Coulonges-sur-l'Autize est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Coulonge.
Coulonges-sur-l'Autize | |
![]() Le marché couvert. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Arrondissement | Parthenay |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gâtine |
Maire Mandat |
Danielle Taverneau 2020-2026 |
Code postal | 79160 |
Code commune | 79101 |
Démographie | |
Gentilé | Coulongeoises, Coulongeois |
Population municipale |
2 355 hab. (2019 ![]() |
Densité | 125 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 29′ 03″ nord, 0° 35′ 52″ ouest |
Altitude | Min. 27 m Max. 121 m |
Superficie | 18,87 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Coulonges-sur-l'Autize (ville isolée) |
Aire d'attraction | Niort (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Autize-Égray (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.coulonges-sur-lautize.fr |
modifier ![]() |
Saint-Maixent-de-Beugné | ||
Saint-Hilaire-des-Loges | ![]() |
Ardin |
Saint-Pompain |
La commune possède près de 23 lieux-dits et hameaux, qui sont : les Ajoncs Morelles, Badorit, Bel'Air, les Bourlottières, Champ Maçon, la Chaussée, Chauvin, les Fontenelles, la Grande Cheminée, la Grille, le Hameau de Sousigné, le Hameau du Pairé, la Marzelle, Magné, la Patte à l'Oie, La Pierre aux Chauliers, Pilorges, le Pré Gelot, Rochefort, la Richardière, les Rondais, Sezais, Tourteron et le Vignaud.
Le hameau de tourteron dont l’existence remonte à l'Antiquité, avec la présence d'une activité monétaire. Lui sont rattachés les lieux-dits : Badorit, l'Ormeau, les Rondais, Le Vignaud. Un château d'eau le surplombe, à son pied se trouve un lavoir alimenté par une source, qui s'écoule jusqu’à un abreuvoir doublé d'un pédiluve qui servait à laver les pieds des vaches. La place Edmée Vinet en son cœur est orné d'une croix ancienne. On peut y visiter la fromagerie, "les fromages de Sylvie". Depuis le hameau on peut, via des chemins, rejoindre l'autize, le pont ferroviaire et sa voie cyclable.
Passage de la rivière L'Autize dans la commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Surin », sur la commune de Surin, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 912,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 21 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].
Coulonges-sur-l'Autize est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coulonges-sur-l'Autize, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 350 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), zones urbanisées (14,2 %), prairies (2,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Coulonges-sur-l'Autize est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Autise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[27]. 88,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Coulonges-sur-l'Autize est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Du bas latin colonica.
Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans une colonica dont il était le colon.
Des colonicæ sont apparues dès le VIIIe siècle.
Le village de Tourteron, en direction de Saint-Pompain, est connu à l'époque mérovingienne pour son atelier monétaire. La première citation de Coulonges n'apparaît qu'en 978, où il est question d'une villa Ecolonii. Simple domaine agricole hérité de l'Antiquité, cette ferme pourrait être à l'origine de l'établissement d'une communauté d'habitants. Un siècle plus tard, l'agglomération de Colongia prend naissance autour de son église et de son château.
La première mention de Coulonges-sur-l’Autize date de 1207, lorsqu’une châtellenie est signalée[30]. Elle s’appelle au Moyen Âge Coulonges-les-Royaux, ou Coulonges-le-Royal. Les seigneurs de Coulonges, les Madaillan d’Estissac, se distinguent au service du roi, avant que Louis XI ne fasse raser le château de Jean de Madaillan d'Estissac, neveu d'Amaury d'Estissac mais chambellan de Charles de Guyenne[31], remplacé par un château Renaissance[32]. En effectuant une grande chasse, le roi Louis XI, lui-même, s'installe à "Coulonges-lèz-Réaux", dans le château de Magné que le sire de Malicorne possède[33], le 8 septembre 1469, lors d'une réconciliation avec son frère Charles de Guyenne. Le roi y reste jusqu'au 18 septembre afin de signer un traité concernant ce sujet[34],[35].
En 1709, après une très mauvaise récolte, la période de la soudure est difficile. Ainsi, pour empêcher le grain de partir approvisionner une autre région ou l’armée, les paysans, armés pour servir dans la milice du roi, pillent les greniers royaux dans la nuit du 19 au 20 avril[36].
Aujourd'hui le bourg de Coulonges s'organise comme une petite ville avec trois développements d'époques différentes. Le noyau médiéval, un peu excentré, prend corps autour de l'église et de l'ancien château. Il se caractérise par une organisation concentrique avec des rues sinueuses, des maisons anciennes dont certains détails révèlent l'appartenance à l'époque médiévale. Une seconde période d'urbanisation débute au XVIe siècle avec l'édification du château Renaissance et les aménagements des abords autour d'une vaste place quadrangulaire. Enfin, le XIXe siècle est une époque prospère.
Cet essor économique, en liaison avec l'exploitation des fours à chaux, se traduit par le percement de routes importantes, l'installation de la voie ferrée, la construction de halles et d'un habitat cossu. Maisons bourgeoises du XIXe siècle et villas du début du XXe siècle offrent au bourg une unité architecturale.
Durant la première moitié du XIXe siècle, l'industrie du cuir constitue l'une des principales activités économiques de Coulonges avec l'exploitation des fours à chaux. En 1812, le maire, dans une lettre adressée au préfet, déclare treize établissements répartis principalement au lieu-dit les Tanneries, trois au lieu-dit les Crevasses et une au village de Tourteron.
Le développement de l'activité chaufournière coïncide avec l'implantation du chemin de fer, qui, en facilitant l'acheminement de la production, permet de trouver de nouveaux débouchés. La première vague de construction de fours à chaux se déroule avant 1868. Elle représente une vingtaine de fours sur le canton dont une dizaine par la société des Houillères, et induit une prospérité locale : vente de charbon des mines de Saint-Laurs et de Faymoreau pour alimenter les fours, vente de la production de la chaux, nombreux voituriers pour le transport du combustible et de la chaux, amendement des sols et meilleur rendement agricole. La seconde vague, après 1868, implante ces fours le long de la ligne de chemin de fer. L'aire de vente n'est alors plus limitée et les propriétaires Gasnault, Lavois, Lamarre et Permet peuvent exporter leur production.
Depuis 2009, la commune appartient à la communauté de communes Val de Gâtine
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Blason | Palé d'argent et d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1880 à 1971
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mars 1971 | juin 1995 | Gabriel Bichon | DVD | Conseiller général du canton de Coulonges-sur-l'Autize (1979 → 2004) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
juin 1995 | février 2000[37] (démission) |
Yves Ferré | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
février 2000 | mars 2001 | Guy Chauvin | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | mars 2014 | Christian Bonnet[38] | DVD | Entrepreneur retraité Conseiller général du canton de Coulonges-sur-l'Autize (2004 → 2015) Président de la CC Gâtine-Autize [Quand ?] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014 | mai 2020 | Jean-Philippe Guérit | DVD | Agriculteur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020[39] | En cours (au 19 janvier 2021) |
Danielle Taverneau | DVD | Retraitée de l'enseignement 2e vice-présidente de la CC Val-de-Gâtine (2020 → ) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Coulonges-sur-l'Autize, cela correspond à 2006, 2011, 2016[40], etc. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 561 | 1 729 | 1 894 | 1 866 | 1 845 | 1 880 | 1 968 | 1 997 | 2 032 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 035 | 2 038 | 2 224 | 2 221 | 2 239 | 2 319 | 2 330 | 2 359 | 2 367 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 344 | 2 351 | 2 256 | 2 047 | 2 043 | 2 018 | 2 029 | 1 950 | 1 874 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 929 | 2 021 | 2 030 | 2 019 | 2 021 | 2 146 | 2 326 | 2 375 | 2 351 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 355 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Coulonges-sur-l'Autize possède une centaine d'entreprises, notamment des commerçants et artisans ainsi que quelques entreprises tertiaires ou des indépendants.
Secrétariat de la mairie, service technique, police municipale, bibliothèque municipale, cantine école Belle Étoile, camping municipal.
La partie la plus ancienne de l'église Saint-Étienne date du XIIe siècle. De plan cruciforme, l'édifice se compose alors d'une nef à trois travées, couverte en berceau brisé, d'un transept et d'un chœur à travée droite, terminé par une abside semi-circulaire.
Au XVe siècle, la nef est doublée par un vaisseau au nord, les bras du transept dotés de chapelles orientées et l'abside remplacée par une travée droite. L'ensemble de ces ajouts est voûté de croisées d'ogives. Le clocher carré s'élève à la croisée du transept. À l'ouest, s'ouvre le portail principal. Il est placé entre deux colonnes supportant une corniche à modillons et arcatures, comparable à celle du chevet de l'église de Béceleuf. Les trois voussures reçoivent un décor roman : fleurs à six pétales, palmettes inversées. Un second portail est percé au sud, à l'extrémité du bras de transept. L'intérieur est d'une grande sobriété. Le décor s'applique sur les chapiteaux des colonnes, sculptés de motifs végétaux, et sur les clefs de voûte. Comme à l'église de Saint-Pompain, le mur gouttereau de la nef est renforcé par une série d'arcs formerets apposés sur la paroi. Enfin, les murs de la travée droite du chœur portent la trace de baies géminées cintrées. Actuellement murées, elles éclairaient le sanctuaire roman.
Ce bâtiment est classé Monument Historique depuis 1980[43].
Dans le bourg médiéval, à proximité de l'église, existait un château bâti au XIe siècle au lieu-dit du Pont au Son. En 1473, après la mort de son frère Charles de Guyenne, Louis XI autorise la famille de Madaillan d'Estissac[44], issue de l'ancien premier chambellan du dauphin Louis, futur Louis XI[45] mais, à cette époque-la, chambellan de Charles de Guyenne, à réédifier les châteaux de Coulonges-les-Royaux et du Bois-Pouvreau, rasés auparavant par ordre de ce même roi[46]. En effet, le 18 septembre 1469, ce dernier signa à Coulonges un traité avec son frère cadet, selon le sujet des limites de l'apanage de Charles[47]. Le roi ayant subi de la Ligue du Bien public en 1465 devait réduire le nombre des forteresses dans cette région, en dépit de sa fidélité, afin d'éviter le risque de révolte.
Les travaux de reconstruction débutent au XVIe siècle par un pavillon carré, placé à l'intersection entre les deux ailes actuelles et s'achèvent en 1568. Le lieu a accueilli la reine Catherine de Médicis, Charles IX, Henri III et Marguerite dite "La Reine Margot" en 1569.
Certains éléments du décor architectural sont acquis à partir de 1849 par l'aquafortiste Octave de Rochebrune pour être installés et ainsi préservés[48] dans son château de Terre Neuve à Fontenay-le-Comte.
Ce bâtiment est classé monument historique depuis 1994[49].
Les anciennes halles seigneuriales, acquises par la municipalité en 1821, sont détruites pour laisser place à un nouvel édifice en pierre de style néo-classique. Destinée à abriter les bouchers, cette halle est datée par une inscription, figurant sur le pignon de la façade principale : « Sous le règne de NAPOLEON III, LOWASY de LONIVILLE étant préfet, PLASSIART, MAIRE, cette halle fut bâtie. 1857. » Pour accompagner le développement commercial du bourg de Coulonges, le conseil municipal vote la construction d'un nouveau marché dès 1888. La construction à charpente métallique est l'œuvre de l'architecte Pierre Mongeaud. Les éléments en fonte sont réalisés par Michelin, constructeur à Paris et la compagnie Lemaire, fondeurs à Niort. Ce marché couvert présente les avantages propres au style dit Baltard : l'ossature métallique permet de libérer l'espace intérieur, les importantes verrières apportent une grande clarté.
L'édifice, inscrit Monument Historique depuis 1996, figure parmi les cinq constructions de ce type conservées en Deux-Sèvres.
En 1967, une extension en béton est accolée. Cet espace est appelé depuis 2011 La Halle aux étoffes.
Située aux environs de Pilorges, c'est un des deux seuls vestiges de l'activité chaufournière.
M. Briffaud reçoit en 1869 l'autorisation préfectorale pour l'établissement d'un four annulaire au lieu-dit la Vigne Robert. Une cheminée d'usine, un logement patronal et des dépendances sont également construits. Le four de système Hoffmann est achevé juste avant la déclaration de la guerre de 1870. Armand Gasnault, repreneur de l'établissement Briffaud et Cie, le fait démolir en 1898 et remplacer par un massif de deux fours verticaux, placés un peu plus au nord, qui cessent de fonctionner dans les années 1930. Implantée à proximité de la voie ferrée, la grande cheminée de 49 m de haut est le seul témoin de cet établissement. Elle n'a pas été détruite pour ne pas perturber le trafic ferroviaire[50].
Coulonges-sur-l'Autize dispose de trois établissements scolaires :
Le service Enfance-Jeunesse de Coulonges est ouvert à tous les enfants de 3 à 12 ans (périscolaires) habitant la commune ou sa communauté de communes. Ce service se charge de l'accueil périscolaire les périodes scolaires avant et après les heures d'école ainsi qu'un accueil de loisirs toute la journée pour les vacances scolaires et les mercredis.
Pour les 0-3 ans, présence d'un relais assistantes maternelles (R.A.M) Les Chérubins. Au programme de cette animation : des accueils spontanés avec jeux et jouets de motricité, ainsi qu'un accueil sous inscription d'ateliers d'éveil, tel que de l'éveil musical, des dessins avec des gommettes...
La commune possède une maison de retraite (Aliénor d'Aquitaine), un EHPAD et une MAPHA. On y trouve aussi un cabinet médical, 2 pharmacies, un service d'ambulance, et de nombreux professionnels de la santé, dont 2 cabinets vétérinaires.
La commune a un bureau de poste, une gendarmerie et un centre de secours. Depuis octobre 2010, elle possède deux défibrillateurs à l'espace Colonica et sur le stade de la Richardière.
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