Châtillon-le-Duc est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Châtillon-le-Duc | |
![]() La fontaine ronde et l'église. | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Besançon |
Intercommunalité | Grand Besançon Métropole |
Maire Mandat |
Catherine Botteron 2020-2026 |
Code postal | 25870 |
Code commune | 25133 |
Démographie | |
Gentilé | Châtillonnais[1] |
Population municipale |
2 023 hab. (2019 ![]() |
Densité | 323 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 18′ 17″ nord, 6° 00′ 28″ est |
Altitude | Min. 212 m Max. 482 m |
Superficie | 6,26 km2 |
Unité urbaine | Besançon (banlieue) |
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Besançon-3 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.chatillon-le-duc.fr |
modifier ![]() |
Pour les articles homonymes, voir Châtillon et Leduc.
Ses habitants sont appelés les Chatillonnais et Chatillonnaises[2].
Châtillon-le-Duc est une commune franc-comtoise située à environ 8 km de Besançon, la capitale régionale. Elle fait partie de Grand Besançon Métropole au même titre que 67 autres communes.
Le vieux village est construit autour du fort datant du XIIe siècle, sur une colline surplombant la vallée de l'Ognon et les villages environnants. Au cours des dernières années, de nombreux lotissements ont vu le jour, dont certains à plusieurs kilomètres du centre car la commune est très étendue.
![]() |
Bussières (Haute-Saône) |
Chevroz, Devecey | ![]() | |
Geneuille Les Auxons Miserey-Salines |
N | Bonnay Tallenay | ||
O Châtillon-le-Duc E | ||||
S | ||||
École-Valentin | Besançon |
Châtillon-le-Duc est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Besançon, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[6] et 137 837 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (40,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (42,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,7 %), zones urbanisées (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), prairies (13,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
La commune est desservie par le réseau urbain et périurbain Ginko. Les lignes 8 64 65 66 67 desservent le village. Le village possède 12 point d'arrêts répartis dans tout le village.
De nombreux villages se sont construits sur le nom de château, souvent suivi d’un suffixe, comme c’est le cas de Châtillon-le-Duc. Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».
Évolution de l'appellation de Châtillon-le-Duc :
Le village tire son nom de la reconstruction du château en 1222 par Othon II de Bourgogne, duc de Méranie.
Les environs de Châtillon-le-Duc ont été fréquentés dès le Néolithique, mais son histoire se développe au Moyen Âge, grâce à sa topographie. À l'époque romaine, la route Strasbourg-Vesontio (nom de Besançon à l'époque antique) qui passait le long de la vallée de l'Ognon était surveillée par les légions romaines, avec un poste sur l'éperon rocheux de Châtillon-le-Duc.
Isabelle de Chevroz, épouse de Jean d'Anagrate, chevalier, léguait en 1328 les sujets qu'elle possédait à Chevroz à Jean de Châtillon, écuyer. Marguerite de Châtillon épousait Henry de Valleroy, elle était la fille d'Antoine, dit Mut, de Châtillon. Celui-ci avait épousé Catherine d'Anjeux avec qui il reprenait en 1390 ce que l'abbé de Luxeuil possédait sur son territoire. Étienne de Châtillon damoiseau, son fils, faisait hommage en 1422 à ce même monastère pour sa portion de terre à Anjeux. Étienne, qui avait servi sous la bannière du duc de bourgogne, avait épousé Jacquette, fille de Jean de Romains, écuyer. Ils eurent pour fils Jean, dit le Bon, de Châtillon-le-Duc, écuyer[13].
Gouverneurs de Châtillon-le-Duc : Claude de La Baume, chevalier de la Toison d’Or, maréchal de Bourgogne,suivi par Étienne Bouveret, écuyer, seigneur de Chilly, reçut le 5 mars 1543, la Commission de châtelain de Châtillon le Duc.
Durant la guerre franco-allemande de 1870, le village est l'enjeu d'un combat le 22 octobre.
La saline de Châtillon-le-Duc est exploitée à la fin du XIXe siècle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1977 | 1995 | François-Xavier Joubert | ||
1995 | 2008 | Jean-Marie Delachaux | SE | Documentaliste |
2008 | En cours (au 1er juin 2020) |
Catherine Botteron[14],[15] Réélue pour le mandat 2020-2026 |
UMP-LR | Cadre dans l'immobilier |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2019, la commune comptait 2 023 habitants[Note 3], en augmentation de 4,76 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
271 | 278 | 302 | 265 | 276 | 268 | 283 | 293 | 291 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
261 | 254 | 238 | 240 | 335 | 352 | 439 | 376 | 296 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
275 | 284 | 264 | 238 | 247 | 237 | 246 | 260 | 296 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
297 | 557 | 996 | 1 334 | 1 568 | 1 834 | 1 980 | 1 957 | 1 905 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 040 | 2 023 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village est agrémenté du collège Claude Girard.
La maison horlogère Dodane (Anode Sarl) y possède des ateliers.
Jean Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, édition Jean-Antoine Vieille, 1757, p. 27 à 28. books.google.fr
Sur les autres projets Wikimedia :