Courzieu est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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La commune est située sur le tracé de la Via Agrippa (Saintes-Lyon), dite aussi voie d'Aquitaine, à 35 km de Feurs et 35 km du centre de Lyon par le col de Malval (732 mètres)[1].
La rivière Brévenne qui délimite la commune au nord-ouest[2];
Le Rossand, long de 6,7 km[3], affluent de la Brévenne
La Goutte du Soupat, longue de 3,9 km[4], affluent de la Brévenne et qui fait partie de la liste des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique du Rhône[5]
Le Glavaroux, long de 4,9 km[6], affluent de la Brévenne
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[7].
Urbanisme
Typologie
Courzieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (42,2%), prairies (36%), zones agricoles hétérogènes (18,7%), zones urbanisées (1,8%), terres arables (1,2%), mines, décharges et chantiers (0,2%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 586.
Parmi ces logements, 78,3% étaient des résidences principales, 7,5% des résidences secondaires et 14,2% des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 71,5%[15].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Curisiacus (sans date); Corsiacus (sans date); Corziacus (sans date); Corzeu (sans date)[16].
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum, suffixe gaulois signifiant «lieu de, domaine de» précédé comme dans la plupart des cas d'un anthroponyme[17]. Albert Dauzat qui ne cite pas de formes anciennes rapproche Courzieu des Corcy (par exemple Corcy, Ain, Corsiacum 1095) et Courçay (par exemple, Courçay, Ille-et-Vilaine, Curtiacus) du domaine d'oïl et des Coursac (par exemple Coursac, Dordogne, CorsacXIIIesiècle) du domaine d'oc, dans lesquels il croit reconnaître le nom de personne latin Cŭrtius[17].
Remarques: la forme citée sans date Curisiacus semble s'opposer à cette explication. -ieu(x) est la forme régulièrement prise par le suffixe -(i)acum en franco-provençal.
Dans une charte datée du 27 août 925[19], l'archevêque de Lyon Rémy II et le comte Guillaume consentent une donation faite de quatre curtils et vignes ainsi qu'un anniversaire en la fête de Saint-Martin à l'église de Courzieu par le seigneur Andelfred, sa femme Richborge et leur fils Sévère, à l'abbaye de Savigny (Rhône).
Lors de l'entre-deux-guerres, l'ingénieur Joseph Aubert (1876-1941), membre de l'association des anciens élèves de l'École Centrale de Lyon, organisa l'exploitation intensive des carrières de grès de Courzieu, utilisées pour la plupart de la voirie lyonnaise jusqu'à l'apparition du revêtement en bitume. Il fut élu maire du bourg en mai 1935, mandat qu'il conserva jusqu'à sa mort. Pendant cette période, il assura l'électrification du bourg, l'entretien des chemins vicinaux et prépara l'installation de l'eau potable, projet interrompu par la Seconde Guerre mondiale[20].
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2001
2014
Jean Lardellier
2014
en cours
Jean-Bernard Cherblanc
Les données manquantes sont à compléter.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de L'Arbresle.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 1 168 habitants[Note 3], en augmentation de 6,67% par rapport à 2013 (Rhône: +5,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 455
1 591
1 541
1 500
1 624
1 634
1 604
1 610
1 698
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 659
1 667
1 585
1 627
1 674
1 645
1 591
1 556
1 535
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 387
1 322
1 262
1 050
1 154
1 094
1 020
1 012
964
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
929
864
836
880
1 013
1 134
1 156
1 162
1 095
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 142
1 168
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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Santé
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Sports
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Cadre de vie
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Environnement
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Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 467 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 080€.
Emploi
En 2013, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 232.
Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen ) a été de - 1,7%. En 2013, le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 78,2% contre un taux de chômage de 7,3% [15].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de cent six dont trente-trois dans l’agriculture-sylviculture-pêche, onze dans l'industrie, seize dans la construction, trente-neuf dans le commerce-transports-services divers et sept étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, six entreprises ont été créées par des Auto-entrepreneurs[15].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Oppidum du Châtelard: oppidum occupé de la Tène à la période gallo-romaine. Inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1989[25].
Parc animalier[26]: il a la vocation de conservation des espèces tout en étant éducatif et ludique. Consacré tout d'abord aux rapaces, on y trouve depuis peu des loups[Quand?]. Loin du zoo, les visiteurs y trouveront un «spectacle» respectant les animaux, verront des démonstrations des capacités des rapaces. L'enclos des loups peut se visiter. Le parc est accessible par le réseau des transports en commun de Lyon et la ligne 325 des cars départementaux.
L'église Saint-Didier de Courzieu construite en 1896, en remplacement de l'ancienne église devenue trop petite, sur les ruines de l'ancien château.
Le clocher de l'église Saint-Didier de Courzieu, abrite un carillon de 8 cloches très actif[27], dont une datant de 1726 classée monument historique[28] sonnant encore à la volée pour chaque office.
Un train touristique à voie normale circule à la belle saison entre l’Arbresle et Sainte-Foy-l'Argentière afin de faire redécouvrir d’anciennes locomotives et wagons restaurés par l’association «Chemin de fer touristique de la Brévenne» effectuant un arrêt dans la gare de Courzieu-Brussieu au hameau de la Giraudière.
L'aqueduc de la Brévenne, l'un des aqueducs qui alimentait Lugdunum se trouve en partie sur la commune.
Chapelle Notre-Dame-des-Grâces à Pomeyrieux (limite avec Montromant et Brussieu). Elle fut construite en 1943 et bénie le 15 août 1945. Elle abrite une cloche portant l'inscription «Née dans la tourmente de 1943, je sonne l'espoir de la libération française et de la paix». Un pèlerinage y est organisé tous les ans le premier dimanche d'octobre (mois du rosaire)[29].
Chapelle Saint-Bonnet (chapelle privée). Elle fait partie du château Saint Bonnet le Froid qui est sur 4 communes (Courzieu, Chevinay, Vaugneray et Pollionnay). Au début du XIIIesiècle, elle abrita les reliques de saint Bonnet de Clermont lors de leur transfert vers Clermont. Tous les ans, pour le 15 août un grand pèlerinage mariale y a lieu[30].
Chapelle Saint-Clair. Elle est située à la limite avec Yzeron. St Clair y était vénéré pour les problèmes de vision. Un ermite y résidait avant la Révolution. Elle fut détruite pendant cette période et tomba dans l'oubli. Mais grâce à l'effort d'habitants du hameau voisin, elle ressortie de terre en 2015. De cette chapelle, vous pouvez contempler toute l'agglomération lyonnaise et, par beau temps, la chaîne des Alpes[31].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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