Condat-sur-Ganaveix est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Condat.
Condat-sur-Ganaveix | |
![]() Condat-sur-Ganaveix. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Tulle |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays d'Uzerche |
Maire Mandat |
Michel Plazanet 2020-2026 |
Code postal | 19140 |
Code commune | 19060 |
Démographie | |
Gentilé | Condatois |
Population municipale |
688 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 28′ 06″ nord, 1° 35′ 41″ est |
Altitude | Min. 296 m Max. 470 m |
Superficie | 37,52 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Uzerche (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Uzerche |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Condatois[1].
Condat-sur-Ganaveix est située au centre-ouest de la France, en bordure ouest du Massif central.
La commune est traversée par huit ruisseaux. Les principaux sont : le Bradascou, le ruisseau des Forges et le Ganaveix d'où elle tire son nom.
Condat-sur-Ganaveix est à 5 km au nord-est d’Uzerche, à 30 km au nord-ouest de la préfecture Tulle et à 35 km au nord de Brive-la-Gaillarde.
![]() |
Masseret Salon la Tour |
Lamongerie | Meilhards | ![]() |
N | Eyburie | |||
O Condat-sur-Ganaveix E | ||||
S | ||||
Saint-Ybard Uzerche |
Espartignac |
Le territoire de la commune, qui s'étend sur 3 752 ha, est vallonné, recouvert de bocages, de bois et bosquets.
Condat-sur-Ganaveix, comme l’ensemble du canton d’Uzerche, est assis sur un sol essentiellement composé de gneiss[2].
La commune est parcourue par 8 ruisseaux[3],[4] :
Condat-sur-Ganaveix n'ayant pas de station météo, le tableau suivant recense les données climatique de Limoges, distante de 48 kilomètres à vol d'oiseau.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,8 | 3,4 | 5,3 | 8,9 | 11,9 | 13,8 | 13,8 | 11,2 | 8,4 | 4 | 1,9 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 5 | 7,2 | 9,5 | 13,3 | 16,5 | 18,7 | 18,6 | 15,7 | 12,3 | 7,2 | 4,7 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 8,3 | 11,1 | 13,7 | 17,7 | 21,2 | 23,7 | 23,5 | 20,3 | 16,2 | 10,4 | 7,5 | 15,1 |
Ensoleillement (h) | 83 | 101 | 145 | 173 | 192 | 227 | 250 | 237 | 198 | 140 | 99 | 86 | 1 931 |
Précipitations (mm) | 89,9 | 77,3 | 80,8 | 84 | 89,2 | 70,1 | 62,8 | 78,1 | 80 | 89,3 | 93,9 | 97,1 | 992,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7 1,4 89,9 | 8,3 1,8 77,3 | 11,1 3,4 80,8 | 13,7 5,3 84 | 17,7 8,9 89,2 | 21,2 11,9 70,1 | 23,7 13,8 62,8 | 23,5 13,8 78,1 | 20,3 11,2 80 | 16,2 8,4 89,3 | 10,4 4 93,9 | 7,5 1,9 97,1 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Pour accéder à Condat-sur-Ganaveix par la route, emprunter la sortie 44 de l’autoroute A20, puis suivre la D 3.
L’accès en train le plus proche est la gare ferroviaire d’Uzerche à 4 km (voir Gare d'Uzerche).
Les aéroports sont ceux de Limoges-Bellegarde (70 km) et de Brive-Vallée de la Dordogne (45 km).
Condat-sur-Ganaveix est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzerche, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (31,2 %), forêts (21,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Condat-sur-Ganaveix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 20,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 436 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 27 sont en en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[11].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 3] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[16]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[17].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Condat-sur-Ganaveix est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].
Condat (1793), Condat-sur-Ganaveix (1919)[19].
Le nom de Condat viendrait du mot condate, d’origine gauloise, signifiant confluent de deux cours d’eau, dont le Ganaveix[20],[21].
Le nom de la commune est Condat de Ganavés en occitan.
Le nom condate, devenu en gallo-romain Condatum, signifie confluent. Il est donc signe d’une implantation humaine très ancienne. Citée au cartulaire d’Uzerche vers 1073-1086, la paroisse s’est développée le long des interfluves séparant d’est en ouest le Bradascou, le Ganaveix et le ruisseau des Forges. Ces chemins de crête ou pouges permettent des relations avec Uzerche.
L’église est bâtie à un kilomètre du confluent. Dédiée à saint Saturnin de Brioude, c’est cependant saint Julien de Brioude qui en est aujourd’hui le patron.
La paroisse a toujours relevé, dans son intégralité, de la vicomté de Limoges, châtellenie de Masseret.
Siège d’un petit prieuré dépendant du monastère d’Uzerche, la cure reste jusqu’en 1761 à la nomination de l’abbaye avant de l’être de l’évêque de Limoges.
Les implantations seigneuriales y sont nombreuses mais de faible importance. Citons les Chenet (XIIIe siècle), les Lubersac (XIIIe siècle), les Lesbolière, les Léris, les Latour, les Chavailles et surtout au XVIIIe siècle les Green-de-Saint-Marsault.
Paroisse très rurale, sans route ni pont, à la veille de la Révolution, elle vit sans grandes secousses cette période troublée et atteint en 1846 sa population maximale (1803 habitants).
Le XIXe siècle voit son relatif désenclavement.
Ayant rénové au XIXe siècle le château de Faugeras, les Delort, d’origine uzerchoise, y créent un vaste ensemble foncier. La seule tentative d’industrialisation a lieu vers 1933 au village ouvrier du Pouyau. Il s’agit d’une fabrique de paillassons à partir du seigle local : les établissements Levanneur aujourd’hui disparus[2],[20].
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Son blasonnement est : D'azur à une étoile d'argent accompagnée de trois cœurs d'or.
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La commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres[22].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1945 | 1947 | Pierre Marliac | Cafetier-limonadier[23] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1953 | Armand Lespinas | Cultivateur[23] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1953 | 1959 | Pierre Marliac | Cafetier-limonadier[23] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1959 | 1983 | Louis Bourdeloux | Commerçant[23] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | 1986 | Roger Hilaire | Retraité de la gendarmerie[23] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1986 | 1995 | Marcel Manthé | Agriculteur[23] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995[23] | En cours | Michel Plazanet[24] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
PS | Agriculteur retraité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Condat-sur-Ganaveix est membre de la communauté de communes du Pays d'Uzerche, qui est constituée de douze communes.
Des conteneurs de tri sélectif sont accessibles sur la place du Foirail, au cœur du bourg de Condat-sur-Ganaveix.
La déchèterie la plus proche est celle d'Uzerche à 5,3 km[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 688 habitants[Note 4], en augmentation de 7,67 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 422 | 1 540 | 1 541 | 926 | 1 675 | 1 733 | 1 707 | 1 803 | 1 780 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 665 | 1 603 | 1 675 | 1 433 | 1 539 | 1 594 | 1 746 | 1 688 | 1 747 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 672 | 1 645 | 1 658 | 1 401 | 1 381 | 1 362 | 1 285 | 1 276 | 1 095 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 009 | 922 | 815 | 726 | 678 | 631 | 658 | 637 | 664 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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688 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le maximum de la population a été atteint en 1846 avec 1 803 habitants.
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (28,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,2 % la même année, alors qu'il est de 34,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 371 hommes pour 311 femmes, soit un taux de 54,4 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,53 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,3 |
11,2 | 75-89 ans | 15,2 |
24,0 | 60-74 ans | 19,9 |
22,3 | 45-59 ans | 25,9 |
15,1 | 30-44 ans | 15,9 |
12,3 | 15-29 ans | 10,3 |
14,3 | 0-14 ans | 11,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,9 |
9,7 | 75-89 ans | 13,5 |
20,6 | 60-74 ans | 21,3 |
21,1 | 45-59 ans | 20,2 |
16,4 | 30-44 ans | 15,7 |
15,6 | 15-29 ans | 12,6 |
15,5 | 0-14 ans | 13,8 |
Le village de Condat-sur-Ganaveix a une superficie de 3 752 ha et une population de 666 habitants[Quand ?], ce qui la classait[Quand ?][31] :
Rang | Superficie | Population | Densité |
---|---|---|---|
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2 228e | 13 129e | 27 672e |
![]() |
101e | 211e | 379e |
![]() |
28e | 75e | 154e |
Arrondissement de Tulle | 11e | 32e | 56e |
Canton d'Uzerche | 3e | 3e | 5e |
La commune est en regroupement inter-scolaire avec celle d'Eyburie : les enfants vont à l'école maternelle d'Eyburie[32], puis à l'école primaire publique de Condat-sur-Ganaveix[32]. Ensuite, les élèves vont au collège Gaucelm-Faidit d'Uzerche[33]. Les lycées les plus proches sont ceux de Brive-la-Gaillarde[33],[34] et ceux de Tulle[33],[34].
Le dynamisme des associations assure de nombreuses animations culturelles et sportives tout au long de l’année.
La fête annuelle a lieu le dernier week-end d’août.
A Condat-sur-Ganaveix, il n'y a ni médecin ni infirmier. Les plus proches se trouvent à Uzerche à environ 5 km. Les centres hospitaliers les plus proches sont situés à Brive-la-Gaillarde (35 km), Tulle (30 km) et Limoges (60 km).
La randonnée de la forêt (9,5 km), au départ du lieu-dit la Bessade vous permettra de découvrir tous les charmes de la nature condatoise.
Il existe également une association de gymnastique "Gym Loisirs" et une association équestre.
Pour le culte catholique, Condat-sur-Ganaveix dépend du diocèse de Tulle, et fait partie de l'ensemble inter-paroissial d'Uzerche-Vigeois : le doyenné de Moyenne Vézère[35].
L’agriculture et plus précisément l’élevage de la race limousine, représente une part importante de l’économie locale. La commune de Condat-sur-Ganaveix dispose d’un tissu économique très marqué par l’artisanat : couvreurs, entretien parc et jardins, caviste, cidrerie, plombier, graphiste.
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 238,5 €, ce qui plaçait Condat-sur-Ganaveix au 21 006e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[36].
La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 409 personnes (369 en 1999), parmi lesquelles on comptait 64,9 % d'actifs dont 60,5 % ayant un emploi et 4,4 % de chômeurs[37].
Le taux d'activité en 2007 est de 31,7 % pour la tranche d'âge 15 - 24 ans, 86,2 % pour la tranche d'âge 25 - 54 ans, et 23,9 % pour la tranche d'âge 55 - 64 ans. En 2007, 61,9 % des hommes sont actifs pour 68,7 % des femmes[37].
En 2007, 39 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Condat-sur-Ganaveix, 53,4 % dans une autre commune de la Corrèze et 5,6 % dans un autre département de la région[38].
La Limousine[39] est une race originaire de la région Limousin. La race Limousine est de couleur acajou, son poids varie entre 700 kg et 950 kg. Elle est principalement vouée à la production de viande.
Elle est remarquée dès le XVIIe siècle pour sa puissance musculaire. Au XIXe siècle, des essais de croisements ont été effectués sans succès, la sélection est donc la seule possibilité d'amélioration de la race. Le Registre généalogique, Herd-book limousin est alors constitué en novembre 1886.
Elle est reconnue pour être une race « équilibrée », qui conjugue à la fois des qualités maternelles avec des aptitudes bouchères tout à fait exceptionnelles. Elle offre un excellent rendement en viande maigre commercialisable, bien dotée en morceaux nobles.
Les bœufs et les animaux de trait est gardé en état, Place de la Poste.
Constitué de 4 poteaux verticaux assemblés par des traverses, il permet d’immobiliser l’animal que le maréchal-ferrant veut ferrer. À l’avant, une sorte de joug sert à maintenir la tête de la vache. La bête est à moitié soulevée par des sangles, les sous-ventrières, pendues au cadre. Des courroies la retiennent pendant le ferrage. Le maréchal-ferrant retire alors les fers usés et les clous. Il fixe sous les sabots de la bête de nouveaux fers rendus malléables sur la forge[2],[20].
Cette propriété du XVIIIe siècle avec dépendances et parc accueille actuellement des personnes adultes handicapées (foyer de vie). Cette structure est gérée par l’Association de Faugeras.
Faugeras est mentionné dans les cartulaires d’Uzerche et de Vigeois en 977 et vers 996-1020.
En latin populaire, Faugeras filic-arias signifie ensemble de fougères.
En 1582, Pierre de Chavailles, lieutenant général à la sénéchaussée d’Uzerche est seigneur du lieu ; les terres ayant été rachetées à l’abbaye d’Uzerche.
C’est au XVIIIe s. que la famille Green de Saint-Marsault (le vicomte François-Germain sera le 1er maire de Condat) rachète le château aux de Chavailles. En 1789, le demeure est très délabrée, et finalement, elle est vendue en 1791 à la famille Delort qui la fait rebâtir (3 maires de Condat sont issus de cette famille)[2],[20].
L’église Saint-Julien de Brioude est mentionnée par le cartulaire d’Uzerche vers 1073-86 où il est dit qu’Aimeline, sœur du vicomte de Limoges, donne à l’abbaye d’Uzerche la moitié de l’église et de ses revenus.
Les parties les plus anciennes datent de la fin du XIIe siècle.
Le portail est décoré d’une archivolte à colonnettes avec lobes à festons.
À l’intérieur, l’autel majeur et son retable (XVIIe et XVIIIe siècles) sont placés dans le chœur. Des statues de saint Julien et saint Roch, insérées dans des niches, cantonnent cet ensemble. Les autels et retables respectifs des chapelles latérales sont dédiés à la sainte Vierge et à saint Pierre. Ces 3 retables sont magnifiquement sculptés de colonnes torsadées décorées de vignes, de chapiteaux corinthiens, de putti, de patères…
La chapelle sud conserve encore son « banc de fabrique », où trônaient jadis les notables chargés d’administrer les biens de la paroisse.
Restaurée, cette église laisse apparaître une litre funéraire morcelée dans la nef et le chœur ; le plafond de la nef est en bois.
Jusqu’au XVIIe siècle, cet édifice est couvert de chaume.
L’autel majeur (18e) de l’église Saint-Julien de Brioude se trouve dans le chœur. Le retable qui est placé derrière n’est plus accolé à lui comme c’est le cas pour les 2 chapelles latérales.
Cet autel, en forme de tombeau, est en bois sculpté en bas-relief et haut-relief. Il est peint, polychrome et doré.
En façade, une galerie gothique de 10 apôtres nimbés est sculptée en haut-relief, avec un apôtre sur chaque côté de l’autel. Des fleurs de lys dorées sont peintes au-dessus de l’arcature[2],[20].
Les paysages vallonnés font le charme de la commune et offrent de superbes points de vue sur le massif des Monédières.
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