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La commune de Condécourt, limitrophe des Yvelines, se trouve dans le périmètre du parc naturel régional du Vexin Français, à 6 km environ au nord-est de Meulan. Essentiellement rurale, son espace urbain représente 5% de son territoire qui est irrigué par l'Aubette de Meulan, petite rivière affluent de rive droite de la Seine.
La commune est desservie par la route départementale D 28 dont le tracé suit la vallée de l'Aubette. Cette route à deux voies supporte un trafic de transit, notamment de poids-lourds, très important entre les pôles de Cergy-Pontoise et Mantes-la-Jolie. Un projet de voie rapide autoroutière devant s'y substituer existe depuis de nombreuses années mais est très contesté.
Le sentier de grande randonnée GR1 traverse la commune. Il se prolonge vers Sagy au nord et Tessancourt-sur-Aubette au sud.
Urbanisme
L'habitat est groupé dans le bourg implanté le long de celle-ci, ainsi que dans le hameau de Villette situé plus au sud, à mi-chemin entre Condécourt et Tessancourt-sur-Aubette.
Typologie
Condécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Toponymie
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Histoire
La localité est habitée depuis l'antiquité gauloise et fut la patrie du général de Grouchy.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[8], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Marines de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Vigny[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Pontoise.
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Seine-Saint-Denis et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
La commune, initialement membre de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin, est membre, depuis le , de la communauté de communes Vexin centre.
En effet, cette dernière a été constituée le par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le 11 novembre 2011[10].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 548 habitants[Note 3], en diminution de 4,86% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
416
364
383
350
380
337
347
356
329
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
344
326
335
300
277
271
263
298
294
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
286
265
249
240
258
243
218
215
261
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
275
341
378
511
532
486
531
537
568
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
556
548
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église, façade occidentale.
La commune compte deux monuments historiques sur son territoire[17]:
Article détaillé: Église Saint-Pierre-ès-Liens de Condécourt.
église Saint-Pierre-ès-Liens, inscrite depuis le [18]: elle remonte, dans ses parties les plus anciennes, à la fin du XIesiècle: il s'agit de la base du clocher avec ses arcades en plein cintre retombant sur des impostes décorés de dents-de-scie, et sa voûte d'arêtes. Cette travée n'est pas visible depuis l'extérieur, car englobée dans des constructions plus récentes. Le premier étage du clocher octogonal est lui aussi d'un style roman archaïque, et ne devrait pas être antérieur au tout début du XIIesiècle. Le second étage, plus simple, a été ajouté à la période gothique. Globalement, l'église Saint-Pierre-ès-Liens est d'une architecture assez simple, avec un seul niveau d'élévation, et se caractérise par la juxtaposition de quatre espaces carrés issues de quatre campagnes de construction distinctes, à savoir la nef rustique du XVIIIesiècle; la base du clocher déjà signalée; le chœur gothique du second quart du XIIIesiècle; et la travée droite de la chapelle de la Vierge, au nord du clocher. Cette chapelle se termine par une abside en hémicycle, dont la corniche, les contreforts et les fenêtres évoquent le tout début de la période gothique, tandis que les chapiteaux et les clés de voûte correspondent plutôt au début du XIIIesiècle, ce qui pourrait indiquer une interruption du chantier. La voûte à trois branches d'ogives constitue une autre particularité. Ce sont la chapelle et le clocher qui font l'intérêt architectural de l'église, qui se singularise en outre par son plan[19];
château de Villette, au hameau du même nom, classé en 1942[20]: rénové à la fin des années 2010[21],[22], il possède un parc répertorié à l'Inventaire général du patrimoine culturel par le biais du pré-inventaire des jardins remarquables[23].
On peut également signaler:
lavoir couvert, boulevard du Nord: son bassin est à ciel ouvert, alors que l'emplacement dédié aux lavandières d'un côté du bassin dispose d'un abri, avec des murs sur trois côtés et un toit en appentis;
lavoir du hameau de Villette: ancien lavoir couvert, assez vaste, alimenté par une source sous un petit arc dans un mur latéral. Le toit et sa charpente manquent aujourd'hui.
Personnalités liées à la commune
Ont demeuré au château de Villette:
Georges Cabanis médecin, physiologiste, philosophe et député et son épouse Charlotte-Félicité de Grouchy, également sœur d'Emmanuel de Grouchy.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français: Condécourt, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344p. (ISBN2-905684-23-2), p.102-103.
«Château de Villette», notice noPA00080031, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Joseph Canu, «Le château de Da Vinci Code se refait une beauté: Situé à Condécourt, dans le Vexin, le château de Villette, édifice classé au titre des Monuments historique, construit entre 1663 et 1669, sera bientôt comme neuf. Les détails», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Guillaume Picon et Bruno Ehrs (Phot.), Château de Villette: Fastes d'un décor à la française, Paris, Flammarion, coll.«Styles et Design», , 248p. (ISBN9782081414259, présentation en ligne).
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