Cuiry-lès-Chaudardes est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Cuiry-lès-Chaudardes | |
L'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Laon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Chemin des Dames |
Maire Mandat |
Tony Bridier 2020-2026 |
Code postal | 02160 |
Code commune | 02250 |
Démographie | |
Gentilé | Cuiryen(ne)s |
Population municipale |
73 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 23′ 13″ nord, 3° 46′ 14″ est |
Altitude | Min. 46 m Max. 160 m |
Superficie | 5,15 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villeneuve-sur-Aisne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Beaurieux | Beaurieux | ![]() | |
Beaurieux | N | Chaudardes | ||
O Cuiry-lès-Chaudardes E | ||||
S | ||||
Maizy | Concevreux |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martigny-Courpierre », sur la commune de Martigny-Courpierre, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 744,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 61 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Cuiry-lès-Chaudardes est une commune rurale[Note 6],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,4 %), forêts (19,2 %), mines, décharges et chantiers (6,6 %), eaux continentales[Note 8] (0,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
La fouille exhaustive a permis de mieux connaître les premiers agriculteurs sédentaires du Nord de la France. Sur le territoire de la commune ont été mis au jour les vestiges d'un village néolithique daté de 6 000 ans. Ce village fut construit par des agriculteurs sédentaires venant d'Europe centrale (culture rubanée du Bassin parisien). Les fouilles archéologiques se sont étendues sur une superficie de 6 ha. Le village pouvait regrouper entre 60 et 90 personnes environ[21]. Les fouilles ont permis de mettre au jour 33 maisons construites durant une centaine d'années. Ces maisons étaient initialement élevées en torchis, avec toit en double pente, en roseaux et en chaume. De forme rectangulaire ou légèrement trapézoïdale, elles comportent cinq rangées de poteaux subdivisant l'espace en trois travées. Leur largeur varie de 5 à 8 m, et leur longueur de 8 à 37 m. Les entrées sont systématiquement orientées à l'est. Une de ces maisons a servi de modèle à une reconstitution visible au Parc de Samara dans la Somme. L'étude archéozoologique a établi que les 57 000 ossements d'animaux exhumés, sont issus majoritairement du cheptel domestique (bovins, moutons et porcs), mais on trouve également des ossements d'animaux chassés (cerf, chevreuil, aurochs, sanglier et castor)[22]. Des artefacts lithiques en silex et en quartzite (armatures de faucilles, pointes de flèches, etc.) ont été trouvés, ainsi que plus de 50 000 tessons de céramique.
Une occupation datant de la Culture de Michelsberg (entre 4300 à 3700 avant notre ère) a été relevée, elle s'étend sur une surface un peu plus restreinte. Des fosses cylindriques, associées à des trous de poteaux.
Deux monuments funéraires circulaires sont datés de l'âge du bronze ancien.
Un habitat de la Civilisation de Hallstatt et un établissement de La Tène finale et une ferme gauloise du début de l'époque romaine ont été mises au jour. Une sépulture monumentale gauloise contenait 9 vases, 9 perles de collier en verre et un dépôt de porc et d'oiseau. Une amphore semble avoir été déposée sur la sépulture.
Une de ces maisons a été reconstituée au parc archéologique Asnapio de Villeneuve-d'Ascq d'après les fouilles de Cuiry-lès-Chaudardes.
La commune de Cuiry-lès-Chaudardes est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Craonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[23].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[24]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[24], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[25].
Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Jacques Gallois | ||
mars 2001 | mai 2020 | Jean-Guy Noha | DVD | Agriculteur Réélu pour le mandat 2014-2020[27],[28] |
mai 2020 | En cours (au 12 juillet 2020) |
Tony Bridier |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 73 habitants[Note 9], en diminution de 3,95 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
86 | 93 | 105 | 92 | 92 | 133 | 125 | 139 | 134 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
129 | 116 | 113 | 124 | 121 | 110 | 121 | 92 | 89 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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108 | 85 | 89 | 70 | 66 | 69 | 52 | 44 | 65 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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42 | 41 | 28 | 26 | 35 | 42 | 77 | 82 | 75 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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76 | 73 | - | - | - | - | - | - | - |
Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais, du XIIe siècle, classée MH depuis 1922.
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