Cormatin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Géolocalisation sur la carte: Bourgogne-Franche-Comté
Cormatin
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Géographie
Communes limitrophes
Cortevaix
Malay
Ameugny
N
Chapaize Chissey-lès-Mâcon
OCormatinE
S
Bray
Urbanisme
Typologie
Cormatin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (55,1%), forêts (15,8%), zones agricoles hétérogènes (10%), terres arables (7,3%), zones urbanisées (6,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Cormatin vient de hortus-martin: cor signifiant domaine, installé en 532 par les Francs; Martin étant le nom du propriétaire du domaine.[10]
Histoire
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De 1022 jusqu'à la Révolution française, Cormatin fut la propriété de la famille du Blé, nom tiré du hameau «Les Ublaies» à Massy. Leur maison a pour armes: «De gueules, à trois chevrons d'or.». Se rendant au siège de Privas, Louis XIII s'y serait arrêté la nuit du 5 février 1629[10].
Blasonnement:
De gueule à trois chevrons d'or.
Commentaires: Armes de la famille du Blé
1845: suppression de la commune de Chazelle, qui est rattachée à celle, voisine, de Cormatin.
29 novembre 1927: cérémonie d'inauguration de la cloche de l'église, baptisée Henriette Eugénie, qui a pour particularité remarquable d'être gravée du nom des vingt-et-un morts pour la France de la commune, à la suite de l'inscription «J'ai la garde du souvenir de ceux qui sont morts pour la patrie 1914-1918»[11].
À partir de 1941 et jusqu'en 1943, Cormatin sera le siège de l'un des cinquante-deux groupements des chantiers de la jeunesse française répartis sur le territoire français: le groupement no4, dit «Vauban», ayant pour mission de faire paraître leur propagande dans un journal intitulé Vauban[12] (qui s'installera à Paray-le-Monial en 1943).
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
en cours
Jean-François Bordet
droite
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 564 habitants[Note 2], en augmentation de 0,36% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
465
494
405
612
930
1 032
1 004
965
1 033
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
982
955
929
963
905
917
881
841
827
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
771
674
648
584
621
622
609
617
547
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
504
535
575
565
468
452
503
513
555
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
565
564
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château, construit et occupé par la famille du Blé, remonte à la fin du XIe au XVIIIesiècle. Sa forme actuelle date du début du XVIIesiècle et sera préservé à la Révolution, raison pour laquelle on y retrouve encore un mobilier ancien. La richesse de ses pièces d'apparat fait qu'il est parfois comparé aux autres châteaux de Cheverny et d'Oiron[17]. Le poète Lamartine y résidera fréquemment et y rédigera le programme «républicain et socialiste» de la Révolution de février 1848[18]. Classé depuis le début du XXesiècle, il connaîtra une campagne de restauration dans les années 1980. Toutefois, il n’est inscrit sur la liste des monuments historiques seulement depuis 2019.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, édifice relevant de la paroisse Saint-Augustin en Nord-Clunisois (Ameugny), construite dans les années 1850 à l'emplacement des anciennes halles devenues trop vétustes, dont le trésor est une peinture à l'huile anonyme du XVesiècle exécutée d'après Hans Memling (monument historique classé le )[19].
L'église romane Notre-Dame au hameau de Chazelle, de la fin du XIesiècle (inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1926), autrefois intégrée à un ancien doyenné de l'abbaye de Cluny[20].
Article détaillé: Église de Chazelle.
Le monument mémoriel de la Résistance, à la sortie du bourg, route de Cluny.
Le Musée du Poilu de Cormatin[21] exposait l'artisanat de tranchées à l'époque de la Grande Guerre (fermé depuis ).
La chapelle Saint-Roch, sur le mont Saint-Roch, entre le bourg et le hameau de Chazelle, est datée du XIIesiècle[22],[23].
Dans le parc du château: chêne labellisé Arbre remarquable de France[24].
La Galerie artisanale et gourmande, structure installée depuis l'été 1984 dans une ancienne filaterie (quatre salles voûtées, 800 m2), vaste et haut bâtiment de pierre édifié au XIXesiècle sur les bords de la Grosne[25].
Personnalités liées à la commune
Étienne Maynaud Bizefranc de Lavaux (1751-1828), député et général de division français né à Digoin, mort à Cormatin.
Raoul Gunsbourg (1860-1955), directeur de l'opéra de Monte-Carlo, propriétaire du château et maire de la commune.
Jacques de Lacretelle (1888-1985), écrivain.
Pierre Brusson (1919-2005), sergent de la 1re DFL, Compagnon de la Libération (son nom figure sur le mémorial commémoratif des douze compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire inauguré le 16 octobre 2021 à Buxy[26]).
René Louis Delorieux (1903-1944), résistant FFI, agent des réseaux Action R1 (Mission Armada) et Marc Breton en Saône-et-Loire.Boucher de profession, il sera arrêté par la Gestapo à son domicile le , avant d'être fusillé par les Allemands le à Neuville-sur-Saône[27],[28]. Une plaque commémorative a été fixée sur la façade de son domicile; elle reste à ce jour encore visible.
Héraldique
Blason
De sinople à la gerbe de blé d'or.
Détails
Adopté le 6 novembre 2000 Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Bernard Trémeau, Taizé-Cormatin, (BNF34770140), p.28
Fascicule de 64 pages décrivant la quinzaine de villages à moins d'une heure de marche de Taizé avec en première de couverture les armes de la famille du Blé, seigneurs de Cormatin, et en quatrième de couverture une carte centrée sur Taizé.
Volé en 1978, ce tableau fut retrouvé dans une abbaye bénédictine aux Pays-Bas; racheté par les propriétaires du château de Cormatin, il retrouva son emplacement d'origine en 1994. Source: notice de Hélène Raoult consacrée à la Vierge de Pitié de l'église de Cormatin, publiée dans Du calice à la locomotive: objets de Saône-et-Loire, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2021 (ISBN9782362191862).
«Itinérances autour des doyennés clunisiens et du ban sacré», livret édité par la FAPPAH, , introduction de Jean-Denis Salvèque (ISBN978-2-9556826-0-9).
«Les chapelles d'entre Saône et Loire», article de Michel Bouillot paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» no68 (Noël 1986), pages 16 à 19.
«Cormatin», sur www.bourgogneromane.com (consulté le )
Arbre par ailleurs référencé au sein de «L’inventaire des arbres remarquables de Bourgogne». Source: Alain Desbrosse, Arbres et arbustes remarquables de Bourgogne: un inventaire en marche depuis 26 ans…, article paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» no199-200 de , p.9-17.
Après avoir été, successivement, tannerie et moulin à blé. Source: « Une galerie des savoir-faire artisanaux français », Actuéco (magazine de la chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire) no74 de , p.10.
Michel Debost et Simone Mariotte, «Un mémorial à Buxy pour les compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire», revue Images de Saône-et-Loire, no211, , pages 2 à 4.
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