Coulombiers est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Coulombiers | |
Monument aux morts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Poitiers |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Poitiers |
Maire Mandat |
Isabelle Mopin 2020-2026 |
Code postal | 86600 |
Code commune | 86083 |
Démographie | |
Gentilé | Colombériens |
Population municipale |
1 132 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 29′ 08″ nord, 0° 11′ 08″ est |
Altitude | Min. 127 m Max. 156 m |
Superficie | 27,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lusignan |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Coulombiers est située à 18 km au sud-ouest de Poitiers.
Boivre-la-Vallée | Béruges | Fontaine-le-Comte |
![]() |
Marçay | |
Lusignan | Cloué |
La région de Coulombiers présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées.
Le terroir se compose, sur les plateaux du seuil du Poitou[1] :
En 2006, 91,3 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 5,8 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 3 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2].
La commune est traversée par 4,7 km de cours d'eau dont les principaux sont le Palais, un affluent du Clain, sur une longueur de 3,4 km et le Rune sur une longueur de 1,2 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lusignan-Inra », sur la commune de Lusignan, mise en service en 1965[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 817,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 14 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Le centre bourg est traversé par la D 611[16].
La commune est également traversée par l’autoroute A10 et la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux.
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Coulombiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), forêts (5,2 %), prairies (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), zones urbanisées (1,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Coulombiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].
Le nom de la ville proviendrait du latin columba qui signifie colombier[28].
Comme la plupart du reste de la France, Coulombiers accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires[29].
En 1848, avec la Révolution française de 1848 et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté le : un peuplier[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1888 | 1917 | Henri Papault | ||
1917 | 1925 | Hilaire Parnaudeau | ||
1925 | 1929 | Anatole Papault | ||
1929 | 1946 | Louis Sire | ||
1946 | 1947 | Louis Pin | ||
1947 | 1953 | Marcel Vadier | ||
1953 | 1959 | Louis Pin | ||
1959 | 1971 | André Authé | ||
1971 | 1987 | André Hubert | ||
1987 | 1989 | Jean Bougrier | ||
1989 | 1995 | Pierrette Pin | ||
1995 | 2001 | Madeleine Mancini | ||
2001 | 2020 | Daniel Amilien | ||
mai 2020 | En cours | Isabelle Mopin | DVG | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Sur le site des Fontenelles, à cheval sur les communes de Cloué et de Coulombiers, devrait s'installer sept éoliennes en 2014-2015. Les études sont menées depuis mars 2009. Le parc devrait produire 31 000 MWh/an soit l'équivalent se la consommation électrique de 14 000 personnes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 1 132 habitants[Note 9], en augmentation de 0,8 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
650 | 600 | 552 | 571 | 597 | 643 | 662 | 771 | 758 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
883 | 812 | 805 | 749 | 744 | 735 | 786 | 769 | 744 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
754 | 746 | 722 | 666 | 656 | 660 | 662 | 624 | 633 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
639 | 670 | 724 | 919 | 962 | 1 017 | 1 049 | 1 048 | 1 083 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 149 | 1 132 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 39 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[35], il n'y a plus que 24 exploitations agricoles en 2010 contre 29 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont légèrement diminué et sont passées de 2 108 hectares en 2000 à 2 053 hectares en 2010. 59 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 20 % pour les oléagineux (colza surtout et tournesol), 2 % pour les protéagineux, 12 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes. En 2000, un hectare (0 en 2010) était consacré à la vigne[35].
8 exploitations en 2010 (contre 4 en 2000) abritent un élevage de bovins (508 têtes en 2010 contre 568 têtes en 2000). 3 exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage d'ovins (36 têtes en 2010 contre 35 têtes en 2000). L'élevage de volailles, comme celui des ovins est stagnant: 268 têtes en 2000 répartis sur 12 fermes contre 270 têtes en 2010 répartis sur 9 fermes[35].
L'élevage de chèvres a disparu en 2010 (554 têtes sur 3 fermes en 2000)[35]. Cette disparition est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charentes, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite[36].
Un élevage industriel de porcs (GAEC du Gabouret) se trouve sur le territoire communal (2 000 têtes).
Deux sites sont classés comme zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[37]:
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[38], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un peuplier noir d'Italie qui se trouve au 66, de la route nationale.
La forêt de l’Épine est une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Poitiers. C'est un massif de 600 hectares incluant plusieurs petits étangs. La forêt occupe un plateau faiblement ondulé. La forêt a connu une occupation industrielle ancienne qui a été à l'origine d'une surexploitation liée à une ancienne forge qui exploitait le fer sur place. De plus, la forêt a subi une dégradation récente due à la construction de l'autoroute A10 dont le tracé a écorné sa pointe sud.
La forêt est essentiellement peuplée de trembles, de bouleaux, de chênes et de quelques hêtres.
D'un point de vue botanique, les mares et les étangs de la forêt de l’Épine constituent un habitat fragile et précieux, notamment les étangs Saunier et du Merle. On y trouve une des rares plantes carnivores de France : l'Utriculaire citrine.
La forêt est d'une remarquable richesse mycologique puisque 200 espèces de champignons y ont été recensées.
La forêt est aussi un abri pour des rapaces. Sept espèces différentes y ont été observées parmi lesquelles des espèces menacées et protégées au niveau national comme le Busard Saint-Martin, le Faucon hobereau ou la Bondrée apivore. Il est possible aussi de voir plusieurs passereaux rares en Poitou et protégés dans toute la France comme le Pouillot siffleur ou le Gros-bec casse-noyau.
La forêt est aussi une réserve de chevreuils.
L’étang de Maupertuis se situe sur la commune de Coulombiers, à quelques kilomètres au sud de la forêt de l’Épine. C’est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). La zone classée englobe, en fait, deux étangs, ainsi que quelques mares et lambeaux de landes périphériques et des boisements attenants. Dans ce secteur du seuil du Poitou, le relief est peu différencié et les étangs occupent une petite cuvette au sein d’un plateau couvert de limons reposant sur des assises argileuses tertiaires remaniées. Sur ces sols limoneux ou limono-sableux profonds, acides et hydromorphes, les étangs et les habitats humides les ceinturant présentent un certain nombre de caractères typiques : eaux acides et pauvres en substance nutritives, subissant selon les saisons des variations de niveau, bordées de ceintures de végétation amphibie ou palustre - cariçaie, jonçaie - et de boisements de saules.
L’étang de Maupertuis et les zones limitrophes accueillent de nombreux oiseaux d’eau à différents moments cruciaux de leur cycle biologique : nidification des Grèbe huppé et Grèbe castagneux, deux espèces peu communes dans le département de la Vienne. L’étang est aussi une halte migratoire pour certains canards et petits échassiers. Enfin, c’est une zone d’alimentation pour de nombreuses espèces dont quelques rapaces nichant aux alentours.
Concernant les mammifères, les étangs constituent aussi une zone de chasse favorite pour les chauves-souris (la Murin de Daubenton), qui trouvent là les nombreux insectes qui représentent l’essentiel de leur diète.
Quant aux invertébrés, ils se signalent par la présence du Cordulégastre annelé, une des plus grandes libellules de France, dont le thorax et l’abdomen sont ornés de cercles jaunes sur un fond noir.
La zone abrite encore quelques éléments floristiques intéressants tels que l’Utriculaire citrine, une curieuse plante aquatique carnivore dont les feuilles possèdent de petites urnes (les utricules) capables de piéger par aspiration les micro-invertébrés aquatiques qui lui apportent un complément de nutrition azotée dans ces eaux très pauvres en sels nutritifs.
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