Collandres est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Offrant un panorama sur la vallée de la Véronne et le plateau du Cézallier, porte d'entrée du plateau de Trizac, le bourg de Collandres se situe à une altitude de 1 080 m. Au sud, le suc de Rond (en auvergnat, Puech Redoun), haut de 1 582 m, domine le plateau peuplé de nombreuses gentianes.
La commune est également arrosée par la Sumène et son affluent le ruisseau du Cheylat.
Valette | Riom-ès-Montagnes | Apchon |
Trizac | ![]() |
Saint-Hyppolyte |
Le Vaulmier | Le Falgoux | Cheylade |
Collandres est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,1 %), prairies (18,6 %), forêts (16,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones humides intérieures (0,7 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 167, alors qu'il était de 163 en 2013 et de 161 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 47,9 % étaient des résidences principales, 30,5 % des résidences secondaires et 21,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,6 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Collandres en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (30,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,5 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Collandres[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 47,9 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 30,5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 21,6 | 11,9 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Colandre en 1333 (hommage à l'évêque de Clermont) ; Calandre en 1443 (archives municipales de Saint-Flour) ; Colandres en 1513 (terrier d'Apchon) ; Collandrez en 1608 (minutes Danty notaire) ; Collandres en 1663 (état civil de Salers) ; Coulandres en 1673 (état civil de Menet) et Collandre en 1687 (état civil de Murat)[5],[6].
La commune de Collandres est membre de la communauté de communes du Pays Gentiane[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Riom-ès-Montagnes. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mauriac, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Riom-ès-Montagnes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | En cours (au 11 août 2020) |
Charles Rodde[9] | DVD | Retraité de l'enseignement Conseiller départemental du canton de Riom-ès-Montagnes (2015-) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 156 habitants[Note 2], en augmentation de 2,63 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
770 | 695 | 1 012 | 944 | 986 | 1 022 | 906 | 1 033 | 842 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
904 | 835 | 836 | 809 | 827 | 847 | 829 | 735 | 859 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
863 | 734 | 690 | 598 | 581 | 603 | 585 | 480 | 519 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
482 | 414 | 359 | 322 | 283 | 223 | 189 | 179 | 152 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
155 | 156 | - | - | - | - | - | - | - |
Édifice d'époque romane, composé d'une nef unique avec un petit transept et terminée par un chœur en hémicycle. À l'avant, un clocher-porche a été ajouté probablement au XVIIIe siècle. Il s'agit d'une tour à base rectangulaire, à trois niveaux délimités par des moulures. Sur le chevet, deux colonnes engagées encadrent les deux fenêtres centrales. Leurs chapiteaux sont ornés de feuillages stylisés. Des modillons, ornés de têtes ou simplement moulurés, décorent la bordure du toit.
Le chœur (cad. AB 66) est inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1984[15].
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