Clarensac est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Gard.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Clarensac | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
Maire Mandat |
Patrick Gervais 2020-2026 |
Code postal | 30870 |
Code commune | 30082 |
Démographie | |
Gentilé | Clarensacois / Clarensacoises |
Population municipale |
4 209 hab. (2019 ![]() |
Densité | 290 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 49′ 40″ nord, 4° 13′ 08″ est |
Altitude | Min. 42 m Max. 212 m |
Superficie | 14,49 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Clarensac (ville isolée) |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Gilles |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-clarensac.com |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhony, le ruisseau de la Tourancelle et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Clarensac est une commune urbaine qui compte 4 209 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'unité urbaine de Clarensac et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Clarensacois ou Clarensacoises.
Clarensac est située en Vaunage à quelques encâblures de la D 40, qui fait la liaison entre Nîmes et Sommières.
Les communes de Parignargues, Nîmes, Caveirac, Langlade, Saint-Dionisy et Saint-Côme-et-Maruéjols sont limitrophes de la commune de Clarensac. De plus, ces communes sont toutes dans la Vaunage.
Le Rhôny arrose la commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 700,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 11 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Le village de Clarensac est desservi par les transports en commun de l'agglomération nimoise.
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
La commune fait partie de la zone de transition des gorges du Gardon, un territoire d'une superficie de 23 800 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[15],[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[17] : les « Corbières centrales » (2 641 ha), couvrant 8 communes du département[18].
Clarensac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[I 1],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clarensac, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 4 263 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
Clarensac est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du pays Garrigues et Costières de Nîmes.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,8 %), cultures permanentes (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), zones urbanisées (12,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Clarensac s'ouvre au monde et à la modernité en maîtrisant au mieux un rythme d'urbanisation galopant dans la région Languedoc-Roussillon après une véritable folie constructive au sud du village près du Rhôny, en zone inondable, au cours des années 1970-80… dans le quartier nommé Creux de la Vaunage sinistré lors des terribles inondations du 3 octobre 1988.
Le territoire de la commune de Clarensac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant 20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[24]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25],[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 2002, 2004, 2005, 2014 et 2021[27],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 75,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 596 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1593 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
Attesté sous la forme Clarentiaco en 1075[31].
Du nom de personne *Clarentius, possible dérivé de Clarius et suffixe -acum[32].
Occitan Clarensa, du roman Clarenzac, du bas latin Clarenciacum, Clarentiacum[33].
Ses habitants sont les Clarensacois et Clarensacoises.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Liste des maires de 1790 à 1919
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1983 | mars 1989 | Robert Dumas | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1989 | mars 2001 | Régis Bouzanquet | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | 2003 (démission) |
René Vidal | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2003 | mars 2014 | Georges Bazin | DVD | Vice-président de Nîmes Métropole (2001 → 2014) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014 | mai 2020 | Marjorie Enjelvin | DVG | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Patrick Gervais | SE | Retraité de gendarmerie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Clarensac est jumelée avec la ville de Navarrés (Espagne).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 4 209 habitants[Note 7], en augmentation de 1,89 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 028 | 1 010 | 1 050 | 1 137 | 1 090 | 1 061 | 1 033 | 1 034 | 1 066 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 052 | 1 058 | 1 016 | 961 | 822 | 641 | 584 | 639 | 640 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
673 | 702 | 717 | 670 | 645 | 637 | 612 | 584 | 583 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
616 | 532 | 727 | 1 597 | 2 208 | 2 654 | 3 249 | 3 380 | 3 752 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 225 | 4 209 | - | - | - | - | - | - | - |
La ville de Clarensac dispose d'une crèche, d'une école maternelle, d'une école primaire et d'un collège.
La ville de Clarensac dispose d'une Maison Médicale qui regroupe tous les services de santé
Le club taurin organise avec le concours de la municipalité de traditionnelles fêtes votives. La ville de Clarensac dispose aussi de nombreuses associations culturelles variées.
La ville de Clarensac dispose d'un club de foot avec un complexe sportif mais aussi un skate parc, un city stade, un terrain de boules.
La ville de Clarensac dispose de la fibre optique et de la 5G en termes de qualité de services.
La ville de Clarensac dispose de :
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 654 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 4 327 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 860 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 57 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,7 % | 8,8 % | 6,3 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 632 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (69,2 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 499 emplois en 2018, contre 489 en 2013 et 458 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 838, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %[I 13].
Sur ces 1 838 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 254 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
297 établissements[Note 11] sont implantés à Clarensac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 297 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 22 | 7,4 % | (7,9 %) |
Construction | 57 | 19,2 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 61 | 20,5 % | (30 %) |
Information et communication | 8 | 2,7 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 0,7 % | (3 %) |
Activités immobilières | 9 | 3 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 49 | 16,5 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 49 | 16,5 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 40 | 13,5 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20,5 % du nombre total d'établissements de la commune (61 sur les 297 entreprises implantées à Clarensac), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 75 | 48 | 20 | 11 |
SAU[Note 14] (ha) | 433 | 354 | 471 | 163 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 48 en 2000 puis à 20 en 2010[45] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 85 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[46],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 433 ha en 1988 à 163 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 15 ha[45].
Clarensac, à l'ouest de Nîmes, possède un centre village entouré d'une rue en cercle, matérialisant les anciens remparts et douves, mais il ne s'agit cependant pas d'une circulade.
Clarensac a su garder sa garrigue intacte, ou presque. Malgré les convoitises des promoteurs et les incivilités des pollueurs (décharges sauvages et épaves de voitures) et grâce aux actions de différentes associations, les différents chemins sont restés praticables.
Albert Bouzanquet
![]() |
Blason | D’azur à une fontaine couverte d’argent, maçonnée de sable, cantonnée de quatre tours du second. |
---|---|---|
Détails | L’azur reprend les couleurs du Roi de France qui a été le seigneur de Clarensac. Il représente aussi le Rhôny qui traverse le territoire communal.
La fontaine couverte image celle qui se trouve sur la place du village. C’est la fontaine du griffe, traditionnelle en Vaunage ; elle constitue l’un des fleurons architecturaux du village. Les tours symbolisent les ruines médiévales de Clarensac dont il reste les quatre tours. Elles sont disposées en sautoir, c’est à dire en X, pour rappeler que le saint patron de Clarensac est saint André. Il a été crucifié sur une croix en X d’où le nom de croix de saint André. Les ornements sont deux pampres de sinople, fruitées de gueules, mises en sautoir par la pointe et liées d'argent pour honorer l’activité viticole. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |