Cornay est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
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Cornay | |
Vue sur le village de Cornay, son église et son château. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise |
Maire Mandat |
Jean De Pouilly 2020-2026 |
Code postal | 08250 |
Code commune | 08131 |
Démographie | |
Population municipale |
64 hab. (2019 ![]() |
Densité | 5,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 09″ nord, 4° 57′ 00″ est |
Altitude | 190 m Min. 122 m Max. 246 m |
Superficie | 10,94 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Attigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.cornay.fr |
modifier ![]() |
Marcq | Saint-Juvin | |
![]() |
Fléville | |
Lançon | Chatel-Chéhéry |
Le village, l'église et le château sont adossés au massif de la forêt d'Argonne, s'étendant du nord au sud sur 70 km, et dominant la vallée de l'Aire qui longe ce massif à l'est. La dénivellation est limitée : le sommet du massif est à environ 240 m, les maisons autour de l'église sont à une altitude entre 180 ou 165 m, l'Aire passe à 130 m, mais la pente est abrupte donnant à l'ensemble, avec ses lignes de crête, ses falaises, ses fissures verticales, un «air de petite montagne». Au sud du village, le point de vue de la Croix du Baye offre un point de vue sur la vallée de l'Aire. Ce territoire prend appui sur un sol de gaize[1].
Cornay est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,2 %), prairies (25,4 %), terres arables (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Sur ce lieu habité depuis la haute antiquité, les comtes de Grandpré, implantés à l'aube de l'an mil, ont construit l'une de leur forteresses. Au Moyen Âge, Cornay (Quarnay étant le nom primitif) est une sirerie (seigneurie) de l'extrême est du Royaume de France, ou très proche de la frontière du royaume lorsqu'elle n'en fait pas partie. Ainsi, en 1265, le comte de Grandpré la cède au comte de Bar, et ce territoire est ainsi rattaché à la Lorraine, alors État membre du Saint-Empire romain germanique. En 1270, à la mort de Saint Louis, Cornay est encore rattachée à la Lorraine. Mais, en juin 1301, l'empereur Albert de Habsbourg abandonne à Philippe IV le Bel, par le traité de Bruges, toutes prétentions du Saint-Empire romain germanique sur la partie occidentale du Barrois[9],[1],[10]. La seigneurie de Cornay revient à nouveau sous la tutelle des comtes de Grandpré[1],[10].
En 1502, Jeanne de Grandpré épouse en secondes noces Henry de Pouilly, apportant le territoire de Cornay à cette famille qui le conserve jusqu'à la Révolution, et reste propriétaire du château de Cornay jusqu'à nos jours. En 1508, Louis XII transforma la seigneurie en baronnie. En 1552, souffrant de la proximité avec la frontière, le village est brûlé par les troupes de Charles Quint puis rebâti contre le château. En 1591, les Ligueurs (catholiques) détruisent le «vieux château» en représailles de l'action de Louis de Pouilly, gouverneur de Stenay, fidèle d'Henry IV. Un nouveau château est reconstruit en pierres du pays (gaize) et dans un style Renaissance, entre 1595 et 1605. Pendant la Révolution de 1789, plusieurs enfants de la famille de Pouilly émigrent, mais leur mère reste sur place et se maintient fermement dans le château[1],[10].
Aux élections municipales de 2020, Josette Bestel-Courault passe le relais comme maire à Jean de Pouilly, qui était dans son équipe et adjoint, fils du général Antoine de Pouilly, lui-même un ancien maire et propriétaire du château. Josette Bestel-Courault est réélue dans le conseil municipal[11],[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | Antoine de Pouilly | ||
mars 2008 | mars 2010 | Michel Huat | ||
mars 2010 | mars 2014 | Josette Bestel | ||
mars 2014 | mai 2020 | Josette Bestel-Courault | Retraitée | |
mai 2020 | En cours | Jean de Pouilly[11],[12] | Cadre administratif | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 64 habitants[Note 2], en diminution de 11,11 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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417 | 451 | 487 | 490 | 510 | 515 | 508 | 522 | 501 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
504 | 484 | 499 | 461 | 458 | 431 | 410 | 351 | 326 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
312 | 202 | 223 | 166 | 191 | 184 | 133 | 122 | 117 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
98 | 96 | 90 | 86 | 77 | 76 | 82 | 65 | 64 |
La famille de Pouilly doit son nom à la seigneurie de Pouilly-sur-Meuse, à proximité de Stenay, appartenant à ce duché de Bar relevant à la fois du Saint-Empire romain germanique et du domaine royal de France[1].
Au XVIe siècle, la descendance de cette famille se répartit en deux branches : l’aînée qui, après le mariage d’Henri (1454–1555) avec Jeanne de Grandpré, fait souche à Cornay (Champagne, France) ; la seconde, dite d’Inor (Lorraine, France), s’est largement développée sur la rive droite de la Meuse d’Inor à Louppy[1],[10].
La branche aînée de Cornay voit sa terre élevée en baronnie par Louis XII en 1508 et ne cessa de servir la France par les armes, sous tous les régimes qui se sont succédé. Parmi les personnages marquant, on peut citer[1],[10] :
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Blason | Parti : au 1er burelé d'or et de gueules de douze pièces, au 2e d'argent au lion d'azur armé, lampassé et couronné de gueules. |
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Détails | (Conseil municipal du 23 05 2001, Armorial des communes ardennaises p54)
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