Le Vaulmier est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La RD 12 traverse la commune dans la vallée du Mars et dessert les principaux villages. La RD 30 traverse également la commune en direction de Trizac et franchit le col d'Aulac.
Le Mars, le Marilhou, le ruisseau des Neuf Fontaines... sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Saint-Vincent-de-Salers | Trizac | Collandres |
Anglards-de-Salers | ![]() |
|
Saint-Bonnet-de-Salers | Le Falgoux |
Le village du Vaulmier a pour particularité d'être la commune la plus proche du milieu d'une ligne allant de Bonifacio (Corse-du-Sud) à Ouessant (Finistère), les deux communes les plus éloignées de France métropolitaine (1 364,7 km)[réf. souhaitée]. Elle est située à 686 km de Ouessant et 679,5 km de Bonifacio[1].
Arrosée par le Mars, la commune est située entre 710 m et 1 510 m.
Le Vaulmier est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,4 %), prairies (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 123, alors qu'il était de 118 en 2013 et de 122 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 27,3 % étaient des résidences principales, 68 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,6 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Vaulmier en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (68 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Le Vaulmier[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
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Résidences principales (en %) | 27,3 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 68 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,7 | 11,9 | 8,2 |
Depuis le XIIe siècle, les communes du Falgoux, du Vaulmier et de Saint-Vincent-de-Salers faisaient partie de la baronnie des Valmiers, possession des Comptours d'Apchon. Un château (donjon ou maison forte) au Vaulmier est attesté jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
En 1805, Napoléon Bonaparte fit une visite éclair sur la région et réquisitionna l'auberge du Vaulmier pour l'occasion. Durant une semaine 600 militaires occupèrent le lieu. Un camp fut implanté sur l'actuel golf miniature. Une légende dit qu'un trésor de guerre aurait été enfoui aux alentours (provenant de victoires en Italie).
En 1839, Le Vaulmier est érigée en commune par démembrement de Saint-Vincent.
La commune est administrée par un conseil municipal de 7 membres.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1839 | 1840 | Jean-Baptiste Lafarge | Notaire | |
1841 | 1869 | Antoine Chauvel | ||
1870 | 1870 | Firmin Lafarge | ||
1871 | 1877 | Antoine Albessard | ||
1878 | 1887 | Antoine Lafarge | ||
1887 | 1898 | Barthélémy Dupuy | ||
1899 | 1928 | Firmin Albessard | ||
1929 | 1934 | Antoine Lavialle | ||
1935 | 1944 | Antoine Mathieu | ||
1945 | 1952 | Abel Chambon | ||
1953 | 1970 | Félix Mathieu | ||
1971 | 1976 | Lemmet Géraud | ||
1977 | 2008 | Philippe Charpentier († 2012) | ||
2008 | 2014 | Michel Leblanc († 2015) | ||
mars 2014 | En cours (au 27 octobre 2014) |
Christian Fournier[6] | DVD | Retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2019, la commune comptait 64 habitants[Note 2], en diminution de 5,88 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 |
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730 | 641 | 660 | 601 | 587 | 562 | 506 | 526 | 501 |
1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
504 | 502 | 530 | 445 | 509 | 505 | 511 | 506 | 390 |
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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414 | 409 | 322 | 292 | 209 | 158 | 148 | 114 | 87 |
2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 | - | - | - | - |
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88 | 87 | 70 | 70 | 64 | - | - | - | - |
L'économie est basée principalement sur l'activité agricole, la production d'énergie et le tourisme. Cinq exploitations agricoles ont leur siège sur la commune. Leur production principale est l'élevage de bovins allaitants. Deux exploitations ont développé une activité complémentaire de ferme auberge pendant la saison estivale. Une micro centrale hydraulique produit de l'électricité. Un logement est déclaré en meublé de tourisme et un restaurant d'altitude ouvert d'avril à la Toussaint est situé au col d'Aulac.
La commune du Vaulmier est composée de :
Moulin de la Fanchette : très ancien moulin situé sur le Mars (entre Gromont et Outre), rénové et visitable tous les vendredis de 14 h à 16 h.
Un mini golf : mini golf situé vers la sortie du Vaulmier en direction du Falgoux, ouvert l'été de 14 h à 19 h.
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