Condé-sur-Seulles est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 292 habitants[Note 1].
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La commune est au sud-est du Bessin. Couvrant 244 hectares, son territoire était le moins étendu du canton de Balleroy. Son bourg est à 7 km au nord de Tilly-sur-Seulles, à 8,5 km au sud-est de Bayeux et à 24 km à l'ouest de Caen[1].
La Seulles borde le territoire communal à l'est.
Le point culminant (90 m) se situe en limite ouest, près du lieu-dit le Douet de Chouain. Le point le plus bas (35 m) correspond à la sortie de la Seulles du territoire, au nord-est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Caen-Carpiquet», sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,9°C pour la période 1971-2000[12] à 11,2°C pour 1981-2010[13], puis à 11,5°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Condé-sur-Seulles est une commune rurale[Note 6],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (55,5%), terres arables (33,7%), zones urbanisées (10,8%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Condetum en 1134 (charte de Saint-Étienne de Caen), Condeium super Seullam en 1205 (charte de Saint-Étienne de Caen), Condey sur Seulle en 1383 (cartulaire de Mondaye)[22], Condé en 1793, Condé-sur-Seulles en 1801[23].
Condé est un toponyme courant issu du gauloiscondate («confluent»)[24], Condé est présent dans de nombreux noms de communes, en particulier en Normandie, où il est le plus souvent accompagné du cours d'eau principal. Il en est ainsi de Condé-sur-Huisne, Condé-sur-Iton, Condé-sur-Noireau, Condé-sur-Sarthe, Condé-sur-Vire, auxquels on peut ajouter Condé-sur-Laizon devenu après fusion Condé-sur-Ifs. Pour Condé-sur-Seulles et Condé-sur-Risle, la rivière ne reçoit pas mais se sépare momentanément en deux cours d'eau[25].
Le fleuve côtier la Seulles borde Condé à l'est.
Le gentilé est Condéen.
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 292 habitants[Note 8], en augmentation de 4,29% par rapport à 2013 (Calvados: +0,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Condé-sur-Seulles a compté jusqu'à 303 habitants en 1841.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
220
233
237
250
278
285
303
299
249
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1881
1886
1891
1896
1901
241
267
254
257
221
211
233
223
189
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
190
181
146
151
138
159
205
177
137
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
137
141
146
162
206
228
234
280
289
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
292
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Église Notre-Dame du XVIIIesiècle. Le chœur et la sacristie ont été refaits en 1840.
L'église Notre-Dame.
La nef de l'église Notre-Dame.
Le chœur de l'église Notre-Dame.
L'autel latéral sud de l'église Notre-Dame.
L'autel latéral nord de l'église Notre-Dame.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Audin de Bayeux († 1139), évêque d’Évreux de 1113 à 1139, est né à Condé-sur-Seulles.
Activité et manifestations
Sports
Jusqu'en 2012, l'Amicale sportive de la Seulles faisait évoluer une équipe de football en division de district[31].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du Calvados: comprenant les noms de lieu anciens et moderne, Impr. nationale (Paris, (lire en ligne), p.75.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.1: Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no193), , 1869p. (ISBN978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 2102, p 111.
René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223p. (ISBN2-86253-247-9), p.85.
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