Cocquerel est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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La commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Localisation
La vallée de la Somme, entre Pont-Remy et Cocquerel.
Cocquerel est un village picard du Ponthieu, situé dans la basse vallée de la Somme, à une douzaine de kilomètres à l'est d'Abbeville. Il est accessible par l'ancienne route nationale 1 (actuelle RD 1001) et l'autoroute A16.
Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts
Longuet, situé à l'est, juste à mi-chemin sur la route de Long.
Baillon-Haut et Baillon-Bas (lieux-dits de l'ancienne seigneurie qui appartint à la famille Papin, puis Mercher, sieurs de Baillon, puis par héritage, aux Foublin, puis aux Gaudefroy, qui possèdent encore Baillon-bas.).
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (axe Abbeville - Airaines, ligne no19), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Urbanisme
Typologie
Cocquerel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (64%), prairies (19,5%), forêts (8,5%), zones agricoles hétérogènes (4,7%), zones urbanisées (3,1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
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Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Rue, dont elle est désormais membre.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Haut-Clocher, créée fin 1999 et qui succédait à un SIVOM créé en 1970[10].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes Authie-Maye, de Nouvion et du Haut-Clocher», le nouvel ensemble de 33 400 habitants regroupant 71 communes[11],[12], retrouvant ainsi les limites de l’ancien syndicat du Ponthieu-Marquenterre[13].
Ces intercommunalités fusionnent le pour créer la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, dont la commune est désormais membre.
Agriculteur retraité Réélu pour le mandat 2014-2020[20],[21],[22]
Politique de développement durable
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Distinctions et labels
En novembre 2019, le village obtient le prix d'honneur, le prix spécial du jardinier et le prix de la première participation au concours des villes et villages fleuris[23],[24].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 223 habitants[Note 3], en diminution de 3,88% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
473
516
538
496
493
495
459
442
424
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
417
420
412
380
343
310
286
255
237
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
244
233
205
188
193
188
187
163
177
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
151
138
117
114
141
172
199
202
226
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
229
223
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La communauté de communes du Haut-Clocher a construit l'école intercommunale Robert-Mallet à Pont-Remy. Cette entité accueille, entre autres, les enfants d'âge scolaire primaire de la localité[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
'Église Saint-Martin de Coquerel du XVIesiècle[29],[30],[31]. La nef basse, précédée d'un clocher dentelé, est prolongée par un chœur plus élevé. La voûte en charpente est décorée de blochets sculptés de figures de saints.
Articles détaillés: Église Saint-Martin de Cocquerel et Liste d'églises françaises à campenard.
Château[32],[33],[34] détruit en 1940 et remplacé par une grande demeure en pierre. Corps de dépendances du XIXesiècle.
Chapelle Saint Julien l'Hospitalier, construite en pierre locale et surmontée d'un campenard, au hameau de Longuet[35]. Le vitrail installé en 1939 parle de la vie du saint. Des travaux de réparation sont effectués en 1998[36].
Château du XIXesiècle, au hameau de Longuet.
Les vestiges d'un moulin à vent, déjà présent au XVIIIesiècle et que l’on désignait sous le nom de Moulin Marcel, ont été découverts en 2019 lors du creusement d'une mare[37],[38].
Chapelle Saint-Christophe, datée du XIXesiècle, dans le parc du château de Cocquerel[36]
Monument aux morts pour la patrie dans le cimetière.
L'église Saint-Martin de Coquerel en 1914.
Chapelle Saint-Julien à Longuet.
Intérieur de la chapelle Saint-Julien
Monument aux morts.
Le château de Longuet
Personnalités liées à la commune
Marguerite Papin (Cocquerel 16/4/1636, décédée à La Motte en Santerre le 17/2/1716), dame de Baillon. Descendante de Binet Papin qui fut à Azincourt. Fille de André Papin, seigneur de Baillon (à Cocquerel), et de Marie Lentulle. Elle fut mariée à Jean Mercher dont la famille hérita la seigneurie de Baillon[réf.nécessaire].
Aux XIIIeetXIVesiècles, la famille de Cocquerel, originaire du village, donnera des maires à la ville d'Amiens[39].
Gilles de Robien, vicomte, (1941- ), ancien ministre et député de la Somme, maire d'Amiens, né à Cocquerel en 1941, fils de Jean de Robien, maire de la commune jusqu'en 1940.
Article connexe: famille de Robien.
Jean-Louis Guyard de Saint-Clair (né à Avenelles-Omméel 22/12/1734, mort le 2/9/1792 Paris), chanoine de Noyon fut curé de Cocquerel[réf.nécessaire]. Il est l'un des 21 martyrs de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés et a été béatifié par le pape Pie XI le [40],[41].
Rosemonde Libraire (1923-1941), née à Cocquerel, résistante française, Médaille Commémorative de la Guerre et de la Résistance (Belgique, 1946), reconnue «Morte pour la France» en 2013. Une plaque souvenir honore sa mémoire sur le monument aux morts de la commune[42].
Héraldique
Blason
D'azur à trois coqs hardis d'argent.
Le blason est adopté en 1989 par le conseil municipal[39].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Olivier Bacquet, «La préfète dévoile ses propositions pour les futures communautés de communes: Quelles seront les communautés de communes de demain? Après des semaines de discussions et d'incertitudes, les propositions de la préfète viennent d'être dévoilées.», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne).
«Listes des élus ayant présenté les candidats à l'élection" du Président. de la République», Journal officiel de la République française, , p.1062 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Olivier Bacquet, «Villes et villages fleuris: Cocquerel triplement récompensée pour sa première participation: La remise des prix des villes et villages fleuris de la Somme aura lieu ce mardi à Saint-Valery-sur-Somme. Parmi les grands gagnants, le village de Cocquerel, avec trois prix», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
Calque d'Oswald Macqueron, d'après une esquisse de L. Gillard, 1864, «Château de Cocquerel, commune de Bailleul.», Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.79 (ASINB000WR15W8).
«La meule de «Ch’Molin Marcel» mise à jour lors du chantier de creusement à Cocquerel de la future mare», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Jérémy Hébras, «À la recherche de la meule volée de Cocquerel: Maurice Crépin, le maire du village, espère récupérer ce morceau de patrimoine qui raconte une partie de l’histoire de Cocquerel», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Rosemonde Libraire reconnue «Morte pour la France»», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«La mention «Morte pour la France» a été attribuée à Rosemonde Libraire pour honorer la mémoire de cette jeune résistante née le 24 mars 1923, à Cocquerel et décédée le 26 avril 1941 à Pont-Rémy (...) Ainsi devrait être reconnu officiellement le sacrifice de cette jeune femme, qui s'était engagée dans un réseau de résistance baptisé Ali-France. À l'époque, la Somme délimitait la zone interdite au Nord, de la zone occupée par les Allemands. Et Rosemonde Libraire faisait passer d'une rive à l'autre, sur une barge reliée à un fil d'acier, des résistants, des aviateurs, des évadés, notamment belges. Elle est morte noyée alors qu'elle assurait une de ces missions».
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