Châtillon-sur-Saône est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
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Châtillon-sur-Saône | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest |
Maire Mandat |
Jean-Marie Guillaumey 2020-2026 |
Code postal | 88410 |
Code commune | 88096 |
Démographie | |
Gentilé | Châtillonnais(es) |
Population municipale |
112 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 56′ 57″ nord, 5° 53′ 08″ est |
Altitude | Min. 229 m Max. 398 m |
Superficie | 9,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Darney |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.chatillon-sur-saone.com |
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Ses habitants sont appelés les Châtillonnais.
Châtillon-sur-Saône est la dernière commune du cours de la Saône dans le département des Vosges, à son confluent avec l'Apance. Le village, bâti sur un éperon entre les deux rivières, domine leur confluent à son pied est.
Lironcourt | Grignoncourt | |
Fresnes-sur-Apance Haute-Marne |
![]() |
|
Enfonvelle Haute-Marne |
Jonvelle Haute-Saône |
L'essentiel du territoire de la commune est voué à l'agriculture. À ses confins, quelques forêts font partie de la forêt domaniale de Darney. On y trouve, au nord, le point culminant de Châtillon à 398 m. Le point le plus bas, 229 m, coïncide avec l'entrée de la Saône en Franche-Comté.
L'agglomération est traversée par l'ancienne nationale 417 - aujourd'hui D 417 - entre Bourbonne-les-Bains, 13 km à l'ouest, et Vauvillers, 19 km à l'est. Monthureux-sur-Saône est à 15 km au nord par la D 15 et le chef-lieu du canton, Lamarche, à 21 km.
La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, l'Apance et le ruisseau des Chamonts[Carte 1].
La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[1].
L'Apance, d'une longueur totale de 34,4 km, prend sa source dans la commune de Serqueux et se jette dans la Saône sur la commune, après avoir traversé huit communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Châtillon-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,8 %), prairies (27 %), terres arables (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (3,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».
Il existait à Châtillon un château fortifié, que le comte de Bar Henri III céda en 1301 au roi de France Philippe le Bel, dont il était le prisonnier. Châtillon se retrouve dans le Barrois mouvant. Vers 1350, le bourg fut protégé par une enceinte au début de la guerre de Cent Ans. Du XIVe au XVIIIe siècle, Châtillon fut une prévôté du comté puis du duché de Bar puis du duché de Lorraine. Charles le Téméraire détruisit Châtillon en 1476 lors de la guerre qu'il mena contre le duc de Bar et de Lorraine René II qui se termina par la mort de Charles lors de la bataille de Nancy en . En 1484, la ville fut prise et détruite par le seigneur de Valengin en conflit avec René II. La Renaissance fut une période de reconstruction et de forte croissance démographique, en témoignent les nombreuses maisons et hôtels de style Renaissance construits par des écuyers locaux (de Sandrecourt, de Bourbévelle), par la famille du seigneur usufruitier de Châtillon, Bertrand de Jaulin, frère d'armes du duc de Bar et de Lorraine René II et par des officiers ducaux de la prévôté (familles Vernisson, Savarin) ou des marchands et artisans. En , la ville fut prise par les troupes françaises de Richelieu lors de la guerre de Trente Ans.
Les troupes suédoises de Bernard de Saxe-Weimar l'occupèrent en et la quasi-totalité de la population disparut, victime de la guerre, de la peste, sauf ceux qui avaient pu fuir. Le bourg fut abandonné puis reconstruit partiellement à partir de la fin du XVIIe siècle et redevint le chef-lieu d’une prévôté ducale de Lorraine puis royale. Cependant, la reconstruction du XVIIIe siècle épargna nombre de maisons Renaissance qui furent simplement transformées en granges ou fermes. La restauration de ces maisons s'appuya sur plusieurs classements en 1984 grâce à l'action de l'association Saône-Lorraine[11][réf. incomplète].
De 1790 à l'an IX, la commune fut le chef-lieu d'un canton.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Jacqueline Gaulard | ||
mars 2008 | En cours (au 18 février 2015) |
Aimé Bonneret |
En 2013, le budget de la commune était constitué ainsi[12] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 112 habitants[Note 3], en diminution de 20 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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597 | 603 | 725 | 684 | 698 | 707 | 746 | 712 | 628 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
632 | 655 | 555 | 538 | 487 | 461 | 432 | 428 | 420 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
418 | 352 | 314 | 351 | 350 | 316 | 311 | 270 | 236 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
226 | 201 | 176 | 179 | 168 | 168 | 145 | 138 | 112 |
Le haut-village Renaissance possède plusieurs constructions inscrites ou classées au titre des monuments historiques :
![]() |
Blasonnement :
D'azur à deux bars adossés d'or cotoyés de deux croix de Lorraine d'argent[26].
Commentaires : Le blason associe le comté de Bar et la région Lorraine. |
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