Chérancé est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 155 habitants[Note 1].
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Chérancé | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Château-Gontier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon |
Maire Mandat |
Jackie Vallée 2020-2026 |
Code postal | 53400 |
Code commune | 53068 |
Démographie | |
Population municipale |
155 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 47′ 43″ nord, 0° 56′ 08″ ouest |
Altitude | Min. 30 m Max. 83 m |
Superficie | 8,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Craon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Gontier-sur-Mayenne-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].
Chérancé est une petite commune rurale située à l'extrême sud du département, juste en limite du département de Maine-et-Loire. L'Oudon sépare le territoire communal de celui de Châtelais et sert ainsi de limite avec le département voisin de Maine-et-Loire.
![]() |
Bouchamps-lès-Craon | Pommerieux | Pommerieux | ![]() |
Bouchamps-lès-Craon | N | Mée | ||
O Chérancé (Mayenne) E | ||||
S | ||||
Châtelais | Châtelais | Saint-Quentin-les-Anges |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Craon », sur la commune de Craon, mise en service en 1945[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 730,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 66 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Chérancé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Craon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73 %), prairies (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Au Moyen Âge puis sous l'Ancien Régime, la commune faisait partie du fief de la baronnie angevine de Craon et dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du pays d'élection de Château-Gontier.
Morts pour la France 1914-1918 |
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Nom et prénom | Date et lieu de naissance | Date et lieu de décès |
Houdmon Eugène | 27 février 1887 à Chérancé | 22 août 1914 à Virton (Belgique) |
Quiévrault Gustave | 23 décembre 1888 à Saint-Quentin-les-Anges | 22 août 1914 à Virton (Belgique) |
Piel Victor | 24 décembre 1884 à Chérancé | 24 août 1914 à Moincourt (Meuse) |
Houdmon Narcisse | 10 mai 1893 à Chérancé | 31 août 1914 à Tailly (Ardennes) |
Fourrier Alexandre | 10 mai 1893 à La Chapelle-Glain (Loire-Atlantique) | 17 octobre 1914 à l'hôpital de Laval |
Cuisinier Eugène | 9 décembre 1881 à Chérancé | 4 novembre 1914 à Andechy (Somme) |
Arthuis Ferdinand | 22 juin 1880 à Chérancé | 22 février 1915 (Champagne) |
Sureau Victor | 8 mai 1884 à Chérancé | 13 juillet 1915 au ravin des Mérissons (Argonne) |
Guillet Albert | 12 novembre 1891 à Chérancé | 13 août 1915 à Marchéville (Meuse) |
Guideau Auguste | 12 mars 1894 à Chérancé | 27 septembre 1915 près du Bois Sabot (Marne) |
Houdmon Joseph | 14 février 1884 à Chérancé | 18 janvier 1916 à Braux-Sainte-Cohière (Marne) |
Robin Charles | 15 août 1896 à Chérancé | 29 juin 1916 au Bois d'Avaucourt |
Olivrie Joseph | 18 juillet à Senonnes | ? |
Houdmon Émile | 28 juillet 1897 à Chérancé | 2 septembre 1917 au bois des Caurières |
Houdmon E | ? | ? |
Fourrier Pierre | 22 février 1892 à La Chapelle-Glain (Loire-Atlantique) | 21 septembre 1918 à l'hôpital du petit Champ de foire à Craon |
Madio J | ? | ? |
Madiot Georges | 1er mai 1897 à Pommerieux | 12 octobre 1918 à Senuc (Ardennes) |
Pelhatre Joseph | 21 novembre 1896 à Congrier | 14 octobre 1918 à l'hôpital de Sézanne (Marne) |
Sources communales et SGA Mémoire des Hommes. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1989 | mars 2008 | Jean-Michel Prime | SE | Instituteur |
mars 2008[22] | En cours | Jacky Vallée[23] | SE | Technicien agricole |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 155 habitants[Note 8], en diminution de 5,49 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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376 | 377 | 347 | 359 | 376 | 354 | 314 | 334 | 371 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
375 | 377 | 366 | 375 | 381 | 322 | 331 | 324 | 346 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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316 | 295 | 296 | 281 | 266 | 271 | 290 | 254 | 270 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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277 | 280 | 232 | 216 | 201 | 166 | 166 | 169 | 168 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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160 | 155 | - | - | - | - | - | - | - |
Chérancé est la première commune de la Mayenne[réf. nécessaire] à avoir changé son éclairage public pour le remplacer par un système de lampes LED sur tout son territoire
L'Oudon, rivière dans laquelle on peut pêcher gardons, rotengles, brèmes sans oublier de belles pièces de brochets, quelques sandres et autres anguilles.