Colognac /kɔlɔɲak/ est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.
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Colognac | |
![]() Le moulin de la Mouleyrette | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Cyril Bresset 2020-2026 |
Code postal | 30460 |
Code commune | 30087 |
Démographie | |
Population municipale |
228 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 01′ 46″ nord, 3° 49′ 22″ est |
Altitude | Min. 318 m Max. 997 m |
Superficie | 12,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Colognac est une commune rurale qui compte 228 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 676 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Colognacois ou Colognacoises.
Soudorgues | ||
Saint-Martial | ![]() |
Lasalle |
Saint-Roman-de-Codières | Cros | Monoblet |
Colognac se trouve dans le canton de Quissac, dans l'ouest du département du Gard.
Les grandes villes les plus proches sont : Le Vigan (30 km), Alès (35 km) et Montpellier (65 km).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1992 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1,5 | 3,7 | 5,8 | 9,3 | 12,4 | 14,5 | 14,8 | 10,8 | 8,1 | 4,2 | 1,7 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,8 | 8,6 | 10,8 | 14,7 | 18,4 | 21 | 21,4 | 16,3 | 12,5 | 8,1 | 5,3 | 12,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,6 | 10,2 | 13,5 | 15,7 | 20 | 24,4 | 27,5 | 28 | 21,8 | 16,8 | 12 | 8,9 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,5 05.01.1995 |
−13 27.02.18 |
−9,4 09.03.10 |
−3,9 08.04.21 |
−0,8 15.05.1995 |
3,2 04.06.01 |
5,6 31.07.15 |
6,1 29.08.1998 |
2,2 16.09.08 |
−5,1 25.10.03 |
−7,5 27.11.13 |
−9,9 17.12.09 |
−13 2018 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,1 20.01.07 |
22,8 23.02.12 |
29,1 31.03.12 |
29,3 08.04.11 |
34 24.05.11 |
38,7 28.06.19 |
36,3 11.07.11 |
40,9 21.08.12 |
32,1 04.09.16 |
33,4 12.10.11 |
22,5 23.11.1992 |
18,7 14.12.1998 |
40,9 2012 |
Précipitations (mm) | 138,1 | 92,3 | 77,1 | 117,9 | 134,6 | 68 | 35,5 | 57,5 | 168,9 | 227,5 | 199,9 | 198 | 1 515,3 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 3]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[12] : la « rivière de la Salindrenque à Lasalle » (24 ha), couvrant 4 communes du département[13] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[12] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[14].
Colognac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[I 1],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (87,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones urbanisées (2,5 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Colognac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995 et 2002[20],[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 11,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 181 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 114 sont en en aléa moyen ou fort, soit 63 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Colognac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2001 | 2008 | Gérard Gras | DVG | |
2008 | En cours | Rémy Menviel | PS | Commerçant Ancien conseiller général du canton de Lasalle |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 228 habitants[Note 7], en augmentation de 22,58 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
676 | 611 | 622 | 641 | 592 | 560 | 562 | 553 | 604 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
613 | 546 | 536 | 487 | 466 | 465 | 451 | 461 | 425 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
402 | 391 | 383 | 302 | 290 | 257 | 240 | 201 | 173 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
207 | 142 | 154 | 164 | 167 | 169 | 197 | 201 | 189 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
221 | 228 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 103 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 209 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 090 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,2 % | 6 % | 12 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 101 personnes, parmi lesquelles on compte 72 % d'actifs (60 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 28 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 34 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 67, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,1 %[I 10].
Sur ces 67 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,1 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
9 établissements[Note 10] sont implantés à Colognac au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 9 entreprises implantées à Colognac), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 8 | 9 | 7 | 8 |
SAU[Note 11] (ha) | 832 | 1 003 | 27 | 651 |
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 651 ha[30],[Carte 5],[Carte 6].
![]() |
Blason | De sable au lion d'or[32]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |