Courcelles-la-Forêt est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 411 habitants[1] (les Courcellais).
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Courcelles-la-Forêt | |
Mairie de Courcelles. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | La Flèche |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Fléchois |
Maire Mandat |
Virginie de La Fresnaye 2020-2026 |
Code postal | 72270 |
Code commune | 72100 |
Démographie | |
Gentilé | Courcellais |
Population municipale |
411 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 47′ 06″ nord, 0° 01′ 03″ ouest |
Altitude | Min. 36 m Max. 108 m |
Superficie | 19,60 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Flèche (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Flèche |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.courcelles-la-foret.fr |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine[2], et se situe dans le Haut-Maine (Maine blanc).
Courcelles-la-Forêt est une commune du sud de la Sarthe, située à 13 km au nord de La Flèche et 35 km au sud du Mans.
Avant la Révolution, elle appartenait au doyenné de Clermont et, depuis, a fait partie jusqu'en 2015 du canton de Malicorne. Depuis 2015, elle appartient au canton de La Flèche.
Elle se trouve dans l'arrondissement de La Flèche.
De 1994 à 2013, elle a appartenu à la Communauté de communes du Pays Malicornais. Depuis le 1er janvier 2014, elle appartient à la Communauté de communes du Pays Fléchois.
Malicorne-sur-Sarthe | Mézeray | |
![]() |
La Fontaine-Saint-Martin | |
Bousse | Ligron |
Courcelles-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Flèche, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30 %), prairies (28,4 %), terres arables (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (15 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La seigneurie de Courcelles appartenait à la fin du moyen-âge à la famille de Champlais, depuis que Jeanne de Poillé, dame de Courcelles avait épousé en 1480 Etienne de Champlais, écuyer.
La famille de Champlais conserve la seigneurie de Courcelles jusqu'en 1695[10].
Au milieu du XVIIe siècle, Louis de Champlais, baron de Courcelles, conseiller du Roi en ses conseils d'Etat et privé, maréchal des camps et armées du Roi, lieutenant général pour le Roi au gouvernement de la ville de Lyon, pays de Lyonnais, Forez et Beaujolais, beau-frère du maréchal duc de Villeroy, fait remplacer à partir de 1640 une ancien château-fort ruiné par une nouvelle demeure de grande ampleur.
Entouré de douves, le nouvel édifice est élevé entre deux cours : la cour d'honneur est bordée par un corps de logis principal abritant l'escalier d'honneur en son centre, dans un pavillon surmonté d'un campanile. Composé de cinq pavillons, ce principal corps de logis est prolongé à chacune de ses extrémités par une longue aile en retour, de chaque côté de la cour.
La cour arrière est, quant à elle, entourée de dépendances, bordées par d'autres dépendances.
L'escalier central comportait une rampe à balustres et reposait sur des arcades ornées de sculptures, le tout entièrement en pierre.
Le château s'insérait dans un parc entouré de forêts, traversées par des avenues qui y menaient.
En 1695, Camille de Champlais vend la châtellenie de Courcelles à Augustin Le Haguais, chevalier, seigneur de Montgivrault, qui fait remettre le château en état et y meurt le 22 mai 1708.
Sans postérité, il lègue Courcelles à son neveu, Augustin Jérôme de Boisset, chevalier, seigneur de Dehault, colonel du régiment de Cambrésis. Ce dernier vend le domaine en 1709 à Michel Chamillart, ministre d'Etat, commandeur des ordres du Roi.
Après avoir été proche de Louis XIV et son principal ministre, Michel Chamillart se retire à Courcelles, dont il fait embellir le château et agrandir le domaine. Ce dernier reste ensuite dans sa descendance, qui l'habite jusqu'en 1871.
A partir de 1925, le château, inoccupé depuis un demi siècle, est démoli[11]. Certains de ses éléments, sont démontés pour être remontés ailleurs, en particulier l'escalier est remonté au château des Mesnuls.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1995 | ? | Christian André de La Fresnaye | DVD | |
1995 | mai 2020 | Ghislaine Soyer | SE | Retraitée |
mai 2020[12] | En cours | Virginie de La Fresnaye | SE | Profession libérale |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 411 habitants[Note 3], en diminution de 0,24 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
810 | 867 | 879 | 878 | 900 | 902 | 887 | 893 | 911 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
884 | 920 | 867 | 799 | 760 | 754 | 732 | 687 | 695 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
658 | 677 | 653 | 571 | 563 | 527 | 484 | 544 | 593 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
504 | 452 | 435 | 381 | 359 | 408 | 423 | 427 | 412 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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411 | 411 | - | - | - | - | - | - | - |
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