Coren [koʁɛ̃][1], dénommée localement Coren-les-Eaux, est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. En auvergnat, elle se nomme Corin, prononcé Couri, forme relevée sur place en 2004.
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Coren-les-Eaux redirige ici.
La commune de Coren se trouve dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes[2].
Elle se situe à 75 km par la route[Note 1] d'Aurillac[3], préfecture du département, et à 8 km de Saint-Flour[4], sous-préfecture
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Mentières (2,6 km), Andelat (4,1 km), Tiviers (4,4 km), Saint-Flour (5,0 km), Roffiac (6,1 km), Talizat (6,3 km), Rézentières (6,3 km), Vieillespesse (6,5 km).
Talizat | Rézentières | Vieillespesse |
Andelat | ![]() |
Mentières |
Saint-Flour | Saint-Georges |
Coren est une commune rurale[Note 3],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), forêts (10,7 %), terres arables (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 229, alors qu'il était de 213 en 2013 et de 217 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 81,8 % étaient des résidences principales, 11,6 % des résidences secondaires et 6,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,6 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coren en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,6 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,5 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Coren[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 81,8 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 11,6 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,7 | 11,9 | 8,2 |
Sur des documents anciens, on trouve les toponymes Core, Corentz, Corentum, Couren[10].
Le nom utilisé localement est Coren-les-Eaux, en référence à une source d’eau ferrugineuse exploitée à l’époque gallo-romaine. Le nom officiel est toutefois Coren[1]. En 2022, la préfecture exerce une pression sur la maire du village pour « exiger le retrait de la mention Coren-les-Eaux du site Internet, de Wikipédia, de la signalétique et de l’annuaire des maires du Cantal »[11].
La commune de Coren est membre de l'intercommunalité Saint-Flour Communauté[12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Flour. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, au département du Cantal, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[14].
Le conseil municipal de Coren, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[15] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[16]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice[17], neuf sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 85,38 %. Les deux conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 76,44 %[18]. Patricia Rochès, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [19].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[20]. Un siège est attribué à la commune au sein de Saint-Flour Communauté[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | André Salles | ||
mars 2008 | avril 2014 | Aline Monteil | ||
avril 2014 | En cours (au 13 août 2020) |
Patricia Rochès | ECO, proche de l'UDI[22] puis En Marche ![23] |
Auteur et éditeur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 442 habitants[Note 5], en augmentation de 7,02 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
537 | 428 | 535 | 491 | 590 | 577 | 588 | 602 | 566 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
534 | 509 | 525 | 476 | 448 | 478 | 462 | 475 | 448 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
513 | 465 | 445 | 417 | 388 | 371 | 319 | 306 | 301 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
307 | 262 | 276 | 401 | 419 | 407 | 433 | 437 | 417 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
434 | 442 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune, dont la moyenne d'ensoleillement se situe autour de 1900 heures, a l'autorisation de produire les vins suivants : Le Comté Tolosan blanc, Le Comté Tolosan rosé, Le Comté Tolosan rouge.[réf. nécessaire]