Choloy-Ménillot est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Choloy-Ménillot | |
![]() L'église de l'Assomption de Ménillot. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises |
Maire Mandat |
Pierre Varis 2020-2026 |
Code postal | 54200 |
Code commune | 54128 |
Démographie | |
Gentilé | Cholotains, Cholotaines [1] |
Population municipale |
717 hab. (2019 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 39′ 45″ nord, 5° 49′ 11″ est |
Altitude | Min. 226 m Max. 412 m |
Superficie | 11,95 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Toul |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.choloy-menillot.fr/ |
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Le ban de la commune s'étire du sud-ouest au nord-est sur une surface de 1195 hectares. Prennent successivement place dans cet espace, des zones boisées (Lavaux, Ménillot, Chanois) du plateau lorrain des côtes de Meuse (Zonage OA, OB du cadastre - alt entre 370 et 400m) , puis un vallon collectant les eaux primitives du faux Rupt et du petit Ingressin[2], ainsi que le Met-Fontaine, puis le bourg primitif adossé à un flanc de coteau (alt. env 255 m) et enfin une plaine continue (zonages A et Z du cadastre - alt. env 245 m) jusqu’à la vallée de l'Ingressin qui forme la limite nord du territoire.
Diverses infrastructures modernes coupent le paysage comme la route nationale 4, la rigole d'alimentation du canal de la Marne au Rhin et la voie de chemin de fer Culmont Chalindrey à Toul.
D'après les données Corine land Cover, la commune d'une surface de 1203 ha, comportait en 2011 près de 60% de forêts, 38% de zones agricoles et 2% de zones urbanisées.[3]
Foug | Ecrouves | Domgermain |
Foug | ![]() |
Domgermain |
Rigny-la-Salle(Meuse) | Domgermain | Domgermain |
Choloy-Ménillot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,3 %), terres arables (19,4 %), prairies (11,9 %), zones urbanisées (3,3 %), cultures permanentes (3,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
CHEULAIUM, CAULEIUM, CAULIACUS, VICUS CAULIUM, CHOLLOT et CHAULOY sont les graphies citées par Henri LEPAGE[11].
Le toponyme Choloy apparaît en 859 sous la forme Caulido, de caulis, chou, avec le suffixe collectif -etum[12], et signifie donc plantation de choux ;
Une étymologie populaire rattache souvent le toponyme Mesnil ou Ménil au terme moulin : c'est en réalité l'un des nombreux mots désignant un village au Haut Moyen Âge (cf. Du Cange sous mansionile[13] et l'article Mesnil). Lorsque le terme n’est pas précédé d’un anthroponyme, il s’agit d’une fondation des Xe siècle- XIIe siècles. En l’occurrence, le toponyme Ménillot n'apparaît qu'en 1069 sous la forme Mansionile juxta Cauliacum[12] (Ménil-lès-Choloy), par opposition au Mansionile juxta Scropula (Ménil-lès-Écrouves) qu'est Grandménil, de l'autre côté de l'Ingressin : de même, le suffixe diminutif -ot fait de Ménillot un petit Ménil par opposition au Grandménil d'Écrouves.
Le Val de Passey (Val de Pacé) forme un écart en forêt depuis toujours réuni au village. Le vallon y accueille le ruisseau de Met-Fontaine qui prend sa source dans la commune voisine de Domgermain.
La carte archéologique de la Gaule[14] signale la découverte en 1981 d'un peigne en bronze indice d'une première occupation de la Tène Finale.
Le répertoire archéologique Beaupré[15] mentionne la découverte de tuiles à rebords, briques, monnaies romaines, en grand nombre au lieu-dit « Champally », indice de premières occupations gallo-romaines?, ainsi que le chemin dit "De Brabant" (de Foug à Domgermain ?) traversant la commune.
La carte archéologique de la Gaule[14] signale également la mise au jour en 1983 d'une portion de la voie romaine Orléans –Vaucouleurs - Toul à l'occasion de la construction de l'autoroute A31[16].Les fouilles programmées ont mis en évidence des occupations de type exploitations agricoles de la fin de l'ère romaine.
Un écrit de l'abbaye de Poussay mentionne une partie des terres situées sur le territoire de Choloy (partem terrae de Cauleio) en 1051 et il en également parlé dans une lettre de Pibon, évêque de Toul, en faveur de l'Eglise Saint Gengoult en 1105.
Dom Calmet écrit dans ses histoires de la Lorraine et de ses hommes illustres[17] :
«La seigneurie de Choloy était un fief mouvant de la Châtellenie de Foug; les habitants jouissaient de plusieurs privilèges, franchises et exemptions de certaines tailles, que les ducs de Bar leur avaient accordés , et que le duc Antoine de Lorraine confirma en 1515. Le sieur Charles Doyot, procureur et syndic de la ville de Toul, ayant quelque contestation avec les habitants de Choloy , au sujet des biens qu'il y possédait , Léopold lui accorda, en 1715, le titre de seigneur de ce lieu , avec tous les droits honorifiques qui y étaient attachés, en considération de la réception honorable que lui avait faite la ville de Toul, lorsqu'il revenait de visiter le chevalier de st Georges (Jacques III, roi d'Ecosse), retiré à Bar-le-Duc.»
À l'instar de Gondreville, L'historien croit également que les rois de Francs de la première race ont eu à Choloy une maison royale pour y pratiquer la chasse
et indique qu'il y avait au lieu-dit « Moulin saint-Pierre » (48° 39′ 20″ N, 5° 48′ 33″ E) un ermitage sous l'invocation de ce Saint.
Le , Choloy devient Choloy-Ménillot à la suite de sa fusion avec Ménillot[18].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
septembre 1991 | août 2012 | Michel Bellot | ||
septembre 2012 | mai 2020 | Bernard Fabing[19] | Retraité salarié du secteur privé | |
mai 2020 | En cours | Pierre Varis[19],[20] | Professeur, profession scientifique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 717 habitants[Note 3], en augmentation de 0,7 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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460 | 427 | 437 | 432 | 440 | 517 | 554 | 552 | 538 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
475 | 518 | 482 | 515 | 470 | 467 | 469 | 456 | 431 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
416 | 445 | 434 | 444 | 423 | 426 | 410 | 446 | 454 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
411 | 589 | 548 | 588 | 695 | 719 | 725 | 709 | 726 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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717 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Henri Lepage[25] et E. Grosse[26] donnent quelques indications à caractère économique dans leurs ouvrages de 1836 et 1843 en accord sur la surface totale de la commune :
« Surf. territ.: 1 168 hect., 414 à 425 en terres lab., 64 en prés, 148 à 150 en bois, et 102 à 188 en vignes dont les produits sont passables... »
indiquant tous deux le caractère agricole et viticole de l'activité.
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[27]), la commune de Choloy-Ménillot était majoritairement orientée[Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 490 hectares (surface cultivable communale) en légère hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est fortement réduit de 437 à 216 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 7 (14 auparavant) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 8 unité(s) de travail[Note 6]. (11 auparavant)
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Blason | Blasonnement : d'azur au lion d'argent la queue passée en sautoir, armé, lampassé de gueules et couronné d'or, tenant une épée d'argent emmanchée d'or, à la bordure engrêlée du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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