Coulommes-et-Marqueny est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est, entre Mazagran et Attigny.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Ardennes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Coulommes-et-Marqueny | |
Maison de Verlaine à Coulommes. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Guy Decloux 2020-2026 |
Code postal | 08130 |
Code commune | 08134 |
Démographie | |
Gentilé | Colimensards, Colimensardes |
Population municipale |
77 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 26′ 09″ nord, 4° 34′ 49″ est |
Altitude | Min. 95 m Max. 177 m |
Superficie | 11,99 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Attigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Vaux-Champagne | Sainte-Vaubourg | Chuffilly-Roche |
Pauvres | ![]() |
|
Dricourt | Quilly | Chardeny |
Le village de Coulommes-et-Marqueny se trouve dans une région de talus qui borde la vallée de l'Aisne, et que l'on appelle Monts de Champagne ou Monts de craie[1].
L'un de ces monts, à la limite sud-est de la commune, culmine à 172 mètres alors que le village de Coulommes et le bourg de Marqueny ne s'élèvent qu'à 105 mètres environ, dans une petite vallée où coule le ruisseau de Louvergny.
La butte de Bourcq, un peu plus au sud-est, domine toute la région.
Coulommes-et-Marqueny est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,2 %), prairies (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), zones urbanisées (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le territoire de la commune a été occupé dès l'époque préhistorique[9]. Une voie romaine longe ce même territoire au nord.
Le bourg de Coulommes est cité à partir du Xe siècle, en particulier dans la charte de Charles le Simple. Ce territoire passe des rois de France aux comtes de Champagne puis aux archevêques de Reims. Une première charte d'affranchissement est promulguée au début du XIIIe siècle, en même temps que celle d'Attigny[9].
L'archevêché inféode cette seigneurie, et une série de seigneurs laïcs se succèdent dont, notamment les Apremont et les Estoquoy.
La période de la Révolution française est un peu agitée, le maître d'école se révélant un passionné jacobin et faisant arrêter quelques personnes du village, emprisonnés comme suspects à la prison de la Chartreuse du Mont-Dieu.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Raymond Decloux | ||
mars 2001 | En cours (au 3 juillet 2020) |
Guy Decloux[10] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Agriculteur retraité | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 77 habitants[Note 2], en diminution de 16,3 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
281 | 251 | 338 | 339 | 386 | 387 | 386 | 407 | 409 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
393 | 373 | 335 | 311 | 297 | 291 | 273 | 247 | 251 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
250 | 164 | 192 | 160 | 147 | 147 | 156 | 131 | 113 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
92 | 84 | 107 | 87 | 92 | 94 | 92 | 78 | 77 |
- Ferme de Malval où vécut Paul Verlaine.
- Église : la nef basilicale de quatre travées, avec des arcades en plein cintre portant sur des piles carrées à impostes moulurées saillantes, et couverte d'un plancher est une partie romane. Vitraux du XXe siècle, de l'atelier Jacques Simon (lignée de maîtres-verriers rémois).
Sur les autres projets Wikimedia :