Cresserons est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 116 habitants[Note 1].
Cet article est une ébauche concernant une commune du Calvados.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Cresserons est située à dix kilomètres de Caen, proche de la Côte de Nacre et de Lion-sur-Mer, dont elle était autrefois un hameau. Cresserons est aujourd'hui une commune résidentielle de l'aire urbaine de Caen, les agriculteurs ne représentent plus que 2% de la population qui se compose maintenant surtout de jeunes ménages souvent diplômés et relativement aisés, habitant dans les zones pavillonnaires.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sallenelles», sur la commune de Sallenelles, mise en service en 2004[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2°C et la hauteur de précipitations de 715,8 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Caen-Carpiquet», sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 13 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,9°C pour la période 1971-2000[13] à 11,2°C pour 1981-2010[14], puis à 11,5°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Cresserons est une commune urbaine[Note 7],[16]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (82,2%), zones urbanisées (17,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Crisselon au XIIesiècle, Crisseron en 1258[23].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale d'origine scandinave ou anglo-scandinave, dont l'élément -ron résulte d'une mutation phonétique du [l] de -lon attestée dans les formes anciennes et régulièrement constatée en français et pour cet élément cf. Yébleron (Seine-Maritime). -lon représente l'ancien scandinave lundr «petit bois, bosquet» (la variante déclinée lunda a donné les nombreux la Londe)[24]. Le premier élément Crisse- / Cresse- est obscur et semble se retrouver dans Cresseveuille et peut-être dans les différents Cristot, Crétot de Normandie.
Le gentilé est Cresseronnais.
Histoire
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(juillet 2013).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Les premiers documents relatifs au hameau de Cresserons le nomment Criselon. Au XVesiècle, Cresserons est envahi par les Anglais, puis la peste ravage le village.
Un premier temple protestant est détruit lors de la révocation de l'édit de Nantes, un nouveau est construit en 1866, puis un troisième pour remplacer celui-ci, devenu trop petit, en 1877.
Des erreurs de bombardements alliés détruisent en partie le château dans la nuit du . La commune est libérée le par les soldats britanniques de la 1st South Lancashire. Il faudra une dizaine d'années pour reconstruire les édifices et les voies de communication de la commune.
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Liste des maires avant 1939
Liste des maires de 1790 à 1939
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1792
Alexandre Viel
1792
1792
Jean Haupois
1792
1793
Francois Vasnier
1793
1800
Jacques Hue
1801
1809
André Letellier
13 pluviose an 09
1809
1814
Gilles Leneuveu
1814
1827
Jean Francois La Perelle
1827
1831
Louis Marc
1831
1848
Jacques Ceguin
1848
1849
Alphonse Pigis
1849
1855
Pierre Deliot
1855
1876
Émile Dauphin-Valembourg
1876
1876
Intérim de Harel
(démission de Valembourg)
1876
1881
Louis Violette
1881
1886
Albert Lecoq
1886
1887
Lecerf
1887
1892
Constant Cahagniet
1892
1892
Henri Lefrançois
1892
1914
Augustin de Basly
1914
1934
Louis de Clock
1934
1938
Émile Legouix
Dissolution du conseil le 22 12 1938
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[25].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 1 116 habitants[Note 9], en diminution de 6,38% par rapport à 2013 (Calvados: +0,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
578
428
614
630
641
655
605
617
624
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
641
628
601
566
531
503
500
482
450
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
450
470
420
357
347
310
365
373
420
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
405
393
435
785
953
1 202
1 215
1 217
1 205
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 145
1 116
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Lieux et monuments
Nef de l'église Saint-Jacques.
Église Saint-Jacques (XVesiècle) dont la façade occidentale du XIIesiècle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques[30].
Temple protestant (1877) et cimetière (1867), transformé aujourd'hui en maison des jeunes.
Ancien haras de Charles Labbé, reconverti en ferme en 1929, une épreuve hippique de Vincennes porte le nom de Cresserons.
Activité et manifestations
Sports
L'Union sportive Cresserons-Plumetot fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et une autre en division de district[31].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Voir aussi
Liste des communes du Calvados
Pays de Caen
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2 - Page 1014 - (ISBN2600001336).
Guy Chartier, «de l’étymologie de certains noms de communes normandes» in Annales de Normandie, 1999, p. 102, n° 9.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии