Crégy-lès-Meaux est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Crégy-lès-Meaux | |
![]() L'église Saint-Laurent et la mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Maire Mandat |
Gerard Chomont 2020-2026 |
Code postal | 77124 |
Code commune | 77143 |
Démographie | |
Gentilé | Crégyssois |
Population municipale |
5 223 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 435 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 46″ nord, 2° 52′ 45″ est |
Altitude | Min. 57 m Max. 124 m |
Superficie | 3,64 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Meaux (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune d'un pôle secondaire) |
Élections | |
Départementales | Canton de Claye-Souilly |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cregylesmeaux.fr |
modifier ![]() |
Crégy-lès-Meaux est situé à 3 km au nord-ouest de Meaux.
Penchard | Chambry | |
Chauconin-Neufmontiers | ![]() |
|
Meaux |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,36 km[6].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,9 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 44 km à vol d'oiseau[10], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[11] à 11,6 °C pour 1991-2020[12].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Crégy-lès-Meaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Meaux, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[19] et 79 636 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
La commune compte 42 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[24] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46% ), zones urbanisées (36,2% ), forêts (13,1% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %)[25].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 1 753 dont 70 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 29,7 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 95,3 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 67,3 % contre 31,7 % de locataires[29] dont, 20,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 1 % logés gratuitement.
Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Penchard au nord à Meaux au sud.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Cregiaca villa en 1005[30] ; Au larris de Cregi en 1247[31] ; Cregiacum en 1273[32] ; Cregyacum en 1289[33] ; In larregio de Cregi au XIIIe siècle[34].
Les hauteurs du Blamont qui bornent la ville au nord-ouest sont percées par un chemin creux raviné dans le talus, duquel se cache une ancienne fontaine abritée par une simple petite voûte de maçonnerie. Cette fontaine prit le nom de Sarrazin, du nom de l'échevin qui la découvrit en 1763. Jean baptisé Sarrazin, bourgeois marchand-épicier-mercier pensionnaire de sa majesté impériale, fit analyser cette eau trouvée excellente et proposa à la municipalité de la capter et de la faire venir à Meaux pour remplacer l'ancienne et fameuse fontaine du grand parvis de la cathédrale détruite au début du XVIe siècle ; mais le rapport de Piot, médecin du roi, jugea les frais trop élevés pour un trop petit volume d'eau et rejeta la proposition[35].
Ce problème d'alimentation de Meaux en eau potable se repose au milieu du XIXe siècle. Meaux cherche partout des sources à Montceaux mais aussi au Blamont. Elle fera à la fontaine Sarrazin les fouilles nécessaires pour s'assurer du volume d'eau de la source à différentes profondeurs pour que la ville fasse des conduites destinées à mener l'eau dans l'intérieur de la ville de Meaux sans priver d'eau le public notamment les habitants de Chauconin durant les travaux[35].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 à 1975 du canton de Meaux, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Meaux-Nord[36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Claye-Souilly.
La commune est membre de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, créée fin 2002.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste menée par le maire sortant Gérard Chomant[37] (DVG a remporté l'élection avec 778 voix, soit 50,75% des suffrages exprimés et 23 voix d'avance sur celle manée par Yann Richelet (Divers centre), qui a recueilli 755 voix, soit 49,24%, le scrutin étant marqué par une abstention de 51.98 % (en 2014, elle n'était que de 37,12 % des inscrits)[38]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
octobre 1947 | mai 1953 | Henri Fontaine | ||
mai 1953 | mars 1959 | René Le Bec | ||
mars 1959 | mars 1977 | Pierre Dupressoir | ||
mars 1977 | mars 2001 | Robert Le Foll[Note 7] | PS | Professeur Député de la 6e circonscription de Seine-et-Marne (1988 → 1993) Député de Seine-et-Marne (1986 → 1988) Député de la 3e circonscription de Seine-et-Marne (1981 → 1986) Conseiller général de Meaux (1973 → 1976) Conseiller général du canton de Meaux-Nord (1976 → 1985) |
mars 2001 | mars 2008 | Philippe Cunin | RPR puis UMP | |
mars 2008 | En cours (au 26 novembre 2018) |
Gérard Chomont | PS puis DVG[39] puis SE[40] |
Retraité Réélu pour le mandat 2014-2020 |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [41],[42].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Crégy-lès-Meaux est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [43],[44],[45].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[46]. Le CA du Pays de Meaux (CAPM)La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2024[43],[47].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [43],[48],[49].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].
En 2019, la commune comptait 5 223 habitants[Note 8], en augmentation de 10,87 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
253 | 285 | 257 | 246 | 240 | 268 | 272 | 293 | 298 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
301 | 310 | 315 | 315 | 321 | 341 | 368 | 367 | 431 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
377 | 350 | 384 | 377 | 449 | 618 | 537 | 555 | 773 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
772 | 793 | 786 | 1 007 | 2 294 | 3 677 | 4 260 | 4 339 | 4 726 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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5 223 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Fête de la Pomme fin septembre.
Plusieurs types de sports peuvent être pratiqués à Crégy-lès-Meaux. Ces sports incluent badminton, basketball, dance, judo, ju-jitsu et karaté[54]. Le football est également pratiqué (Club de foot A.S. BRIE, des équipes évoluant en ligue Paris-Île-de-France dont les 13 ans ph et les 15 ans ph).
Des balades (2 heures) sont organisées un jeudi matin sur deux autour de Crégy et également un dimanche matin sur deux des randonnées dans la région. À la belle saison, les randonnées sont plus fréquentes et peuvent s'étaler sur une journée. Au cours de l'année, des activités particulières sont programmées, comme des initiations à l'orientation, des sorties nocturnes ou des séjours en province[54].
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 766 (dont 62 % imposés), représentant 5 034 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 060 euros[55].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 699, occupant 2 244 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69 % contre un taux de chômage de 9 %. Les 22,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,9 % de retraités ou préretraités et 5,7 % pour les autres inactifs[56].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 166 dont 11 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 27 dans la construction, 54 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 8 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 2 dans les activités immobilières, 16 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 21 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 25 étaient relatifs aux autres activités de services[57].
En 2019, 60 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 52 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[58].
Crégy-lès-Meaux est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[59].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[60]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 128 ha en 1988 à 245 ha en 2010[59]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Crégy-lès-Meaux, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[59],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 3 | 1 | 1 |
Travail (UTA) | 5 | 2 | 3 |
Surface agricole utilisée (ha) | 383 | 257 | 245 |
Cultures[61] | |||
Terres labourables (ha) | 383 | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | ||
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[59] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 0 | 0 | 0 |
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de sinople à la croix en filet, cantonnée en chef, d’une fleur de lys, en chef à senestre, d’une grappe de raisin feuillée de deux pièces, en pointe à dextre, d’un bouquet de trois épis de blé feuillé et arraché en pointe à senestre, d’une colombe fondante, le tout d’or.
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