Chiché est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Chiché
La mairie, ancienne chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Deux-Sèvres
Arrondissement
Bressuire
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais
Maire Mandat
François Mary 2020-2026
Code postal
79350
Code commune
79088
Démographie
Population municipale
1 695 hab. (2019 )
Densité
36 hab./km2
Géographie
Coordonnées
46° 47′ 56″ nord, 0° 21′ 32″ ouest
Altitude
Min. 105 m Max. 217 m
Superficie
46,99 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Bressuire (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Bressuire
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Chiché
Géolocalisation sur la carte: France
Chiché
Géolocalisation sur la carte: Deux-Sèvres
Chiché
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Chiché
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Géographie
La commune est située sur la nationale 149 (E62) (future N 249) reliant Nantes à Poitiers à 12km au sud de Bressuire et à 18km au nord de Parthenay. Elle est située dans un paysage de bocage au sein du Pays du Bocage Bressuirais traversée par le Thouaret rivière se jetant dans le Thouet.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Chiché
Faye-l'Abbesse
Boismé
Maisontiers
Amailloux
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Clesse», sur la commune de Clessé, mise en service en 1978[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5°C et la hauteur de précipitations de 799,9 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Niort», sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 53 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5°C pour la période 1971-2000[11] à 12,5°C pour 1981-2010[12], puis à 12,8°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Chiché est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bressuire, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (31,4%), zones agricoles hétérogènes (25,8%), terres arables (24,8%), forêts (13,6%), zones urbanisées (3,2%), cultures permanentes (1,3%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Chiché est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouaret. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[22],[20].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chiché.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 41,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Chiché est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
Histoire
Le monument pour les victimes des guerres de Vendée à Chiché (79), place Saint-Martin.
La commune de Chiché était traversée par une voie romaine reliant Poitiers à Nantes par la station gallo-romaine des cranières, près de Faye-l'Abbesse; puis par la route de Thouars à Marans. Cette dernière passait à proximité de la Motte de Chiché où a été découvert et fouillé un tumulus probablement carolingien. Le domaine du romain «Cassius» est devenu «Villa de Cassiacus» puis est apparu le nom «Cassicum» et enfin le village de Chiché est mentionné au Xesiècle.
En 1214, pendant la guerre franco-anglaise, le bourg, alors sous l'occupation des Plantagenêt, est livré aux flammes par Philippe-Auguste en même temps que Bressuire. La même année, le château de Chiché accueille pour une nuit le roi Jean-Sans-Terre se dirigeant avec son armée vers l'Anjou. En 1558, pendant les Guerres de religion, l'église est incendiée par les protestants.
À la Révolution, Chiché est pour quelques années chef-lieu d'un canton duquel dépendent Boismé, Faye-l'Abbesse et Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai avant que ce canton soit réuni à celui de Bressuire. De nombreux habitants prenant parti pour les adversaires de la Révolution, le bourg subit la répression des troupes du général Westermann. Il est une nouvelle fois incendié le .
Entre décembre 1793 et mars 1794, ce sont vingt-quatre Chichéens et Chichéennes qui sont condamnés à la guillotine. Une stèle près de l'église rappelle ces événements. En 1794, entrant dans un dispositif pour cerner les Vendéens un camp retranché permettant de recevoir un millier de fantassins et cent cinquante cavaliers est installé à Chiché. Des traces de ce camp demeurent au lieu-dit les Loges. Révolution et guerres de Vendée ont éprouvé le bocage. Incendies, pillages, réquisitions et pertes aux combats laissent la région en ruines, les champs en friche, le cheptel diminué des trois quarts et la population de moitié. Il faudra des années pour apaiser les haines nées de la guerre civile.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Chiché fut occupée par les Allemands pendant quatre ans.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires de Chiché de la Révolution française à la Libération[27]
À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Chiché, cela correspond à 2004, 2009, 2014[29], etc. Les autres dates de «recensements» (2006, etc.) sont des estimations légales.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 175
879
526
954
1 124
1 149
1 221
1 327
1 326
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 400
1 372
1 494
1 629
1 676
1 772
1 875
1 925
1 855
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 855
1 836
1 812
1 630
1 560
1 475
1 491
1 459
1 452
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 331
1 310
1 284
1 276
1 311
1 343
1 438
1 462
1 623
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 681
1 695
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
On note la présence d'une école maternelle et d'une école primaire sur la commune.
Manifestations culturelles et festivités
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Sports
Club de football de Chiché
Le « Football Club de Chiché » possède 3 équipes séniors. Son équipe fanion évolue en 3e Division du district des Deux-Sèvres. Le club possède également une école de foot.
Médias
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Maison du XVIIIesiècle, place Saint-Martin.
L'église Saint-Martin. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[32].
la mairie, ancienne chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance.
La chapelle de la Poraire datant du XIIesiècle.
Patrimoine culturel
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Patrimoine naturel
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Personnalités liées à la commune
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Héraldique
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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