090
Démographie
Gentilé
Cursayais ou Cursaillais
Population municipale
216 hab. (2019 )
Densité
14 hab./km2
Géographie
Coordonnées
47° 00′ 45″ nord, 0° 03′ 20″ ouest
Altitude
Min. 39 m Max. 122 m
Superficie
15,79 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Thouars (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Loudun
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Curçay-sur-Dive
Géolocalisation sur la carte: France
Curçay-sur-Dive
Géolocalisation sur la carte: Vienne
Curçay-sur-Dive
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Curçay-sur-Dive
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Ses habitants sont appelés les Cursayais ou les Cursaillais[1].
Géographie
Le canal de la Dive au lieu-dit la Charrière
Localisation
Située à l'extrême nord-ouest du département de la Vienne, la commune de Curçay-sur-Dive est limitrophe du département des Deux-Sèvres (avec pas moins de trois communes: Saint-Martin-de-Mâcon, Saint-Léger-de-Montbrun et Pas-de-Jeu).
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Curçay-sur-Dive
Saint-Martin-de-Mâcon (Deux-Sèvres)
Ternay
Les Trois-Moutiers
Glénouze
Saint-Léger-de-Montbrun (Deux-Sèvres)
Pas-de-Jeu (Deux-Sèvres)
Ranton
Hydrographie
Au sud-ouest, la commune est arrosée sur deux kilomètres par la Dive qui est longée à moins de 200 m de distance par le canal de la Dive. celui-ci irrigue donc la commune au sud-ouest mais également à l'ouest, soit un total d'environ quatre kilomètres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Loudun», sur la commune de Loudun, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 627,5 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Poitiers-Biard», sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 56 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5°C pour la période 1971-2000[12] à 11,7°C pour 1981-2010[13], puis à 12,2°C pour 1991-2020[14].
Voies de communication et transports
Le bourg de Curçay-sur-Dive, situé au carrefour des routes départementales 19 et 39, se situe en distances orthodromiques, 12 kilomètres à l'ouest de Loudun et autant à l'est-nord-est de Thouars.
La commune est également desservie à l'est par la route départementale 57.
Urbanisme
Typologie
Curçay-sur-Dive est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (58,8%), forêts (18,8%), zones agricoles hétérogènes (10,4%), prairies (10,2%), zones urbanisées (1,8%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Curçay-sur-Dive est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dive et le canal de la Dive. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2013[23],[21].
Curçay-sur-Dive est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[24]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 8],[25], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [26],[27].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Curçay-sur-Dive.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[28]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[29]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[30]. 77,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[31].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999, 2010 et 2014[21].
Histoire
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Cursay.
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 216 habitants[Note 10], en augmentation de 1,89% par rapport à 2013 (Vienne: +1,67%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
404
478
667
640
730
630
660
672
663
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
655
631
635
592
578
570
572
565
526
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
469
494
480
416
424
400
382
388
373
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
347
287
216
245
257
217
231
239
226
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
208
216
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[37], il n'y a plus que douze exploitations agricoles en 2010 contre seize en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 021 hectares en 2000 à 951 en 2010. 54% sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orge et maïs), 18% pour les oléagineux (colza et tournesol), 3% pour les protéagineux et 6% pour le fourrage. En 2010, la vigne n'est plus cultivée alors qu'en 2000, 16 hectares lui étaient consacrés[37].
L'élevage de volailles a disparu en 2010 (461 têtes sur onze fermes en 2000)[37].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Donjon de 1350, restes de l'ancien château construit pour Huet de Curçay, classé monument historique depuis 1965[38]
Église Sainte-Catherine dans le bourg, ancienne chapelle du château, dont le chœur date du XIIIesiècle.
Église Saint-Hilaire de Cuhon. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Vestiges de l'ancienne église Saint-Pierre, XIIeetXVIIesiècles; située entre le bourg et la Dive, l'église est inscrite aux monuments historiques depuis 1927[39]. Il n'en reste que les murs extérieurs.
Pont de la Reine Blanche sur la Dive, d'origine gallo-romaine, également inscrit depuis 1980[40].
Parti de sinople à un donjon d'or maçonné, ouvert et ajouré de sable; et d'argent à la fasce ondée d'azur accompagnée d'une roue de Sainte Catherine de gueules brisée de son quart senestre en chef, et d'une grappe de raisin de pourpre, tigée de tenné et feuillée de deux pièces de sinople en pointe[41].
Détails
Le donjon symbolise les anciennes fortifications et le champ de sinople l'agriculture.
La fasce ondée évoque la Dive qui arrose la commune, le raisin la viticulture et la roue brisée sainte Catherine, patronne de la paroisse. Armoiries conçues par M. Jean-François BRINON, adoptées par la municipalité le .
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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