Crocq (prononcer [kʁo]; Cròc en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles ayant des titres homophones, voir Croque et Krok.
Pour les articles homonymes, voir Crocq (homonymie).
Crocq | |
![]() Tours du château des comtes d'Auvergne. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Aubusson |
Intercommunalité | Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine |
Maire Mandat |
Jean-Luc Pierron 2020-2026 |
Code postal | 23260 |
Code commune | 23069 |
Démographie | |
Gentilé | Croquants |
Population municipale |
412 hab. (2019 ![]() |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 52′ 09″ nord, 2° 22′ 05″ est |
Altitude | Min. 640 m Max. 829 m |
Superficie | 14,16 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auzances |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés Croquants et Croquantes.
L'actuel village était une place-forte occidentale du comté d'Auvergne avant d'être intégré au Dauphiné d'Auvergne au XIIe siècle. On y situe parfois l'origine des soulèvements populaires des provinces centrales et méridionales plus connus sous le nom de jacquerie des croquants[2].
La commune se situe dans le sud-est du département de la Creuse, dans la région Nouvelle-Aquitaine, à 25 km d'Aubusson, 21 km de Felletin, 65 km de Guéret et 80 km de Clermont-Ferrand, et près de la limite avec le département du Puy-de-Dôme. Elle est proche de la D 941 Clermont-Ferrand - Limoges.
Elle est traversée par la Tardes, qui prend sa source à proximité.
Le village est bâti sur le versant sud du Puy de Rochat haut de 780 mètres. La commune comprend aussi de nombreux hameaux : La Bonnette, Les Bourgnons, Les Charraudes, Chez Pilat, Le Commandeur[6], Les Corrades, Côte Bertrand, Laval, Le Montel Guillaume[6], Le Naberon Bas[6], Le Naberon Haut, Le Point du Jour, Le Teilloux.
Saint-Pardoux-d'Arnet | Saint-Oradoux-près-Crocq | |
Saint-Maurice-près-Crocq | ![]() |
Basville |
Saint-Agnant-près-Crocq | Flayat |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Felletin », sur la commune de Felletin, mise en service en 1995[13] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 010,8 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 56 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[17], à 11,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[19].
Crocq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), prairies (38,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (3,7 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Crocq est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 41 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 277 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 53 sont en en aléa moyen ou fort, soit 19 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Crocq est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].
Le nom de la localité est attesté sous différentes formes : Croc en 1261 et 1333, Crop en 1363, locus de Croco en 1366, Mensura de Croco au XIVe siècle), Croq en 1406 à nouveau Croc en 1420, Terra de Croquo en 1428 et Curia Croci en 1444 dans le cartulaire de Crocq, Croc en 1464[31], Croc et Crocq en 1533 dans le terrier de Saint-Bard), Croc en 1557 et Baronye de Croc en 1543 dans le terrier de Blessac, Le Crocq en 1562, Crocq en 1580, Le Croc en 1559), Croc en 1620 et 1710, Crocq en 1780, la commune est créée sous le nom de Crocq en 1793.
Quelques hypothèses fantaisistes ont été émises : ainsi, selon l'abbé Leclerc, Crocq serait le mot « croix » (crotz en langue occitane[32]), que l'on retrouve dans Crouville, nom de la partie septentrionale de la colline[33]. En réalité, il se base uniquement sur la mauvaise latinisation de 1444 Curia croci, alors que d'après les autres formes anciennes régulièrement attestées, Crocq n'a pas de rapport avec le mot « croix », pas plus que Crouville d'ailleurs.
Une tradition rapporte que le nom de Crocq serait celui d'un chef Alaman qui s'appelait Crocus, Chrocus ou Krokus. Son nom fut donné par les Alamans à leur campement. Ambroise Tardieu, dans son Histoire illustrée d'Auzances et de Crocq dans la seconde moitié du XIXe siècle, présente cette hypothèse comme une légende, à ne pas rejeter complètement, « bien qu'elle paraisse une fable ». Une divergence apparait aussi avec ce qu'a écrit Lacépède : le « capitaine aurait laissé un détachement de ses soldats sur le monticule, alors désert », mais Tardieu sous-entend que c'est lors de son premier passage. Le linguiste Albert Dauzat, enfant de la Creuse, propose effectivement un nom de personne germanique Croccus, Crocco, mais pour expliquer le Crocq en Picardie[34].Tous les historiens sont aujourd'hui d'accord pour reconnaître qu'il n'y a aucun fait historique lié à ce toponyme.
Plus sérieusement, les toponymistes analysent le stock des formes anciennes et proposent des hypothèses linguistiquement envisageables.
Albert Dauzat considère qu'il s'agit d'un toponyme d'origine pré-celtique *c(a)r-occu voulant dire « hauteur, sommet pierreux », Crocq se trouvant au flanc d'un puy rocheux[34].
Ernest Nègre propose le nord occitan cro « creux, caverne », avec l'adjonction plus tardive d'un -c postiche par attraction du mot bien connu croc. Le terme d'oc serait d'origine gauloise[35].
Xavier Delamarre cite l'élément gaulois crouco- « tertre, monticule » qui remonterait à un *croucā > crūca, certes féminins, et que l'on retrouve dans les termes dialectaux du sud de la France (cf. béarnais cruque « tas amas de terre » ; landais croque « crâne, tête »), mais au masculin dans le Crucq (Tarn-et-Garonne)[36].
La présence du dolmen d'Urbe (situé sur la commune de Crocq) montre l'ancienneté de l'occupation.
La voie romaine dite "Chemin de César", qui va de Crocq en Auvergne, et les ruines d'un aqueduc montrent une occupation gallo-romaine.
On a longtemps cru que Crocq avait été fondée par un détachement d'Alamans, en 256. En effet, selon une tradition orale recueillie par Grégoire de Tours, et selon Bernard-Germain de Lacépède dans Histoire générale, physique et civile de l'Europe, depuis les dernières années du Ve siècle jusque vers le milieu du XVIIIe, les Alamans auraient envahi l'Auvergne après avoir parcouru les provinces de l'Est de la Gaule, pillant Augustonemetum et détruisant probablement Beauclair près d'Herment, au passage. Ils auraient continué en traversant la Marche et le Limousin mais furent stoppés et vaincus en Vendée. Revenant sur leurs pas après leur défaite et pourchassés par les victimes de leurs saccages lors de leur premier passage, « ils se réfugièrent au sommet d'une petite montagne, située aux confins de la Marche et de l'Auvergne qui dominait les pays environnants »[37].
.On sait que Guillaume VI, Comte d'Auvergne, seigneur de Crocq, se rendit à la croisade en 1102, en revint en 1121 et mourut vers 1136. Avec Anne de Sicile, il eut un fils, Robert III, comte d'Auvergne, seigneur de Crocq de 1136 à 1145, qui, en 1140, fit bâtir le château fort d'Herment et, en 1145, son église et mourut en Palestine en 1145. Son fils Guillaume VII était avec lui et son oncle en profita pour s'emparer de ses États. Par un traité, Guillaume VII reprit la partie occidentale de l'ancien comté. Il prit les armes des dauphins de Viennois, en mémoire de Guigues, dauphin de Viennois, son bisaïeul, et en 1196 il soutint Richard Cœur de Lion contre Philippe-Auguste.
Il bâtit le château de Crocq et il est connu pour avoir protégé les troubadours. Crocq était un village fortifié : les fortifications ont été édifiées au XIIe siècle lors de la construction du château fort. Il faisait partie d’un ensemble de sites fortifiés qui contrôlaient la route Clermont-Limoges.
En 1209, le roi Philippe Auguste lui enlève Crocq qui lui est rendue en 1229. C'est au XIIIe siècle que Crocq obtient une charte de franchises.
Le Prince Noir prend le château fort en 1356 après un siège de 18 mois et avoir détruit Crouville. De nouvelles fortifications sont autorisées par Charles VII en 1423. Jacques du Peschin meurt en 1420, mais Dauphine de Montlaur s'occupe de Crocq et obtient en 1426, confirmée en 1428, des lettres du roi Charles VII, d'affranchissement de toutes subsides pour huit ans, afin de refaire les murailles détruites par les Anglais en 1423. Elle fonde une vicairie en 1428, un Chapitre collégial de chanoines en 1444. On lui attribut la donation du triptyque de saint Éloi, toujours visible à Crocq, mais l'analyse des monuments historiques le date de 1520.
La famille de La Tour d'Auvergne possédait la baronnie de Crocq au XVI et XVIIe siècle. En 1594 et 1610, par lettre du duc de Bouilon Henri de La Tour d'Auvergne, la famille Marlin est nommée bailli de Crocq. Son fils Frédéric-Maurice vend la baronnie en 1631 à Antoine Coëffier, marquis d'Effiat, grand maître des mines, mareschal de France, gouverneur du Bourbonnais, gouverneur d'Auvergne.
Crocq était une baronnie dont un des titulaires fut Henri de La Tour d'Auvergne au XVIe siècle.
L'église paroissiale des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem située au lieu-dit le Montel-Guillaume a été construite au XIIIe siècle mais sa voûte d'origine a été remplacée au XIXe siècle par un lambris de couvrement. L'église Saint-Jean possède cinq statuettes de la fin du XVIIe siècle en bois polychrome de 42 cm de haut et représentant une Vierge à l'Enfant, saint Jérôme, saint Roch, sainte Catherine et une sainte non identifiée. Elle possède aussi un groupe sculpté dit éducation de la Vierge en bois polychrome haut de 70 cm datant du XVIe siècle classé au titre objet le 30 octobre 1984.
Le château est rasé par Richelieu en 1630 alors que les fortifications sont tombées en ruines entre le XVe siècle et le XVIIe siècle.
La seigneurie de Crocq appartient alors à la famille Coëffier de Ruzé d'Effiat; Se succèdent comme barons de Crocq Antoine Coëffier de Ruzé, marquis d'Effiat, maréchal de France, son fils l'abbé Jean Coëffier de Ruzé d'Effiat et le neveu de ce dernier, Antoine II Coëffier de Ruzé d'Effiat dernier marquis d'Effiat, qui vend la seigneurie de Crocq en 1701 à François du Ligondès[38].
À l’époque moderne, Crocq est situé sur la route de Limoges à Lyon, ce qui assure une certaine prospérité. Au XVIIIe siècle, les tapisseries d'Aubusson détournent le flux commercial ce qui provoque l’abandon de l’itinéraire ancien[39].
En 1834, l'ancien cimetière de Crocq, qui se trouvait autour de la chapelle, a été transféré au lieu-dit le Rochat, derrière la vieille citadelle.
En 1836, Crocq absorbe la commune voisine du Montel-Guillaume.
Dans le village, des plaques commémorent deux Justes parmi les nations et un résistant mort en déportation.
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Les armoiries de Crocq se blasonnent ainsi :
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Les armoiries de la commune reprennent les armoiries des dauphins d'Auvergne dans la première partition, de la famille Brun du Peschin dans la deuxième, des comtes d'Auvergne dans la troisième, de la famille Saint-Julien dans la quatrième, Ussel dans la cinquième, Coeffier d'Effiat dans la sixième, La Tour d'Auvergne dans la dernière.
En 1793, la commune est créée chef-lieu de canton dans le district de Felletin et passe en 1801 dans l'arrondissement d'Aubusson.
En 1836, Crocq absorbe Montel-Guillaume.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1934 | ? | Georges Hubert[40] | SFIO | |
mars 1996 | 2001 | Jean-Marie Battut | ||
mars 2001 | 2008 | Pierre Persignat | DVG | |
mars 2008 | 2020 | Jacques Longchambon | PS | Retraité |
mars 2020 | En cours | Jean-Luc Pierron[41] | Sapeur-pompier |
À l'issue des élections municipales de mars 2008, Jacques Longchambon, candidat d'une liste d'union sans étiquette, a été élu maire de la commune[42] par le nouveau conseil municipal.
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[43].
Au dernier recensement, la commune comptait 412 habitants.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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617 | 521 | 500 | 517 | 737 | 1 056 | 1 045 | 1 068 | 1 069 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 032 | 1 080 | 1 147 | 1 020 | 1 046 | 1 050 | 1 074 | 1 123 | 1 049 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 032 | 942 | 1 013 | 826 | 866 | 861 | 800 | 812 | 759 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
704 | 746 | 844 | 834 | 674 | 546 | 506 | 417 | 397 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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412 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La seule augmentation de population notable a été liée en 1836 à l'absorption de Montel-Guillaume.
Il y a une école maternelle, une école primaire, et un collège. L'école participe au Cyber Réseau Creuse Éducation.
Crocq possède un gymnase, un stade et deux courts de tennis.
La bibliothèque municipale.
L'écomusée de la pelleterie est installé dans une maison du XVIIe siècle où sont rassemblés machines et outils qui retracent l'histoire de la pelleterie et des parchemins.
Depuis plusieurs siècles, La vallée de Crocq est réputée pour la qualité de ses eaux dans le travail de tannage du cuir.
En 1832, une usine spécialisée dans le traitement des peaux de lapin a été créée à la fin du XIXe siècle au lieu-dit Le Point du Jour. La société Chapal continuera son développement Montreuil, Lagny-sur-Marne et à Brooklyn (États-Unis). L'usine s'agrandira jusqu'à occuper plus de 20 000 m2 sur le site original et employer 400 personnes sur le site. Aujourd'hui, la société ne traite plus de fourrures mais produit des vêtements et accessoires haut de gamme en cuir et est reconnue Entreprise du patrimoine vivant.
Crocq compte plusieurs entreprises : Tournaud (fabrication de pièces en métal), Chapal[46] (fabrication de vêtements et accessoires en cuir), Katz (sérigraphie) et quelques commerces : Vival, un bistrot à l'ambiance Le bar de l'espérance, fleuriste, tabac-presse, fromagerie...
Un marché a lieu les 1er et 3e dimanches du mois et tous les dimanches en juillet et août.
L'office du tourisme est ouvert et il y a des gîtes d'étape et le camping est libre. Des élevages ainsi que la location de chevaux vous attendent pour les promenades. Les amateurs de pêche trouveront de nombreux sites (rivière et étangs) au caractère sauvage.
« Les croquantes et les croquants, tous ces gens bien intentionnés, ne vous fermeront pas tous la porte au nez ! »
Depuis l'esplanade du château, le panorama couvre les Monts d'Auvergne, le plateau de Millevaches et les Combrailles. Une table d'orientation a été installée sur les tours.
Crocq fait partie du parc naturel régional de Millevaches en Limousin.
L'étang de Basvilette, au pied du village, réjouira les amateurs de carpes et de brochets.
Des sentiers de randonnées sont balisés et les GR4 et GR33 passent sur la commune.
Le gâteau creusois, dessert typique de la Creuse à base de beurre et de noisettes, a été lancé à la fin des années 1960, à la suite d'un concours lancé pour la création d'une spécialité dans le département. C'est la recette de Robert Langlade, pâtissier à Crocq, qui a été retenue pour sa fabrication[53].
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