Anjeux est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Anjeux | |
![]() Anjeux vue de la rue de la Cornée (RD 14). | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Lure |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Comté |
Maire Mandat |
Sylvain Petitgenet 2020-2026 |
Code postal | 70800 |
Code commune | 70023 |
Démographie | |
Population municipale |
143 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 52′ 53″ nord, 6° 12′ 34″ est |
Altitude | Min. 227 m Max. 303 m |
Superficie | 8,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Loup-sur-Semouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Port-sur-Saône |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Dampvalley-Saint-Pancras | Cuve | |
Girefontaine | ![]() |
Bouligney Saint-Loup-sur-Semouse |
Jasney | Plainemont | La Pisseure |
Le Planey prend sa source dans la commune, dans une masse de roches calcaires dolomitiques formée au trias moyen. Son eau, qui sort de la source à 11°, est impropre à la consommation, car très chargée en sels, carbonate de calcium, sulfates de calcium et surtout de magnésium, ce qui la rend laxative[1].
Le ru du Chanoy et celui du Durgeon s’écoulent à travers les habitations.
Anjeux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Loup-sur-Semouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,6 %), forêts (40 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), zones urbanisées (2,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le village fut un haut lieu de la sorcellerie aux XVe et XVIe siècles : en effet, pendant la crise de 1627-1632, la justice franc-comtoise mène plus de 170 procès, dont environ 53 % proviennent de la terre de Luxeuil, et particulièrement des villages d'Anjeux, de Bouligney et Cuve. Cette crise débute par l'arrestation de Deslotte Colley d'Anjeux, à la suite de diverses rumeurs du village. Puis, après l'arrestation de quatre femmes de Cuve, celles-ci dénoncent, pendant leurs interrogatoires nombre d'individus provenant d'Anjeux, alors que les délations extérieures étaient alors très rares ou se limitaient au même village. Consécutivement à ces arrestations, les habitants d'Anjeux requièrent de leurs propres initiatives le bailli de Luxeuil de venir en leur village afin d'instruire contre des personnes suspectées, chose extraordinaire dans la province. D'autres sorciers d'Anjeux sont mentionnés dans Sorcières, diables et bûchers en Franche-Comté de Brigitte Rochelandet, comme Guillaume Colas, accusé par deux de ses filles et un fils de 14, 8 et 7 ans, Nicole Colas qui raconte « avoir esté connue par six hommes » c'est-à-dire avoir connu des relations sexuelles pendant un sabbat, et Jeanne Boudot qui dénonça sa cousine de 14 ans et sa tante[réf. nécessaire]. Deux sites sur la commune furent cités comme des lieux de sabbat : la source du Planey[9] et la plaine de Chantereine[10].
Le village abritait une fonderie dont le fonctionnement fut stoppé au XXe siècle[réf. nécessaire].
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Vauvillers[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Port-sur-Saône.
La commune fait partie de la communauté de communes de la Haute Comté, créée le et qui succède à trois petites intercommunalités.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1971 | mars 2001 | Jean Reyboz | DVD-UDF | Conseiller général du canton de Vauvillers (1976-2001) Président du Conseil général de la Haute-Saône (1982 → 1989 et 2001) |
mars 2001 | mars 2014[13] | Élisabeth Touffu | ||
mars 2014 | En cours (au 4 juin 2020) |
Sylvain Petitgenet | Chef d'entreprise[14] Réélu pour le mandat 2020-2026[15] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 143 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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436 | 434 | 449 | 451 | 469 | 477 | 480 | 463 | 495 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
402 | 462 | 454 | 446 | 434 | 412 | 417 | 383 | 339 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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348 | 334 | 318 | 281 | 273 | 251 | 232 | 185 | 192 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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164 | 191 | 160 | 151 | 167 | 165 | 165 | 165 | 143 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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145 | 143 | - | - | - | - | - | - | - |
La mairie est aménagée en 2016 dans l'ancienne école située au centre du village[19].
Jean Reyboz, maire d'Anjeux avant Mme Touffu. M. Reyboz a été président de conseil général de la Haute-Saône.
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Blason | Tranché: au 1er de gueules à trois lièvres d’argent accolés par les oreilles en cercle, au 2e d'argent à la tête tricéphale de carnation mitrée d'azur; le tout sommé d'un chef d'or chargé d'une fasce ondée d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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