Cortevaix est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Cortevaix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (38,2%), prairies (37,2%), forêts (16,8%), zones urbanisées (4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
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Histoire
En 1810, un décret autorise le transfert du centre religieux de Confrançon à Cortevaix (l'église de Confrançon est en mauvais état, la population du bourg est en augmentation). Le grand projet de construction d'une église sur les ruines de l'ancien château féodal se met en place. Malheureusement la petite chapelle est démolie. Avec les pierres du château, la lave tirée par les habitants, un premier édifice est construit. Le 3 janvier 1811, l'abbé Moreau, curé de Saint-Gengoux, bénira par délégation de l'évêque le nouveau lieu de culte, dédié à saint Jean-Baptiste (comme l'ancienne chapelle). En 1834, la décision est prise de construire des collatéraux (le premier est achevé en 1837, le second en 1838)[10].
En 2013, à la suite d'une décision préfectorale, la commune de Cortevaix (et sa voisine Bonnay) doivent se détacher de la communauté de communes du Clunisois, afin d'être rattachées à celle du Mont Saint-Vincent. Élus et population ont refusé ce redécoupage de la carte intercommunale et le conseil municipal entier a démissionné par deux fois[13],[14].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 251 habitants[Note 2], en diminution de 1,57% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
707
774
781
899
939
929
935
934
931
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
920
909
872
825
797
769
750
665
618
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
548
546
515
450
408
387
349
293
292
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
276
251
242
211
202
242
259
264
255
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
252
251
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Les vignobles du Mâconnais.
Vignoble
Article détaillé: Mâcon (AOC).
Article détaillé: Mâcon villages.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Pommier.
Les ruines du château de Cortevaix. En 1457-1460, on y construit une «lanterne» (tourelle) en bois pour deux guetteurs[19].
Au hameau de Mont: le calvaire de Jean Daux, qui date de 1765 (la croix est incomplète)[20].
L'église, sous le vocable de saint Jean-Baptiste, dans laquelle on peut observer l'une des deux cloches autrefois logées dans le clocher (remarquable par son ancienneté, puisqu'elle date de 1495)[21].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
De gueules au chevron d'argent accompagné en chef de deux huchets adossés d'or et d'une étoile du même en pointe.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
habitants.fr
Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283p. (ISBN978-2-7373-8461-5), p.75.
Calvaires et croix de chemin de l'arrondissement de Mâcon, article d'André Jeannet paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» no26 de juin 1975, pages 3 à 9.
Jusqu'en1961, le clocher possédait deux cloches dont l'une était fêlée; l'abbé Dugas de la Boissonny et la paroisse projettent et réalisent le remplacement de cette voix fêlée. Descendue du clocher, cette cloche allait partir à la refonte, mais on put lire l'inscription suivante, coupée de très beaux médaillons: I H S Marie Jhanne suis appelés et fut fait l'an mil CCCCIIIIXXXXXV [1495] Te Deum Laudamus. Cette cloche pèse 229 kilogrammes, et elle est conservée au fond de l'église puisque l'administration des beaux-arts a bien voulu la faire figurer sur le catalogue du Mobilier national par un arrêté en date du , et la laisser sur place, unique témoignage du lointain passé du village. Source: Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) du diocèse d'Autun.
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